Exégèse de la sourate 50 : Qâf
(
Accueil > Coran > Exégèse) 19. L'agonie de la mort fait apparaître la vérité : "Voilà ce dont tu t'écartais".
Alors qu'Abou Bakr (que Dieu l'agrée) agonisait il se découvrit le visage et dit à sa fille 'Aicha (que Dieu l'agrée) qui était affligée : "Ne sois pas dans cet état mais récite plutôt : {L'agonie de la mort fait apparaître la vérité : "Voilà ce dont tu t'écartais".} (50/19)
Abou Bakr dit ensuite : "Prenez ces deux habits, lavez les, et utilisez les pour mon linceul ; car les vivants ont plus besoin du neuf que le mort !"
27. Son camarade dira : "Seigneur, ce n'est pas moi qui l'ai fait transgresser; mais il était déjà dans un profond égarement".
Son camarade
D'après Ibn Abi Daoud, d'après Abi Al djaouza qui dit : Lorsque j'ai décidé de divorcer, j'ai emmené ma femme chez elle. Après j'ai décidé de la faire revenir par un vendredi sans parler à personne. Lorsque elle a été en ma présence elle me dit : Tu veux me faire revenir le vendredi.
Etonné il lui dit : Je n'ai parlé à personne.
Puis elle lui raconta ce que dit le compagnon du prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) Ibn Abbas que la pensée d'un homme est racontée à celle d'un autre par le "camarade", de ce fait le secret sort.
On apporta à Al hajjaj un homme accusé de sorcellerie. Il lui dit :es-tu un sorcier?
L'autre dit : Non.
Al-Hajjaj prend une poignée de cailloux et les compta puis il lui dit : Combien j'ai de cailloux dans la main?
L'autre lui donna le nombre exact.
Al-Hajjâj prend une autre poignée sans la compter et lui combien y a t il de cailloux?
Il répondit : je ne sais pas.
Al-Hajjâj lui demanda combien la première fois tu as su et la deuxième fois non.
Il répondit : La première fois ton "camarade" l'a dit à mon "camarade". Mais la deuxième fois ton "camarade" ne le savait pas.
35. Il y aura là pour eux tout ce qu'ils voudront. Et auprès de Nous il y a davantage encore.
Le surplus en question ici est le regard jeté sur le visage de Dieu le Puissant et Majestueux. C'est l'explication donnée par 'Ali et Anas Ibn Malik (que Dieu agrée le père et le fils).
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