Exégèse de la sourate 85 : Les constellations | Islamopédie
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1 : Prologue

2 : La vache

3 : La famille d'Imran

4 : Les femmes

5 : La table servie

6 : Les bestiaux

7 : Al-A'raf

8 : Le butin

9 : Le repentir

10 : Jonas

11 : Houd

12 : Joseph

13 : Le tonnerre

14 : Abraham

15 : Al-Hijr

16 : Les abeilles

17 : Le voyage nocturne

18 : La caverne

19 : Marie

20 : Tâ-Hâ

21 : Les Prophètes

22 : Le pèlerinage

23 : Les croyants

24 : La lumière

25 : Le discernement

26 : Les poètes

27 : Les fourmis

28 : Le récit

29 : L'araignée

30 : Les romains

31 : Louqman

32 : La prosternation

33 : Les coalisés

34 : Saba

35 : Le Créateur

36 : Ya-Sin

37 : Les rangées

38 : Sad

39 : Les groupes

40 : Le Pardonneur

41 : Les versets détaillés

42 : La consultation

43 : L'ornement

44 : La fumée

45 : L'agenouillée

46 : Al-Ahqaf

47 : Mouhammad

48 : La victoire éclatante

49 : Les appartements

50 : Qaf

51 : Qui éparpillent

52 : At-Tour

53 : L'étoile

54 : La lune

55 : Le Tout Miséricordieux

56 : L'événement

57 : Le fer

58 : La discussion

59 : L'exode

60 : L'éprouvée

61 : Le rang

62 : Le vendredi

63 : Les hypocrites

64 : La grande perte

65 : Le divorce

66 : L'interdiction

67 : La royauté

68 : La plume

69 : Celle qui montre la vérité

70 : Les voies d'ascension

71 : Noé

72 : Les djinns

73 : L'enveloppé

74 : Le revêtu d'un manteau

75 : La Résurrection

76 : L'homme

77 : Les envoyés

78 : La nouvelle

79 : Les anges qui arrachent les âmes

80 : Il s'est renfrogné

81 : L'obscurcissement

82 : La rupture

83 : Les fraudeurs

84 : La déchirure

85 : Les constellations

86 : L'astre nocturne

87 : Le Très-Haut

88 : L'enveloppante

89 : L'aube

90 : La cité

91 : Le soleil

92 : La nuit

93 : Le jour montant

94 : L'ouverture

95 : Le figuier

96 : L'adhérence

97 : La destinée

98 : La preuve

99 : La secousse

100 : Les coursiers

101 : Le fracas

102 : La course aux richesses

103 : Le temps

104 : Les calomniateurs

105 : L'éléphant

106 : Les qouraychites

107 : L'ustensile

108 : L'abondance

109 : Les infidèles

110 : Les secours

111 : Les fibres

112 : Le monothéisme pur

113 : L'aube naissante

114 : Les hommes
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Exégèse de la sourate 85 : Les constellations
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4~9. Périssent les gens de l'Oukhdoud, par le feu plein de combustible, cependant qu'ils étaient assis tout autour, ils étaient ainsi témoins de ce qu'ils faisaient des croyants, à qui ils ne leur reprochaient que d'avoir cru en Dieu, le Puissant, le Digne de louange, Auquel appartient la royauté des cieux et de la terre. Dieu est témoin de toute chose.

    D'après Chou'ayb (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Jadis vivait un roi qui avait un sorcier. Quand le sorcier se sentit vieillir, il dit au roi : "Me voilà maintenant âgé. Envoie-moi donc un jeune homme pour que je lui enseigne la magie".
    Il lui envoya un jeune homme. Sur son chemin vers le sorcier, le jeune homme rencontra un moine. Il s'assit auprès de lui et écouta ses paroles qui lui plurent. Il faisait ainsi chaque fois qu'il se rendait chez le sorcier. Quand il arrivait auprès du sorcier, ce dernier le frappait pour son retard. Il s'en plaignit au moine qui lui dit : "Quand tu as peur de la colère du sorcier, dis lui : "J'ai été retenu par ma famille" et quand tu crains la colère de la famille, dis lui : "J'ai été retenu par le sorcier".
    Entre-temps, voilà qu'une bête énorme interdit le passage aux gens. Le jeune homme dit : "Aujourd'hui je vais savoir qui du sorcier ou du moine à la plus grande valeur".
    Il prit une pierre et dit : "Seigneur Dieu! Si l'œuvre du moine T'est préférable à celle du sorcier, tue cette bête afin de permettre aux gens de passer".
    Il la frappa alors avec la pierre et la tua sur le coup. Les gens eurent ainsi la voie libre. Il vint en informer le moine qui lui dit : "Mon petit, tu es devenu maintenant plus fort que moi puisque tu es arrivé à ce miracle. C'est pourquoi tu vas certainement être mis à l'épreuve. S'il en est ainsi, ne dis à personne où je suis".
    Ainsi donc le jeune homme en arriva à guérir l'aveugle de naissance et le lépreux. Il guérissait les gens de la plupart de leurs maladies. L'un des courtisans du roi qui était aveugle en entendit parler et se rendit auprès de lui avec de nombreux cadeaux. Il lui dit : Tout ce que tu vois là est à toi si tu arrives à me guérir".
    Le jeune homme lui dit : "Je ne guéris personne moi-même mais c'est uniquement Dieu (le Très-Haut) qui guérit. Si tu crois en Dieu (le Très-Haut), je Le prierai et Il te guérira". Le courtisan crut en Dieu et Dieu le guérit. Il se rendit chez le roi et s'assit près de lui comme il en avait coutume.
    Le roi lui demanda : "Qui donc t'a rendu la vue?".
    Il dit : "Mon Seigneur et Maître".
    Il lui dit : "Est-ce que tu as un Seigneur autre que moi?".
    Il dit : "Mon Seigneur et le tien est Dieu".
    Le roi le jeta en prison et ne cessa pas de le torturer jusqu'à ce qu'il dénonçât le jeune homme. On fit alors venir le jeune homme et le roi lui dit : "Mon petit, te voilà arrivé à guérir avec ta magie l'aveugle-né et le lépreux et à faire telle et telle chose".
    Le jeune homme lui dit : "Je ne guérit personne mais c'est Dieu (le Très-Haut) seul qui guérit".
    Il le jeta donc en prison et ne cessa de le torturer jusqu'à ce qu'il dénonçât le moine. On fit venir le moine et on lui dit : "Renie ta foi!" et il refusa de le faire. On ordonna d'apporter une scie qu'on lui plaça sur la raie de ses cheveux. On lui coupa ensuite la tête qui tomba en deux morceaux.
    On fit alors venir le courtisan et on lui dit : "Renie ta foi!" mais il refusa. On lui plaça la scie sur la raie de ses cheveux et on lui coupa la tête qui tomba en deux morceaux.
    On fit enfin venir le jeune homme et on lui dit : "Renie ta foi!" Mais il refusa. Le roi le jeta à quelques-uns de sa suite et leur dit : "Amenez-le à telle montagne et escaladez-la avec lui. Une fois parvenue à son sommet, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le du haut de la montagne. Ils le prirent donc avec eux et escaladèrent la montagne. Il dit : "Seigneur Dieu! Sauve-moi d'eux par ce que Tu veux!".
    La montagne se mit alors à branler. Ils tombèrent dans le vide et il vint dire au roi : "Dieu m'a sauvé d'eux".
    Le roi le jeta à des gens de sa suite et leur dit : "Allez avec lui et mettez-le dans une grande barque. Une fois arrivés au large, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le à la mer".
    Ils partirent avec lui et, une fois en pleine mer, il dit : "Seigneur Dieu! Sauve-moi d'eux avec ce que Tu veux!".
    La barque se retourna et ils se noyèrent. Il vint en marchant (sur l'eau) jusqu'au roi qui lui dit : "qu'ont fait tes compagnons?".
    Il lui dit : "Dieu m'a sauvé d'eux".
    Il dit alors au roi : "Jamais tu ne pourras me tuer si tu ne fais pas ce que je vais t'ordonner de faire.
    "M'ordonner quoi?" demanda le roi.
    "Tu rassembles ton peuple sur un même plateau puis tu me crucifie sur le tronc d'un palmier. Tu prends alors une flèche de mon carquois, tu places la flèche au milieu de la corde de l'arc et tu dis : "Au nom de Dieu, Seigneur et Maître de ce jeune homme", tu me tires alors la flèche et si, tu fais tout cela, tu me tueras sûrement".
    Il rassembla donc les gens sur un même plateau, crucifia le jeune homme sur le tronc d'un palmier, prit une flèche de son carquois et la plaça au milieu de la corde de l'arc. Puis il dit : "Au nom de Dieu, Seigneur et Maître du jeune homme!".
    Il tira alors la flèche qui alla se planter dans sa tempe. Le jeune homme porta la main à sa tempe et mourut sur le coup. Les gens dirent alors : "Nous croyons au Seigneur et Maître du jeune homme".
    On vint dire au roi : "Que dis-tu de ce que tu craignais? Par Dieu, te voilà donc atteint de l'objet de la crainte et voilà que ton peuple à cru en Dieu".
    Il ordonna de creuser des fossés à l'entrée de chaque route. On les creusa et on y alluma le feu.
    Le roi dit : "Jetez-y tous ceux qui ne veulent pas renier leur foi".
    C'est ce qu'ils firent jusqu'à ce que vint une femme avec son petit. Elle eut peur et refusa de se jeter dans le feu. Son enfant lui dit : "Mère! Patiente car tu es sur la juste voie""
    . (Mouslim)




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