La croyance Ach'arite - العقيدة الأشعرية | Islamopédie
Accueil > Croyance > Dieu

Preuves de Son existence

< Debat actuel

< Sainte nature

< Pas de créature sans Créateur

< Pas de gestion sans Gestionnaire

< Pas de loi sans Législateur

< Pas de mouvement sans force

< Pas d'effet sans cause

< Réfutation de la théorie de Darwin

Unicité de la Seigneurie

< Le Créateur

< Le Suffisant à Lui-même

< Le Souverain

< Celui qui subsiste par Lui-même

< Le Fort

< Le Grand Créateur

< Le Maître

Le Grand Pourvoyeur

< L'Inébranlable

< Le Formateur

< Celui qui donne un commencement à toute chose

< Gérance

Unicité de l'adoration

< Introduction

< Alliance et le désavoeu

< Jugement

< Amulettes

< Médiation

< Bénédiction

< Crainte

< Serment

< Aide et secours

< Allah

< Le Digne de louange

< Le Pur

< Le Tout Affectueux

< Le Tout Glorieux

< Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons

Unicité des noms et attributs

< Importance

< Transcendance

Trône et Siège

< Croyance Ach'arite

Tout Miséricordieux

Très Miséricordieux

Le Tout Puissant

Le Sage

L'omniscient

L'Audient

Le Pardonneur

Le Repentant

Le Très Haut

Le Très Grand

Le Parfaitement Connaisseur

L'Unique

Le Dominateur Suprême

Le Vivant

Le Grand

Le Vrai

Le Clairvoyant

Le Grand Donateur

Le Grand Pardonneur

Le Compatissant

< Le Très Elevé

< Le Sublime

< L'Omnipotent

< Le Grand Juge

< Le Charitable

< Le Premier

< Le Dernier
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

La croyance Ach'arite - العقيدة الأشعرية
(Accueil > Croyance > Dieu)

Al-Boûti (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Les ach'arites sont appelés d'après le nom de l'Imâm 'Alî Ibn Ismâ'îl Abou Al-Hasan Al-ach'arî, et les mâturîdites d'après l'Imâm Abou Mansûr Al-Mâturîdî. Les deux hommes sont des figures saillantes parmi nos pieux prédécesseurs qui ont fait triomphé la croyance du salaf, Ahl As-Sunnah wal-Jamâ'a. Aucun des deux n'a inventé une nouvelle croyance, ni une nouvelle école religieuse".

La croyance ach'arite recours à une interprétation des attributs de Dieu

An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit de la méthodologie des pieux prédécesseurs : "Elle consiste à ne pas aborder le sens. Ils disent plutôt : "Nous devons y croire et nous devons croire en un sens digne de la Noblesse et de la Majesté de Dieu, en croyant fermement que rien et nul n'est comme Dieu - Exalté soit-Il - et en excluant au sujet de Dieu le fait de prendre une forme corporelle, de se déplacer, d'être dans une direction, ou d'avoir quelque attribut similaire à celui des créatures". Cette méthodologie est aussi la méthodologie de certains théologiens; c'est la méthodologie retenue par certains de leurs érudits, et c'est l'opinion la plus prudente".
Puis il dit de la méthodologie du suiveur : "C'est la méthodologie de la plupart des théologiens. Ces hadîths sont interprétés d'une façon digne, selon leur contexte. Pourront les interpréter ceux qui ont la compétence pour cela, à savoir un savant qui a une solide connaissance de la langue arabe, ainsi que des règles des fondements et celles des branches dérivées, expérimenté en matière de science". (Commentaire de Sahîh Mouslim - Kitâb Al-Imân)

Ainsi en est-il par exemple de At-Tirmidhî, qui, commentant le Hadîth "Dieu est entre vous et le sommet de vos palanquins", précise que "c'est Sa Connaissance et Sa Puissance" qui sont omniprésentes. (Sunan At-Tirmidhî, commentaire du Hadîth n° 3461)

Des personnalités de l'école Ach'arite

Ibn Rouchd (que Dieu lui fasse miséricorde) fut interrogé au sujet de certains savants ach'arîs (Abou Al-Hasan Al-ach'arî, Abou Ishâq Al-Isfarayînî, Abou Bakr Al-Bâqillânî, Abou Bakr Ibn Fôrak, Abou Al-Ma'âlî, et leurs semblables), de ceux qui les dénigrent ou les insultent, et de ceux qui insultent les ach'arîs, les déclarent mécréants et déviantsâ" Sa réponse fut : "J'ai parcouru, puisse Dieu nous protéger ainsi que toi, ta question et j'ai examiné le nom des savants que tu as mentionnés. Il s'agit d'Imâms du bien et de la guidance. Ils sont du nombre des savants à prendre comme modèle, car ils ont donné la victoire à la charî'a et réfuté les fausses allégations des gens de la déviance et de l'égarement. Ils ont résolu les questions problématiques et exposé les croyances auxquelles il convient d'adhérer. Par leur connaissance des fondements des religions, ce sont les véritables savants ; car ils savent ce qui est nécessaire, admissible et impossible au sujet de Dieu et on ne peut connaître les branches de la religion, sans en connaître les fondements. Il convient donc de reconnaître leurs mérites et leur prééminence. Ce sont ceux dont le Messager de Dieu – paix et bénédiction de Dieu sur lui – dit : "De chaque génération, les justes porteront cette science la débarrassant de la falsification des immodérés, des fausses allégations des gens du faux, et l'interprétation des ignorants." Ne les accuse d'ignorance et d'égarement qu'un idiot ignorant, ou innovateur dévoyé s'écartant de la vérité. Ne les insulte et ne les calomnie qu'un pervers, et Dieu – Exalté soit-Il – dit : "Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu'ils l'aient mérité, se chargent d'une calomnie et d'un péché évident." [â"]".

Al-Qaradâwi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Ainsi les mâlékites et les châfi'ites sont-ils ach'arites et les hanafites sont mâtûridites. De même, les universités islamiques dans le monde musulman sont soit ach'arites soit mâtûrîdites : Al-Azhar en Egypte, Az-Zaytoûna en Tunisie, Al-Qarawiyyûn au Maroc, Déoband en Inde ainsi que d'autres institutions et universités religieuses [...] Tous nos savants et nos grands imâms en faisaient partie : Al-Bâqillânî, Al-Isfarâyînî, l'Imâm des deux Sanctuaires Al-Juwaynî, Abou Hâmid Al-Ghazâlî, Al-Fakhr Ar-Râzî, Al-Baydâwî, Al-Âmidî, Ach-Chahrastânî, Al-Baghdâdî, Ibn Abd As-Salâm, Ibn Daqîq Al-'Id, Ibn Sayyid An-Nâs, Al-Bulqînî, Al-'Irâqî, An-Nawawî, Ar-Râfi'î, Ibn Hajar Al-'Asqalânî, As-Suyûtî ; et dans le Maghreb : At-Tartûshî, Al-Mâziri, Al-Bâjî, Ibn Rushd l'aïeul, Ibn Al-'Arabî, Al-Qâdî 'Iyâd, Al-Qourtoubî, Al-Qarâfî, Ach-Châtibî et d'autres. Et parmi les hanafites, il y a Al-Karkhî, Al-Jassâs, Ad-Dabbûsî, As-Sarakhsî (ou As-Sarkhasî), As-Samarqandî, Al-Kâsânî, Ibn Al-Humâm, Ibn Nujaym, At-Taftazânî, Al-Bazdawî et d'autres".

Exemples d'interprétations de certaines qualités

    L'établissement - الاستواء

    Ja'far As-Sâdiq (sur lui la paix) : "Quiconque prétend que Dieu est dans quelque chose, ou bien (qu'Il émane) d'une chose, ou bien (qu'Il est) sur une chose, alors il aura commis un acte d'associationnisme. S'Il était dans une chose, Il serait circonscrit. S'Il était sur quelque chose, Il serait porté. Et s'Il (émanait) d'une chose, Il aurait un début".

    Abou Hanifa (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "S'il avait été dans un endroit et avait eu besoin de s'asseoir et de se reposer avant de créer le trône, alors la question "Où était Allah ?" se serait appliquée à lui, ce qui est impossible. Nous affirmons qu'Allah est établi (istawa) sur le trône sans avoir besoin (haja) de celui-ci, et sans installation (istiqrar) au dessus de celui-ci, car Il est Celui qui préserve le Trône et les autres [créatures] sans avoir besoin d'aucune d'entre elles" (Wasiyyat al-imam al-a'zam p.10)

    Abou Hanifa (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Allah n'a aucune limite, ni aucun rivale. Celui qui dit : "Je ne sais pas si mon seigneur est dans les cieux ou sur la terre" est un mécréant, et celui qui dit : "Il est sur le trône, et je ne sais pas si le trône est dans le ciel ou sur la terre," est également un mécréant"
    L'imam Abou Mansur al-Maturidi a commenté ceci comme signifiant : "La raison est que par de tels mots il suggère un endroit pour Allah et c'est de l'idolâtrie" (Charh al-Fiqh al-akbar)

    al-Yafi'i (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "L'interprétation de l'istiwa comme signifant qu'Allah se tourne vers un ordre particulier concernant le trône, n'est pas forcée, et c'est l'explication de l'Imam Soufyan at-Thawri, qui a pris comme preuve corroborante le verset : {Ensuite, Il s'est tourné (istawa) vers le ciel alors qu'il n'était que fumée} (41/11)" (Marham al-'ilal al-mu'dila p.245)

    Ach-Chafi'i (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Quiconque dit : {Le Tout Miséricordieux S'est établi "Istawa" sur le Trône.} (20/5), on lui répond : Ce verset est un des versets ambiguës concernant lequel on est embarassé de donner une réponse, et on dit la même chose concernant les versets similaires" (al-Fiqh al-akbar p.17)

    Al-Jouwayni (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "On doit prendre le soin de montrer aux vulgaires anthropomorphistes les versets sur lesquels ils pratiquent le tawil. De sorte que lorsqu'ils invoquent comme preuve de leur croyance en l'installation (istiqrar) d'Allah, le sens apparent [du verset] [ le Tout-Miséricordieux s'est établi sur le Trône ] (sourate 20:4), demandez-leur le sens de [ et Il est avec vous où que vous soyez ] (sourate 57:4). S'ils prennent ce dernier selon son sens apparent également, alors ils annulent le sens apparent qu'ils affirment concernant Son établissement sur le Trône, et ils proclament également le déshonneur de leur croyance aux yeux de toute personne raisonnable ; cependant, s'ils le comprennent comme se rapportant au fait qu'Il nous cerne de par Sa science, alors ils ont appliqué le tawil, et il ne nous est plus interdit de faire la même chose en interprétant Son établissement comme "le fait de soumettre" (qahara) et "de régner sur" (ghalaba), comme cela est autorisé par la langue arabe. D'ailleurs, l'istiwa dans le sens d'istiqrar, ou d'installation, présuppose un état antérieur de perturbation, et croire ceci est de la mécréance". (al-Irshad, cité par al-Yafi'i dans son Kitab marham al-'ilal al-mu'dila)

    Al Jouwayni (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "S'ils disent : Pourquoi ne laissez-vous pas passer le verset selon son sens apparent sans l'interpréter, et ne dîtes-vous pas seulement qu'il fait partie des mutashabihat dont la signification est connue que d'Allah ? Nous disons : Si l'interpellateur veut laisser passer istiwa selon le sens apparent qu'il suggère généralement, qui est l'établissement physique, alors un tel sens nous conduit à l'anthropomorphisme, et si cela est avéré comme étant explicitement impossible, alors le sens apparent cesseâ" dans quel cas ce n'est pas [une interprétation] forcée de comprendre le verset correctement et raisonnablement selon les demandes de la Loi divine et de l'obligation d'éviter le tawil, à moins qu'il existe un risque qu'en résulte de mauvaises croyances". (al-Yafi'i, Marham al-'ilal p.245)

    Le grammairien al-Raghib (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "L'expression istawa 'ala a le sens de istila' (détenir la maîtrise sur quelque chose), comme dans le verset du Qur'an : "al-rahmanu 'ala al-'arsh istawa"â" Cela signifie que tout est semblable par rapport à Lui d'une telle façon qu'aucune chose n'est plus proche de Lui qu'une autre chose, puisqu'il n'est pas comme les corps qui occupent un endroit à l'exclusion d'un autre endroit". (al-Sayyid al-Zabidi, Taj al-'arus)

    Fakhr al-Din al-Razi (que Dieu lui fasse miséricorde) dit dans le commentaire du verset 19/93 : "Puisqu'il est affirmé par ce verset que [tous ceux dans les cieux et la terre doivent venir à Allah en tant qu'esclaves], et puisqu'il est obligatoire qu'Allah soit exalté au dessus de pouvoir être un esclave, il est donc impossible pour Lui d'être dans un endroit ou dans une direction, ou sur le Trône ou la Chaise". (al-Tafsir al-kabir)

    Abu Mansur Ibn 'Asakir (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "Il ne doit pas être dit : "Quand était Il ?", ou "Où était Il ?", ou "Comment allait-Il ?". Il existe sans endroit". ('Aqida)

    Ibn al-Jawzi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Celui qui dit : Il est établi sur le Trône "en personne" (bi dhatihi), a détourné le sens du verset vers celui de la perception sensorielle. Une telle personne ne doit pas négliger que le principe est établi par l'intellect, par lequel nous sommes venus à connaître Allah, et Lui avons catégoriquement attribué la pré-éternité [...]  "Si vous aviez dit : "Nous ne faisons que lire ces hadiths et nous restons silencieux", personne ne vous aurait condamnés. Ce qui est honteux c'est que vous les interprétiez littéralement. N'introduisez pas dans le madhhab de cet homme droit parmi les premiers musulmans [Ahmad ibn Hanbal] ce qui n'en fait pas partie. Vous avez revêtu ce madhhab d'une disgrâce honteuse, à tel point qu'on ne peut presque plus dire "hanbalite" si ce n'est dans le sens d'anthropomorphiste [...] Ils disent alors : "Nous les prenons selon leur sens apparent". Comme c'est étonnant ! Quel est "le sens apparent" de ce que seul Allah connait ? Le "sens apparent" de istiwa est-il autre que s'asseoir ? Et "le sens apparent" de nuzul est-il autre que le déplacement ? [...] Ils ont dit : Il est établi sur le Trône "en personne" (bi dhatihi). Mais cette addition n'est pas rapportée de quiconque ! C'est seulement ce qu'ils ont compris avec leurs sens, à savoir, qu'on n'est pas établi autrement qu'avec sa propre personne". (Daf' chubah al-tashbih p.102, 104, 127-128)

    Ibn al-Hammam al-Hanafi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "Il est obligatoire de croire qu'Allah est établi sur le Trône tout en niant toute similarité avec la création. Quant à dire que son établissement (istiwa) est une conquête (istila'), ceci est permis mais non obligatoire puisqu'il n'y a aucune preuve pour ce sens spécifiquement. Cependant, si l'on craint que les gens du commun ne comprennent pas istiwa sans concevoir le contact et d'autres caractéristiques corporelles, ou s'ils ne nient pas ces dernières, alors il n'y a aucun mal à diriger leur compréhension vers istila', car son utilisation et son sens sont établis pour istiwa dans la langue par l'énonciation du poète : "Bishr a conquis (istawa 'ala) l'Irak" et "quand nous les avons dominé et les avons conquis (istawayna 'alayhim)"". (al-Musayara fi 'ilm al-kalam wa al-'aqa'id al-tawhidiyya al-munjiya fi al-akhira p.18)

    al-Iraqi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit que quiconque croit qu'Allah est dans une direction physique précise est un mécréant, et que c'était la position de Abou Hanifa, Malik, al-Shafi'i, al-Ash'ari et al-Baqillani.

    Ibn Hajar (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Certains des Mu'tazila ont affirmé qu'Allah était partout sur la base du hadith "Si l'un d'entre vous se tient en prière, qu'il ne crache pas devant lui car Allah est devant lui". C'est de l'ignorance évidente, car le hadith dit ensuite qu'il devrait cracher sous son pied, ce qui infirme leur principe. Le hadith constitue également une réfutation de ceux qui disent qu'Allah est sur le Trône "en personne"". (Fath al-bari 1/669)

    Soulayman ibn 'Abd Allah ibn Muhammad ibn 'Abd al-Wahhab (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Celui qui croit ou dit : "Allah est en personne (bi dhatihi) dans tous les endroits, ou dans un endroit", il est mécréant (kafir). Il est obligatoire de déclarer qu'Allah est distinct de Sa création, établi au-dessus de son trône sans modalité ou similarité ou analogie possible. Allah était et il n'y avait aucun endroit, puis Il a créé l'endroit et Il est exalté de la même manière qu'Il l'était avant qu'il n'ait créé l'endroit". (al-Tawdih 'an tawhid al-khallaq fi jawab ahl al-'Iraq p.34)

    Le trône - العرش

    'Ali (que Dieu l'agrée) : "Allah a créé le Trône comme indication de Sa puissance, non pas pour le prendre comme endroit pour Lui-même". (al-Baghdadi, al-Farq bayn al-firaq p.256)

    Abu Mansur 'Abd al-Qahir al-Baghdadi (que Dieu lui fasse miséricorde) dit dans Usul al-Din : "La position correcte selon nous est l'interprétation du Trône dans ce verset comme signifiant la souveraineté (al-mulk), comme si Il avait voulu dire que la souveraineté n'en a été établie pour nul autre que Lui. Cette interprétation est issue de la parole des Arabes : "Le trône de tel ou tel s'est renversé" s'il perd son pouvoir". Il cite ensuite trois exemples de poésie illustrant ceci. (al-Baghdadi, Usul al-Din p.112-113)

    Il dit au sujet des caractéristiques de Ahl al-Sunna wa al-Jama'a : "Ahl al-Sunna ont un consensus qu'Allah, le Parfait, l'Exalté, n'est pas limité par l'endroit". (Les différences entre les sectes)

    La Main - اليد

    Ibn Kathîr dit : "[bi aydin] signifie avec force, c'est l'opinion d'Ibn 'Abbâs, Moujâhid, Qatâdah, Ath-Thawrî et d'autres."

    {Dis : En vérité, la grâce est en la "Main" de Dieu} [3 : 73] Ibn Kathîr l'interpréta en disant "C'est-à-dire toute chose est sujette à Sa Gestion, c'est Lui qui donne et c'est lui qui retient."

    Ibn Kathîr dit "la Main de Dieu est au-dessus de leurs mains" c'est-à-dire qu'Il est présent avec eux, Il entend leurs paroles, Il voit où ils sont, et connaît leur for intérieur et leur apparence.

    Ibn Kathîr dit : "{Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut} signifie que c'est Lui accorde avec bienfaisance et donne généreusementâ""

    La face - الوجه

    Ad-Dahhâk et Abou 'Ubaydah dirent au sujet de "Toute chose périra sauf Sa Face" : sauf Lui.

    Az-Zamakhsharî dit : On utilise le mot Wajh pour désigner l'ensemble ou l'être. Les misérables de la Mecque disent dans ce sens : Y a-t-il une noble face arabe pour me sauver de l'humiliation.

    al-Boukhari, dans le chapitre d'Exégèse de son Sahih, dit : "Sourate al-Qasas : koullou chay'in haalikoun illa  wajhah :"Tout sera détruit sauf Son wajh  [c'est-à-dire] : Sauf Sa souveraineté" (illa moulkah)".

    L'Oeil - العين

    Ibn Kathîr dit : "voguant sous Nos Yeux, c'est-à-dire par Notre Ordre; Nous la voyons et elle vogue sous notre protection".

    Hasan Al-Bannâ a dit: afin que tu sois élevé sous Mon oeil, c'est-à-dire sous Mes soins (ri'âyah) et Ma protection pour toi.

    La proximité

    Soufyan ath-Thawri (que Dieu lui fasse miséricorde) a été interrogé à propos du verset {et Il est avec vous où que vous soyez}.
    Il a dit : "Sa Science".

    Le rire

    Ibn al-Jawzi a dit: "Sachez que le mot "Dahak" (littéralement, "rire") dispose  d’un certain nombre de significations qui sont liées à la "clarification" et  au fait de "montrer". Quand quelqu’un révèle quelque chose qui était  caché, on dit de lui: "Dahaka" [littéralement, cela signifierait "rire",  ]. On dit, par exemple : "la Terre dahakat" lorsque de la végétation se  montre en elle, et qu’elle donne des fleurs . C’est la même chose quand il  est dit: "Le ciel a pleuré ". Le poète a dit: " Chaque jour de la Terre avec  des rires Une nouvelle marguerite".
    Le rire qui saisit les gens est simplement une référence au fait que lorsque quelqu’un rit, les dents, qui sont cacheés par la bouche,  sont révélées, montrées.. Mais cela est impossible à l’égard de Dieu, glorifié  et Exalté soit-Il. Par conséquent, il est obligatoire de considérer ce  hadith comme signifiant: «Dieu manifeste Sa générosité et Sa  bonté»." (Da'f Choubah at-Tachbih, page 41)

    Al-Boughd wa l-mahabba

    al-Bayhaqi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit: "Le chaykh [c'est-à-dire al-Ach'ari] a dit: la  "mahabba", le "boughd", et la "karahiyya", selon certains  de nos compagnons, sont parmi les attributs des actes [c'est-à-dire Sifat  al-Fi'l et non de la réalité de Dieu]. Par conséquent, la "mahabba" de  ALLAH signifie que ALLAH loue [cette personne], et cela se voit grâce à ce  qu'ils [les esclaves] ont acquis [comme bonnes actions], tandis que pour "boughd" et "karahiyyah", ces mots ont le sens de la  situation blâmable dans laquelle Il met les désobéissants, en raison de ce  qu'ils ont acquis contre eux [comme mauvaises actions]. Mais si louer et  blâmer sont considérés comme étant par Sa Parole, alors on sait que Sa parole  est un attribut de Sa réalité [et non des actes].
    Al-Achari considère donc que ces deux attributs sont à  renvoyer à Sa volonté. Ainsi la "mahabba" de Allah envers les  croyants revient au fait qu'Il VEUT pour eux des choses profitables et leur  réussite, tandis que Son "boughd" envers les autres [c'est-à-dire  autres que les croyants] revient au fait qu'Il veut pour eux leur humiliation  et leur déchéance. Aussi, Sa "mahabba" des qualités nobles [chez les  gens] revient au fait qu'Il veut le bien pour celui qui a ces qualités, et Son "boughd" des mauvaises qualités revient au fait qu'Il veut le  rabaissement pour celui qui a ces qualités, wa Allah a'lam. " (Al-Asma wa s-safât P.501-502)




Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese