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Les amulettes - التمائم
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Définition de l'amulette

Ce mot en arabe est le pluriel de Tamîma qui est ce qu'on met autour du cou des jeunes enfants contre le mauvais oeil.

1) Les amulettes contenant autre que le Coran et le hadîth prophètique sont interdites et relèvent de l'association

Selon Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Le traitement consistant en des invocations qui sont récitées sur le malade [rouqyâ], les amulettes [tamâim] et autres talismans [touwalah] relèvent de l'association [chirk]". (Abou Dâwoud n°3883)

Abdullah Ibn 'Ukayn (que Dieu l'agrée) rapporte ces paroles qu'il attribue au Prophète : "Quiconque s'attache (à) une chose, y sera voué (et sera délaissé par Dieu)". (Ahmad et At-Tirmidhi)

Sa'id Ibn Jubayr (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Celui qui arrache l'amulette (du cou) d'une personne, c'est comme s'il avait libéré un esclave". (Waki')

2) Les amulettes contenant le Coran et le hadîth prophètique

Cela consiste à écrire des versets du Coran à l'encre sur quelque chose, puis de les laver et donner l'eau ainsi obtenue à boire à une personne souffrante; ou à écrire des passages du Coran ou des invocations prophètiques en langue arabe sur un papier et accrocher celui-ci au cou ou au bras d'une personne. Sur ce point il existe deux opinions.

    2-1) Celà est également interdit car ça entre dans la même porte que les autres talismans

    Sayyid Sâbiq (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Ibn 'Abbas, Ibn Mas'oûd, Houdhayfa, les hanafites, certains savants châféites, et Ahmad selon un avis rapporté de lui, ont jugé qu'il est interdit de s'accrocher quoi que ce soit en raison de l'interdiction générale de ce qui a été cité". (Fiqh ous Sounna 1/364)

    On interrogea Ibn Abî Yazîd Al-Mâlikî à propos de celui qui inscrit sur un papier le nom d'Allâh accompagné de versets du Coran et s'il était permis de faire de telles inscriptions, il répondit : "Nous ne tenons cette pratique ni du Coran ni des hadiths authentiques et que cela n’est donc pas permis ; la tradition prophétique authentique consistant à faire des invocations en usant de Coran et des Noms et Attributs d’Allâh nous est plus chère". (Al-Fatâwâ Al-Hadîthiyyah d’Ibn Hajar Al-Haythamî Al-Makkî, page 88)

    2-2) Celà est permis car l'interdiction ne vise pas ce type d'amulette

    'Amr Ibn Chouaïb (que Dieu lui fasse miséricorde) rapporte ainsi de son père, qui tient cela de son grand-père que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Lorsque l'un d'entre vous est effrayé lors de son sommeil, alors qu'il récite : [Bismillah A'oûdhou bikalimâtillâhi t-tâmmâti min ghadhabihi wa soûi 'iqâbih wa min charri 'ibâdihi wa min chari ch-chayâtîn wa an yahdouroûn]".
    (Le narrateur raconte) 'Aboullah Ibn Amr (que Dieu l'agrée) enseignait cette invocation à celui de ses enfants qui avait atteint l'âge de compréhension. Pour celui qui n'avait pas encore cet âge, il l'écrivait et le suspendait sur lui. (Ibn Abi Chayba 5/40)

    Abou Ismah (que Dieu lui fasse miséricorde) rapporte pour sa part qu'il a questionné une fois Saïd Ibn Al-Moussayib (que Dieu lui fasse miséricorde) au sujet du "Ta'widh". Celui-ci répondit : "Il n'y a aucun mal à cela, quand il se trouve (enroulé) dans un morceau de cuir (ou de peau)". (Ibn Abi Chayba 5/40)

    Il est rapporté au sujet de Moudjâhid (que Dieu lui fasse miséricorde) qu'il écrivait des "Ta'widh" pour les gens et les accrochaient sur eux.  (Ibn Abi Chayba)

    D'autres Traditions allant dans le même sens sont rapportées de Ibn Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) (Ibn Abi Chaybah 5/39), de Aïcha (que Dieu l'agrée) (Ibn Abi Chayba 5/40), 'Atâ (que Dieu lui fasse miséricorde), Abou Dja'far Al-Bâqir (que Dieu lui fasse miséricorde), Mouhammad Ibn Sîrîn (que Dieu lui fasse miséricorde).

    Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) dit : "Il est permis d'écrire, pour celui qui est souffrant, une partie du Coran ou des "Adhkâr" à l'encre pure, de laver ensuite cette encre et de donner l'eau qui en ressort à boire au malade. Cela est explicitement mentionné par l'Imam Ahmad ainsi que d'autres savants". Ensuite Ibn Taymiyah (que Dieu lui fasse miséricorde) cite une tradition rapportée de Ibn Abbas (que Dieu agrée le père et le fils) dans laquelle il est fait mention d'une dou'a contenant quelques versets du Coran qui peut être écrite afin de faciliter à la femme l'accouchement. Dans une autre version, il est précisé que ce dou'a sera écrit sur un récipient pur et propre, à partir duquel on donnera la femme à boire. Dans une autre version encore de cette narration de Ibn 'Abbas (que Dieu agrée le père et le fils), 'Ali Ibn al-hassan Ibn chaqiq (que Dieu lui fasse miséricorde) (qui est celui qui rapporte la tradition) ajoute "qu'on peut rédiger cette invocation sur une feuille et l'attacher sur l'épaule de la femme". [...] 'Ali (que Dieu l'agrée) ajoute : "Nous avons fait l'expérience (de cette pratique) et nous n'avons rien trouvé de plus satisfaisant que cela. Puis lorsque la femme a accouché, on l'enlève rapidement (c'est à dire l'invocation écrite), (...) on la brûle"". (Madjmoû' oul Fatâwa 19/64)

    Sayyid Sâbiq (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Cet avis est celui de Aïcha, Mâlik et de la majorité des savants châféites; c'est aussi une opinion rapportée de Ahmad".




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