3 - La science
CHAPITRE PREMIER. CHAPITRE II. 1. D'après Abou Hourayra : "Un jour le Prophète, dans une assemblée,
entretenait les fidèles. Un Arabe (du désert) s'avança vers lui et lui dit : "A
quand l'Heure ?" Le Prophète poursuivant son discours, un des fidèles dit alors
: "Le Prophète a entendu la question, mais cette question lui a déplu. CHAPITRE III. 1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage que nous avions entrepris avec lui, le Prophète, qui était resté en arrière, nous rejoignit au moment où, l'heure de la prière venue nous pressant, nous étions en train de faire nos ablutions. Nous nous mîmes alors à frotter nos pieds. A ce moment, de toutes ses forces et à deux ou trois reprises, le Prophète s'écria : "Malheur aux talons ! qu'ils redoutes le feu de l'Enfer !" CHAPITRE IV. El-Homeïdi nous disait que, pour Ibn-'Oyayna, "nous a raconté, nous informé, nous a annoncé et j'ai entendu", étaient des formules de valeurs identiques. Ibn Mas'oûd a dit : "L'Envoyé de DIeu, l'homme véridique et digne de foi, nous a enseigné." Chaqîq rapporte qu'Abdalla-ben-Mas'oud disait : "J'ai entendu du Prophète une parole." Hodzaïfa s'est servi de la formule : "L'Envoyé de Dieu nous a enseigné (dans) deux hadiths." Abou-'l-'آlia citant Ibn 'Abbâs disait : "On rapporte du Prophète dans ce qu'il rapportait de son Seigneur." Anas disait également : "On rapporte du Prophète qui le rapportait de son Seigneur." Abou Hourayra disait : "(On rapporte) du Prophète qui le rapportait de votre Seigner." 1. Ibn 'Omar a dit : "L'Envoyé de Dieu s'est exprimé en ces termes : "Certes; parmi les arbres, il en est un dont les feuilles ne tombent pas et qui est l'emblème du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre." LEs fidèles pensèrent à divers arbres du désert. Pour moi, j'étais persuadé qu'il s'agissait du palmier, mais je n'osai le dire. Puis, comme on demandait à l'Envoyé de Dieu quel était cet arbre, il répondit : "C'est le palmier." CHAPITRE V. 1. On tient d'Ibn 'Omar que le Prophète dit un jour : "Certes, parmi les arbres, il en est un dont les feuilles ne tombent pas et qui est l'emblème du musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre." Les fidèles pensèrent à divers arbres du désert. "Quant à moi, dit 'Abdallah(-ben-'Omar), j'étais persuadé qu'il s'agissait du palmier." Puis, comme on demandait à l'Envoyé de Dieu quel était cet arbre, il répondit : "C'est le palmier." CHAPITRE V bis. CHAPITRE VI. El-Hasan, ets-Tsaouri et Mâlik estiment que la récitation (d'un Hadiths) est valable. (L'auteur de ce recueil) Abou-'Abdallah dit : "J'ai entendu Abou-'Asim rapporter de Sofyân-Ets-Tsaouri et Mâlik qu'ils jugeaient que la récitation et l'audition étaient également valables." 'Obaïd-Allah-ben-Mousa rapporte les paroles suivantes de Sofyân : "Quand quelqu'un a récité (un Hadiths) à un traditionniste, il n'y a aucun mal à ce qu'il dise : "Un tel m'a raconté (ou) j'ai entendu un tel dire." Certain auteur, afin de prouver qu'il est licite de réciter (un Hadiths) à un
savant (maïtre), a tiré argument du hadiths de Dimâm-ben-Tsa'laba. Ce dernier
dit au Prophète : "Il (Dieu) t'a ordonné de faire les prières ? Mâlik a tiré argument des actes judiciaires qu'on lit devant des personnes qui ensuite disent : "Un tel nous a pris à témoin", alors qu'il n'y a eu devant eux qu'une simple récitation. On peut également réciter (du COran) à un maïtre de lecture du COran et dire ensuite : "Un tel m'a fait lire (ainsi)." 1. Al-Hasan(-El-Basri) a dit : "Il n'y a aucun mal à réciter (un Hadiths) à un savant (maïtre)." 2. Sofyân (-Ets-Tsaouri) a dit : "Lorsqu'on a récité (un Hadiths) à un traditionniste, il n'y a pas d'inconvénient à dire : "Un tel m'a raconté." L'auteur de ce recueil dit : "J'ai entendu Abou-'Asim dire d'après Mâlik et Sofyân : Il y a parité entre la récitation faite devant un savant et la récitation de ce savant lui-même." 3. Anas ibn Mâlik a dit : "Nous étions assis dans la mosquée avec le
Prophète, quand un homme entra, monté sur un chameau. Il fit agenouiller
l'animal dans la cou de la mosquée ; il l'entrava, puis s'adressant à notre
groupe : "Qui de vous est Mohamed ?" dit-il. Or le Prophète était accroupi parmi
nous. "C'est cet homme au visage blanc et qui est accroupi", répondîmes-nous.
Alors l'homme s'écria : "Hé ! fils d'Abd-el-Mottalib !" Et aussitôt le Prophète
de dire : "Je suis prêt à répondre. jour et la nuit. 4. Anas a dit : "Le Coran nous défend de poser des questions au Prophète ;
aussi étions-nous étonnés qu'un Bédouin nomade sensé, vînt interroger le
Prophète pendant que nous écoutions celui-ci. Or il arriva qu'un Bédouin se
présenta et dit : "Ton envoyé est venu vers nous ; il nous a informés que tu
prétendais avoir reçu une mission de Dieu. escrit ces choses ? CHAPITRE VII. 1. 'Abdallah-ben-'Abbâs informe que l'Envoyé de Dieu expédia un r porteur d'une lettre, avec mission de la remettre au prince de Al-Bahreïn. Ce prince envoya cette lettre à Cosroës qui, après l'avoir lue, la déchira en mille morceaux. Ibn-El-Mosayyab (si je ne me trompe dit Ez-Zohri) ajoute que le Prophète (en apprenant cette nouvelle) maudit ces gens (les Persans) en disant : "Qu'eux aussi soient mis en mille pièces." 2. On tient de Qatâda que Anas lui fit le récit suivant : "Le Prophète adresse une lettre ou voulut en adresser une (c'est Anas, le rapporteur de la tradition qui n'était pas sûr que le Prophète eût écrit cette lettre.). "Ceux à qui tu écris, lui dit-on, ne lisent jamais une lettre à moins qu'elle ne soit marquée d'un sceau." C'est alors que le Prophète fit usage d'un sceau d'argent sur lequel étaient gravés ces mots : Mohamed, l'Envoyé de Dieu. Et il me semble encore voir la blancheur de l'argent dans sa main. Comme Gho'ba demandait à Qotâba : "Qui a dit que les mots gravés sur le sceau étaient : Mohamed, l'Envoyé de Dieu ?" Il me répondit : "C'est Anas." CHAPITRE VIII. 1. D'après Abou-Wâqid-El-Leitsi : "Tandis que l'Envoyé de Dieu était assis, dans la mosquée, en compagnie des fidèles, trois hommes entrèrent. Deux d'entre eux s'avancèrent vers l'Envoyé de Dieu, le troisième se retira. Après être resté quelque temps à considérer le Prophète, l'un de ces deux hommes, ayant aperçu une place libre dans le cercle, alla s'y asseoir. Le second s'assit en arrière du cercle et quant au troisième il tourna le dos et se mit à s'éloigner. Quand l'Envoyé de Dieu eut terminé (son enseignement) il dit : "Voulez-vous que je vous instruise au sujet de ces trois individus ? Eh bien, l'un d'eux a cherché un refuge auprès de Dieu et Dieu le lui a accordé ; le second a eu honte de s'approcher et Dieu a usé du même procédé à son égard ; le troisième s'est détourné de Dieu et Dieu s'est détourné de lui." CHAPITRE IX. -- De cette parole du prophète : "Parfois celui à qui on transmet un enseignement le comprend mieux que celui-là même qui l'a entendu." 1. Abou-Bekra (-ben-El-Harits-Ets-Tsaqafi) a mentionné ce qui suit : "Tandis
qu'il était sur son chameau et qu'un homme tenait la bride de l'animal, le
Prophète dit : "Quel jour est-ce aujourd'hui ?" Nous nous tûmes, pensant qu'il
allait qualifier le jour où nous nous trouvions d'un nom autre que son nom
habituel. "N'est-ce pas le jour des sacrifices ?" ajouta-t-il. eux que lui." CHAPITRE X. Il est dit dans le Coran : "Ceux-là seuls craignent Dieu qui, parmi ses
adorateurs, sont savants" (sourate XXXV, verset 25). Le Prophète a dit : "Celui à qui Dieu veut du bien, il lui fait acquérir la science dans la religion ; la science ne s'obtient que par l'étude." Abou-Dzarr a dit : "Si vous placiez un glaive tranchant sur ceci (et, ce disant, il montrait son cou) et que je puisse avoir le temps de transmettre une parole du Prophète entendue par moi, avant que ce glaive eût tranché ma tête, je la transmettrais." Ibn-Abbâs a dit : "Soyez rebbâniyîn (sourate III, verset 73) veut dire : Soyez bienveillants, sages et instruits." Suivant Al-Bokhâri, le rebbâni est celui qui enseigne les notions élémentaires aux hommes avant qu'on instruise ceux-ci dans la haute science. CHAPITRE XI. 1. Ibn Mas'oûd a dit : "Le Prophète retenait notre attention dans ses sermons (et dans son enseignement) en les espaçant, tant il lui répugnait de nous ennuyer. 2. D'après Anas le Prophète a dit : "Rendez la voie facile et non pas difficile. Annoncez des choses agréables et n'effrayer pas votre auditoire." CHAPITRE XII. 1. Abou-Wâïl a dit : "'Abdallah-ben-Mas'oud donnait son enseignement aux
fidèles tous les jeudis. Un homme lui ayant dit : "Ah ! que je voudrais, ô
Abou-'Abderrahman, que ton enseignement eût lieu tous les jours ! CHAPITRE XIII. 1. Mo'âwiya faisant le prône dit un jour : "J'ai entendu le Prophète s'exprimer ainsi : "Celui à qui il veut du bien, Dieu lui fait acquérir la science dans la religion. Moi, je ne fais que répartir la science, c'est Dieu qui la donne. Ce peuple-ci ne cessera pas de se maintenir dans la loi de Dieu, sans que ses adversaires puissent lui nuire jusqu'au jour où viendra l'ordre de Dieu." CHAPITRE XIV. 1. Modjâhid(-ben-Djâbir) a dit : "J'accompagnai Ibn 'Omar à Médine et ne lui entendis rapporter de l'Envoyé de Dieu que la tradition suivante : "Nous étions auprès du Prophète lorsqu'on lui apporta de la moëlle de palmier. "Parmi les arbres, dit alors le Prophète, il en est un qui est l'emblème du musulman." Je voulus déclarer que c'était le palmier ; mais, comme j'étais le plus jeune de l'assistance, je me tus. Le Prophète ajouta alors : "c'est le palmier." CHAPITRE XV. 1.'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : "Le Prophète s'est exprimé en ces termes : "Il n'y a que deux personnes qu'il soit permis d'envier : "celle a qui Dieu a donné la fortune et qui a le courage de dépenser son bien pour la cause de la vérité ; celle à qui Dieu a donné la sagesse et qui l'applique aux hommes et la leur enseigne." CHAPITRE XVI. 1. 'Obaïd-Allah-ben-'Abdallah raconte d'Ibn 'Abbâs, que ce dernier eut une
discussion avec Al-Horr-ben-Qaïs-ben-Hisn-El-Fazâri au sujet du compagnon de
Moïse. Ibn 'Abbâs disait : "C'était Khadir". Comme Obayy-ben-Ka'b passait auprès
d'eux, Ibn 'Abbâs l'appela et lui dit : "Je suis en discussion avec mon ami que
voici au sujet du compagnon de Moïse, pour aller à la rencontre de qui Moïse
demanda quel était le chemin à suivre. as-tu entendu le Prophète dire quelque
chose à ce sujet ? adir." Moïse suivit donc la trace du poisson dans la mer. Son serviteur lui
dit : "Sais-tu que lorsque nous nous sommes réfugiés sur le rocher, j'ai oublié
le poisson ? Il n'y a que le diable qui m'ait fait oublier d'y penser. CHAPITRE XVII. 1. Ibn 'Abbâs a dit : "L'Envoyé de Dieu me serra dans ses bras et dit : "ش mon Dieu, enseigne-lui le Livre." CHAPITRE XVIII. 1. 'Abdallah-ben-'Abbâs a dit : "Je m'avançai monté sur une ânesse à l'époque où j'approchai de l'âge de la puberté et, à ce moment, l'Envoyé de Dieu était en train de prier à Mina sans être tourné vers un mur. Comme je passai devant un des rangs des fidèles, je lâchai l'ânesse qui alla paître et m'introduisis dans le rang ; personne n'y trouva à redire." 2. Mahmoud-ben-Er-Rebî a dit : "Je me souviens que le Prophète me cracha à la figure de l'eau d'un seau et j'avais alors cinq ans." CHAPITRE XIX. 1. 'Obaïd-Allah-ben-'Abdallah-ben-'Otab-ben-Mas'oud rapporte, d'après
Ibn 'Abbâs, que ce dernier discutait avec Al-Horr-ben-Qaïs-ben-Hisn-El-Fazâri au
sujet du compagnon de Moïse. Comme Obayy-ben-Ka'b passait aurpès d'eux,
Ibn 'Abbâs l'appela et lui dit : "Je discute avec mon ami que voici au sujet du
compagnon de Moïse pour la rencontre de qui Moïse demanda le chemin à suivre.
As-tu entendu l'Envoyé de Dieu dire quelque chose à ce sujet ? e suivit la piste du poisson dans la mer. Le serviteur de Moïse dit à son
maître : "Sais-tu que lorsque nous nous sommes arrêtés sur le rocher, j'ai
oublié le poisson ? ce n'est que le diable qui a pu me faire oublier d'y penser.
CHAPITRE XX. 1. Abou-Mousa rapporte que le Prophète a dit : "L'orthodoxie et la science que Dieu m'a donné mission de répandre sont comparables à une pluie abondante qui arrose le sol. Là où il se trouve un terrain fertile l'eau est absorbée et les plantes, herbes et arbustes y poussent en grand nombre. Ailleurs, il est des endroits peu perméables qui retiennent les eaux. Dieu les fait servir aux hommes à boire, à abreuver les animaux et à cultiver. Enfin il existe une autre catégorie d'endroits où l'eau tombe, ce sont des terrains plats qui ne retiennent pas les eaux et où il ne pousse aucune herbe. De même il y a trois catégories d'hommes : 1° ceux qui sont instruits dans la religion de Dieu et à qui profitent les choses pour lesquelles Dieu m'a envoyé ; 2° ceux qui savent et qui enseignent ; 3° ceux qui ne daignent pas lever la tête et qui n'acceptent point la voie droite que Dieu m'a envoyé leur apporter." D'après Al-Bokhâri, Ishaq a donné la variante : "une autre catégorie dont le soleil de midi a bu l'eau" (au lieu de : "où l'eau est absorbée." CHAPITRE XXI. 1. D'après Anas, l'Envoyé de Dieu a dit : "Entre autres prodromes de l'Heure (suprême) il y aura le rapt de la science, l'affermissement de l'ignorance, l'usage du vin et la manifestation (au grand jour) de l'adultère." 2. Anas a dit : "Je tiens à vous rapporter une tradition que personne, après moi, ne vous rapportera : J'ai entendu le Prophète dire : "Entre autres prodomes de l'Heure (suprême) on verra la science diminuer, l'ignorance se produire au grand jour ainsi que l'adultère. Les femmes alors seront si nombreuses, les hommes si rares que, pour cinquante femmes, il y aura un seul homme. (Le sens du mot traduit par "homme" serait exactement "chef", "soutien". Suivant les idées arabes, la femme n'a pas à pourvoir elle-même à son entretien, à sa défense ; c'est à un homme, père, mari ou parents, que doivent incomber ces soins.) CHAPITRE XXII. 1. Ibn 'Omar a dit : "J'ai entendu l'Envoyé de Dieu faire le récit suivant :
"Tandis que je dormais on m'apporta (en songe) un bol de lait ; je bus jusqu'à
ce qu'il me sembla sentir cette boisson s'écouler par mes ongles. Alors je remis
à 'Omar-ben-El-Khattâb ce que je n'avais pu boire. CHAPITRE XXIII. 1. D'après 'Abdoullah ibn 'Amr-ben-El-'آs, au cours du pélerinage d'adieu,
l'Envoyé de Dieu s'arrêta debout à Mina pour permettre aux fidèles de
l'interroger. Un homme vint et dit : "Par mégarde, je me suis rasé la tête avant
d'avoir accompli le sacrifice. CHAPITRE XXIV. 1. Selon Ibn 'Abbâs, au cours de son pélerinage (d'adieu) le Prophète fut interrogé par des fidèles. L'un d'eux dit : "J'ai immolé la victime avant de jeter les pierres." De la main le Prophète fit un geste voulant dire : il n'y a aucun mal à cela. Un autre lui dit : "Je me suis rasé la tête avant d'immoler ma victime." Alors même geste de la main du Prophète pour marquer qu'il n'y avait aucun mal à cela. 2. D'après Abou Hourayra, le Prophète a dit : "La science sera emportée, les troubles et l'ignorance se manifesteront et les herdj (ce mot est emprunté à la langue éthiopienne) seront nombreux." Comme on demandait à l'Envoyé de Dieu ce que c'était qu'un herdj, il répondit : "C'est ceci." Et de sa main retournée il fit geste de celui qui veut tuer. 3. Asmâ a dit : "J'allai trouver 'Aïcha qui priait. "Qu'ont donc les
fidèles", lui demandai-je ? De sa main elle m'indiqua le ciel (à ce moment il y
avait une éclipse de soleil et les fidèles accomplissaient la prière spéciale
usitée en pareille circonstance) et, tandis que certains fidèles priaient elle
dit : "La gloire de Dieu soit proclamée ! "Que sais-tu de cet homme ? (Mohamed)" Quant au croyant ou au fidèle CHAPITRE XXV. 1. Abou-Djamra a dit : "Je servais de truchement entre Ibn 'Abbâs et les
gens. Ibn 'Abbâs dit "Une députation des 'Abd-El-Qaïs vint trouver le Prophète.
Celui-ci demanda quelle était cette députation, ondirent-ils, savent mieux que personne ce qu'il en est. Cho'ba ajoute : "Peut-être s'est-il servi des mots : "le tronc de palmier creusé et goudronnées" (au lieu de "enduites de poix"). Ensuite le Prophète dit : "Retenez bien ceci et instruisez-en ceux que vous avez laissés derrière vous." CHAPITRE XXVI. 1. 'Oqba-ben-El-Hârits rappelle qu'il avait épousé une fille de
Abou-Ihâb-ben-'Azîz. Une femme vint le trouver et lui dit : "J'ai été la
nourrice d''Oqba, et celle qu'il a épousé (on sait qu'au point de vue du mariage
l'allaitement crée une parenté dont les effets sont les mêmes que ceux de la
vraie parenté.). CHAPITRE XXVII. 1. 'Omar a dit : "J'étais moi et un ansâr, mon voisin, chez les Bénou-Oumayya-ben-Zeïd tribu (du district) d''Aouâli (le district d''Aouâli comprend quelques villages situés à l'est de Médine. Le village le plus rapproché de cette ville en est à 3 milles, le plus éloigné à 8 milles.) de Médine. Chacun de nous, à tour de rôle, nous allions chez l'Envoyé de Dieu ; mon voisin y passait un jour et moi le jour suivant. Quand je descendais à Médine je rapportais à mon voisin toutes mes informations de ce jour, révélations du Coran et autres choses. Quand c'était lui qui allait à la ville il agissait de même à mon égard. "Un jour, mon ami l'ansâr, dont c'était le tour de rôle, revint de Médine et
frappa violemment à ma porte en criant : "Est-il là, lui ?" Tout effrayé je
sortis aussitôt et il me dit : "Il vient de se passer un grave évènement (le
bruit s'était répandu que le Prophète avait répudié toutes ses femmes)." Je me
rendis alors chez Hasfa et la trouvai tout en larmes. "L'Envoyé de Dieu vous
a-t-il répudiée ? demandai-je. CHAPITRE XXVIII. 1. Abou-Mas'oud-El-Ansâri a dit : "Un homme s'écria : "ش Envoyé de Dieu, je puis à peine achever la prière, tant un tel nous la fait durer longtemps". Jamais dans un prône je n'ai vu le Prophète entrer dans une colère plus violente que ce jour-là : "ش gens, s'écria-t-il, vous arriverez à faire déserter de la prière. Que celui qui dirige les fidèles dans la prière, la leur rende légère, car il y a parmi eux des malades, des gens affaiblis et d'autres qui ont des occupations." 2. D'après Zeïd-ben-Khâlid-El-Djohani, un homme interrogea le Prophète au
sujet des objets trouvés. "Regarde bien, répondit-il, le cordon de l'objet
trouvé 3. Abou-Mousa a dit : "Comme on posait au Prophète des questions qui
l'offusquaient et que ces questions se multipliaient, il entra en colère.
Ensuite il dit aux assistants : "Interrogez-moi sur ce que vous voudrez. CHAPITRE XXIX. 1. D'après Anas ibn Mâlik, l'Envoyé de Dieu était sorti (C'est-à-dire qu'il
avait quitté ses appartements pour se rendre à la mosquée ou auprès des
fidèles.), 'Abdallah-ben-Hodzâfa se leva et dit : "Qui est mon père ? CHAPITRE XXX. 1. D'après Anas, chaque fois que le Prophète saluait il répétait son salut trois fois et chaque fois qu'il prononçait une phrase il la répétait trois fois. 1 bis. D'après Anas, chaque fois que le Prophète prononçait des paroles il les répétait trois fois afin qu'on le comprît (mieux). Quand il se rendait chez quelqu'un et qu'il voulait le saluer il le saluait trois fois. 2. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au cours d'un voyage que nous faisions avec lui, l'Envoyé de Dieu resta en arrière. Il nous rejoignit ensuite au moment où, étant en retard pour la prière de l'après-midi, nous étions en train de faire nos ablutions. Comme nous nous contentions de frotter légèrement nos pieds, il nous cria de sa voix la plus forte : "Que les talons redoutent le feu de l'Enfer !" Il répéta ces mots deux ou trois fois. CHAPITRE XXXI. 1. Abou-Mousa-El-Ach'ari a dit : "L'Envoyé de Dieu a dit : "Trois personnes auront une double part de récompense : l'homme qui parmi les gens du Livre (selon les musulmans, la venue de Mohamed avait été annoncée dans les évangiles. Il s'agit ici du chrétien qui, tout en conservant sa foi, croit à la mission du Prophète. Si l'on s'en tenait à la lettre du texte il s'appliquerait aussi aux Juifs.) aura cru en son prophète et en Mohamed ; l'esclave en possession de maître qui remplira ses devoirs envers Sieu et envers ses maîtres. Enfin l'homme qui, possédant une femme esclave, l'élève, lui donne une bonne éducation, lui enseigne avec soin tous ses devoirs religieux, puis l'affranchit et l'épouse, aura aussi double récompense. 'آmir a ajouté : "Nous te donnons ce Hadiths sans rien exiger en retour pour notre peine alors que pour d'autres, de moindre importance, on faisait (exprès) le voyage de Médine." CHAPITRE XXXII. 1. Ayyoub rapporte que 'Atâ a dit : "J'ai entendu Ibn 'Abbâs certifier Selon Isma'îl ce serait Ibn 'Abbâs qui aurait dit qu'il certifiait. CHAPITRE XXXIII. 1. Abou Hourayra a dit : "Je dis un jour : "ش Envoyé de Dieu, qui, parmi les
hommes, sera le plus favorisé de ton intercession au jour du Jugement dernier ?
CHAPITRE XXXIV. 1. 'Abdallah-ben-'Amr-ben-El-'آs rapporte qu'il a entendu l'Envoyé de Dieu dire : "Dieu ne fera pas disparaître la science en l'enlevant directement aux hommes, mais il la fera disparaître en faisant disparaître les savants, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un. Alors les hommes prendront pour chefs des ignorants qui, interrogés, répondront sans la moindre science, s'égarant eux-mêmes ainsi et égarant les autres. CHAPITRE XXXV. 1. Ibn-Abou-Molaïka rapporte que 'Aïcha, la femme du Prophète, n'entendait
jamais une chose qu'elle ne comprenanit pas sans revenir à la charge auprès du
Prophète jusqu'à ce qu'elle l'eût bien saisie. Or le Prophète avait dit :
"Quiconque aura des comptes à rendre sera châtié. CHAPITRE XXXVI. 1. Selon Abou-Sa'îd-El-Khodri, les femmes dirent un jour au Prophète : "Les
hommes on l'avantage sur nous auprès de toi. Réserve-nous donc un jour à ton
choix." Le Prophète leur assigna un jour, alla les trouver, leur fit un sermon
et leur prescrivit certaines choses. Parmi les paroles qu'il leur dit se
trouvaient celles-ci : "Aucune femme d'entre vous ne présentera trois enfants à
elle sans qu'une barrière soit interposée entre elle et l'enfer. 2. D'après Abou Hourayra, le Prophète aurait dit : "Trois enfants n'ayant pas atteint l'âge de discernement." CHAPITRE XXXVII. 1. Ibn-Choraïh rapporte qu'il dit à 'Amr-ben-Sa'îd tandis que ce dernier envoyait des troupes vers la Mecque : "ش Emir m'autorises-tu à te rapporter des paroles que l'Envoyé de Dieu prononça le lendemain du jour de la prise de la Mecque. Mes oreilles ont entendu ce discours, mon coeur l'a retenu et mes yeux ont vu le Prophète lorsqu'il les prononça. Après avoir loué Dieu et proclamé ses mérites, voici ce qu'il dit : "Dieu a rendu la Mecque sacrée car les hommes ne lui avaient point donné ce caractère. Il n'est permis à aucun homme qui croit en Dieu et au Jour dernier de répandre le sang dans son enceinte, ni de saper un de ses arbres. Si quelqu'un le tolérait, parce que l'Envoyé de DIeu a livré combat dans cette ville, dites : "Dieu a donné au Prophète une permission qu'il ne vous a pas concédée." Au reste Dieu n'a accordé cette autorisation que pour une heure dans un seul jour. Aujourd'hui la Mecque a recouvré son caractère sacré qu'elle avait hier. Que celui qui est présent transmette ce s paroles à celui qui est absent." On dit à Abou-Choraïh : "Que répondit alors 'Amr-ben-Sa'îd ? 2. D'après Abou-Bekra, comme on rappelait que le Prophète avait dit : "Votre
sang et vos richesses", CHAPITRE XXXVIII. 1. 'Ali a dit : L'Envoyé de Dieu a dit : "Ne mentez pas à mon sujet ! Certes que quiconque mentira à mon sujet entre en enfer". 2. 'Abdallah-ben-Ez-Zobaïr a dit : "Je dis un jour à mon père : "Je ne
t'entends jamais rien rapporter de l'Envoyé de DIeu comme un tel et un tel. 3. Anas a dit : "Ce qui m'empêche de vous rapporter de nombreuses traditions, c'est que le Prophète a dit : "Que quiconque mentira intentionnellement sur mon compte, aille prendre place en Enfer !" 4. Salama-ben-El-Akwa' a dit : "J'ai entendu le Prophète s'exprimer ainsi : "Que celui qui me fera dire ce que je n'ai pas dit, aille prendre place en Enfer !" 5. Selon Abou Hourayra le Prophète a dit : "Faites usage pour vous de mon nom, mais ne prenez pas mon surnom. Quiconque me voit en songe m'a vu en réalité, car le diable ne saurait imiter ma forme extérieure. Que quiconque ment intentionnellement à mon sujet aille prendre place en Enfer !" CHAPITRE XXXIX. 1. Abou-Djohaïfa a dit : "Comme je demandais à 'Ali s'il y avait chez eux un (recueil) écrit, il me répondit : "Non, nous n'avons rien (d'écrit) autre que le Livre de Dieu ou la compréhension qui en a été donnée à tout homme musulman, ou encore ce qui est inscrit sur feuillet. 2. Selon Abou Hourayra, l'année de la prise de la Mecque, les Khozâ'a avaient tué un homme des Bénou-Leïts pour venger le meurtre de l'un des leurs. Informé
de ce fait, le Prophète enfourcha sa monture et vint leur adresser le discours
suivant : "Dieu a interdit à la Mecque l'accès de l'éléphant se faire abandonner le coupable." Un homme du Yémen vint alors et dit : "ش Envoyé de Dieu, mets cela par écrit
pour moi. 3. Abou Hourayra a dit : "Personne, parmi les compagnons du Prophète, ne possède plus de tradition à son sujet que moi. Il faut toutefois faire une exception pour 'Abdallah-ben-'Amr qui, lui, les mettait par écrit ce que je ne faisais pas moi." 4. Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus
vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par
écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! CHAPITRE XL. 1. Omm-Salma a dit : "Une certaine nuit le Prophète se réveilla et dit. "Gloire à Dieu ! que de tourments ont été envoyés (du ciel) cette nuit, mais aussi que de trésors (de miséricordes) ont été ouverts ! Réveillez les habitants de ces demeures (les femmes du Prophète), car plus d'une femme bien vêtue en ce monde se trouvera nue dans l'autre." CHAPITRE XLI. 1. 'Abdallah-ben-'Omar a dit : "Vers la fin de sa vie le Prophète, ayant fait avec nous la prière du soir, se leva après avoir achevé la salutation finale et dit : "Vous voyez bien cette nuit-ci. Eh ! bien, dans cent ans à pareille heure, il ne restera plus à la surface de la terre aucun de ceux qui y sont aujourd'hui." 2. Ibn 'Abbâs a dit : "Je passais la nuit dans la maison de ma tante
maternelle, MAïmouna-ben-El-Hârits, femme du Prophète, une fois où c'était son
tour de le recevoir. Après avoir fait la prière du soir, le Prophète se rendit
dans son appartement, il pria quatre reka', puis dormit et se leva ensuite en
disant : "Le cher enfant dort" CHAPITRE XLII. 1. Abou Hourayra a dit : "Les gens répètent que Abou Hourayra sait de nombreuses traditions. Eh ! bien, s'il n'y avait à ce sujet deux versets du Coran je ne rapporterais pas une seule tradition". Et alors Abou Hourayra récitait : "Certes ceux qui dissimulent les preuves et l'orthodoxie que nous avons révélées...." jusqu'à ces mots : le miséricordieux" (sourate II, versets 154 et 155). Tandis, ajouta Abou Hourayra, que nos frères parmi les Mohâdjir s'occupaient de conclure des affaires sur les marchés, que nos frères parmi les Ansâr donnaient tous leurs soins à l'entretien de leurs biens (autrement dit, les Mohâdjir se livraient au commerce tandis que les Ansâr s'adonnaient à l'agriculture), moi, Abou Hourayra, je m'attachais à la personne du Prophète, me contentant ainsi de rassasier ma faim (Abou Hourayra avait renoncé au commerce et à l'agriculture pour ne point quitter un seul instant la personne du Prophète. Il vivait de la charité du Prophète.) ; aussi ai-je été témoin de choses qu'ils n'ont pas vues et ai-je retenu dans ma mémoire des faits dont ils n'ont gardé aucun souvenir." 2. Abou Hourayra a tenu le propos suivant : "Je dis : "ش Envoyé de Dieu,
j'entends de ta bouche de nombreux enseignements que j'oublie par la suite. 3. Ibn-Abou-Fodaïk rapporte ce hadiths avec cette variante qu'il puisa avec sa main "dans lui" (le manteau). 4. Abou Hourayra a dit : "J'ai recueilli de l'Envoyé de Dieu deux séries de hadiths : l'une, je l'ai répandue (parmi les hommes) ; l'autre, je ne l'ai pas divulguée, sinon on m'aurait coupé le gorge (Les commentateurs ne sont pas d'accord sur la nature de cette seconde série : suivant les uns il s'agirait de doctrines ésotériques : suivant d'autres il faudrait entendre des hadiths contenant des allusions blessantes pour certaines personnalités.). CHAPITRE XLIII. 1. D'après Djarîr, au cours du pélerinage d'adieu, le Prophète lui a dit : "Demande aux gens de faire silence." Ensuite le Prophète ajouta : "Gardez-vous, après ma mort, d'agir en infidèles en attentant mutuellement à vos vies." CHAPITRE XLIV. 1. Sa'îd-ben-Djobaïr a dit : "Je dis un jour à Ibn 'Abbâs : "Naouf-El-Bikâli
assure que Mousa (Le compagnon de Al-Khadir) n'est pas Moïse des Bénou-Israël,
mais un autre Mousa. 2. Obayy-ben-Ka'b rapporte que le Prophète a dit : "Le Prophète Moïse
prêchant aux Bénou-Israël, quelqu'un lui demanda : "Qui est le plus instruit des
hommes ? Dieu reprocha alors à Moïse de ne point lui avoir reporté toute science ;
puis il lui fit la révélation suivante : "Certes un de mes adorateurs qui se
trouve au confluent des deux mers est plus instruit que toi. "Seigneur, s'écria
Moïse, comment pourrai-je rencontrer ce personnage ? fixé par Dieu. Le serviteur dit alors : "Imagine-toi que lorsque nous nous
sommes arrêtés sur le rocher j'ai oublié le poisson. "Ils revinrent exactement sur leurs pas et, arrivés au rocher, ils aperçurent
un homme drapé dans son manteau "Ils continuèrent ensemble leur route en marchant le long du rivage de la
mer, n'ayant pas de navire à leur disposition, lorsqu'un bateau passa près
d'eux. Ils entrèrent en pourparlers avec les marins de ce navire pour qu'ils les
prissent à leur bord. Ceux-ci reconnaissant Al-Khadir les embarquèrent sans leur
demander de nolis. Tout à coup un moineau vint se poser sur le bord du navire et
piqua son bec à une ou deux reprises dans la mer. "ش Moïse, dit alors Al-Khadir,
toute science et la mienne n'ont pas plus amoindri la masse de la science de
Dieu que la mer n'a été diminuée par la goutte d'eau puisée par le bec de ce
moineau." Alors, de propos délibéré, Al-Khadir prit une des planches du navire,
l'arracha. "Comment, dit Moïse, voici des gens qui nous ont embarqués sans
demander nolis et, de propos délibéré, tu lacères leur navire pour noyer son
équipage !" de cette infraction, mais ne m'impose pas une tâche au-dessus de ma force." Telle fut la première infraction de Moïse à sa promesse d'être patient. "Continuant leur route, les voyageurs rencontrèrent un jeune garçon qui
jouait avec des enfants de son âge. Al-Khadir lui saisissant la tête par le
sommet l'arracha du corps. "Quoi ! exclama Moïse, tu tues un être innocent
d'avoir attenté à la vie d'autrui. Le Prophète a dit : "Dieu fasse miséricorde à Moïse ! Comme nous aurions aimé qu'il eût eu assez de patience en sorte qu'il eût pu nous raconter d'autres de leurs aventures." CHAPITRE XLV. 1. Abou-Mousa a dit : "Un homme vint trouver le Prophète et lui dit : "ش
Envoyé de Dieu, qu'est-ce que combattre dans la voie de Dieu ? Chez nous chacun
combat ou par l'effet de la colère ou pour la défense des siens." Le Prophète
leva alors la tête vers cet homme, CHAPITRE XLVI. 1. 'Abdallah-ben-'Amr a dit : "Au moment du jet des pierres j'ai vu le
Prophète consulté par les fidèles. Un homme lui dit : "ش Envoyé de DIeu, j'ai
immolé une victime avant de faire le jet. CHAPITRE XLVII. 1. 'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : Tandis que je me promenais dans le quartier de Kharib à Médine, en compagnie du Prophète qui s'appuyait sur un bâton de palmier, nous passâmes auprès d'un petit groupe de Juifs. Un de ces Juifs dit à son voisin : "Interroge-le au sujet de l'âme ! El-A'mech a dit : "Telle est la lecture que nous suivons." CHAPITRE XLVIII. 1. Al-Aswad a dit : "Ibn-Ez-Zobaïr me disait : "'Aïcha a eu de nombreux entretiens secrets avec toi. Que t'a-t-elle rapporté au sujet de la Ka'ba ?" Je lui dis : 'Aïcha me dit un jour : Le Prophète m'a dit : "ش 'Aïcha, si ce n'était que ton peuple à une date encore récente CHAPITRE XLIX. 1. Anas ibn Mâlik a enseigné ce qui suit : "Sur un même bât Mo'âd-ben-Djabal était assis en croupe derrière le Prophète. Celui-ci dit : "ش Mo'ad-ben-Djabal.
2. Anas a dit : "On m'a rapporté que le Prophète dit à Mo'âd : "Quiconque reconnaîtra Dieu, sans lui avoir associé aucun être, entrera dans le Paradis. CHAPITRE L. 1. Omm-Salma a dit : "Omm-Solaïm vint trouver l'Envoyé de Dieu et lui dit :
"ش Envoyé de Dieu, Dieu n'a pas honte de la vérité. Eh bien ! la femme doit-elle se laver quand elle a eu un songe érotique ? 2. D'après 'Abdallah-ben-'Omar l'Envoyé de Dieu a dit : "Il y a parmi les
arbres un arbre qui ne perd jamais ses feuilles et cet arbre est l'image du
musulman. Enseignez-moi quel est cet arbre. Les fidèles pensèrent à divers
arbres de la campagne. Mon impression personnelle fut qu'il s'agissait du
palmier, mais j'étais honteux (de le dire). "ش Envoyé de Dieu, demandèrent les
fidèles, indique-nous cet arbre. CHAPITRE LI. 1. 'Ali a dit : "J'étais affligé de suintements érotiques. Je priai Al-Miqdâd d'interroger le Prophète à ce sujet. A la question qui lui fut ainsi posée le Prophète répondit : "Il y a lieu alors à ablutions." CHAPITRE LII. 1. D'après 'Abdallah-ben-'Omar : "Un homme se leva dans la mosquée et dit :
"ô Envoyé de Dieu, à partir de quel endroit nous ordonnes-tu de nous mettre en
état d'ihrâm ? CHAPITRE LIII. 1. D'après Ibn 'Omar : "Un homme interrogea le Prophète pour savoir ce que le fidèle en état d'ihrâm devait vêtir. "Il ne doit porter, répondit le Prophète, ni chemise, ni turban, ni pantalon, ni burnous, ni vêtement touché par le ouars (plante tinctoriale qui donne une couleur jaune.) ou le safran. S'il ne peut se procurer de sandales, qu'il chausse des bottines, mais qu'il les coupe de façon à ce qu'elles s'arrêtent au-dessous des chevilles." |
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