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Biographie de Ibn Bâdis - إبن بادس
Son nom ABDELHAMID BEN BADIS Sa naissance Il est né le 5 décembre 1889 à Constantine d'une famille de vieille bourgeoisie citadine. Ses études Après des études coraniques à la zaouyya Aissaoua, il part en 1908 pour Tunis où il poursuit ses études à l'Université Zeïtouna jusqu'en 1911. Ses voyages En 1912, il part en pèlerinage à la Mecque, puis voyage à Médine, Damas, Le Caire, rencontre des Oulama de ces pays avec qui il a des entretiens et des débats. En 1913 pénétré des idées de la Nahdha et de l'enseignement des cheikhs Abdou et Djamal Eddine El Afghani, Abdelhamid Ben Badis retourne an Algérie. Sa première école A Constantine, les premières prédications religieuses du jeune Ben Badis rencontrent une relative audience auprès des couches populaires mais se heurtent à une violente réaction de la bourgeoisie locale et de l'Administration coloniale. A la mosquée Sidi Lakhdar, il ouvre la première des 130 médersas que comptera le pays 20 ans plus tard. Dans cette médersa, des élèves de diverses régions viennent étudier le Coran, mais aussi, et selon des méthodes modernes, l’histoire de l’Algérie, la littérature arabe et d'autres disciplines. Les journaux En 1919, Abdelhamid Ben Badis crée la première imprimerie en arabe et commence une longue carrière de journaliste. Il animera successivement les journaux "En Nadjah", "El Mountaqid", "Ech Chihab" et "El Baçaïr". L'association des savants d'Algérie Ses prises de positions publiques se politisent de plus en plus, surtout à partir de 1931, date à laquelle il fonde "L'Association des 0ulana d'Algérie" qu'il présidera jusqu'à sa mort. Cette association ouvre pour cheikh Abdelhamid Ben Badis un champ d'activité très large. Dans de nombreux articles de presse, conférences, prises de parole, il entreprend une vigoureuse défense de la langue arabe, de la liberté du culte. Sa mort Miné par la maladie, il meurt prématurément le 16 avril 1940 à Constantine, sa ville natale. Alors que la seconde guerre mondiale faisait déjà rage, aggravant les préoccupations de chacun, cette mort ne passa pas inaperçue. En effet, plus de 20.000 personnes assistèrent à ses funérailles.  |
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