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Mouhammad : de son enfance à la prophètie
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La tutelle par son grand-père

'Abdallâh, le père du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) est mort quelques semaines avant que son fils ne naisse. C'est son grand-père 'Abd Al-Mottalib qui s'occupa de l'enfant et de sa mère.

Son allaitement

La 1ère femme à allaiter le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fut sa mère, Âmina Bent Wahb.

La 1ère femme à allaiter Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) après sa mère fut Thuwaibah, la captive affranchie de son oncle Abou Lahab. Ceci eut lieu pendant la période où elle allaita son propre fils, Masrouh. Avant d'allaiter Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui), elle avait allaité Hamzah Ibn 'Abd Al-Mottalib, qui est donc son frère de lait, et ensuite Abou Salamah Ibn 'Abd Al-Asad Al-Makhzûmi.

Sa garde par Halîma

Les arabes sédentaires avaient pour coutume de confier leurs enfants à des nourrices qui vivaient à l'extérieur de la Mecque dans le désert. Celles-ci les emmenaient chez elles jusqu'à un certain âge et les allaitaient.

Un contingent de la tribu de Sa'd Ibn Bakr, branche des Hawâzinites, se rendit alors à la Mecque. Parmi cette tribu se trouvait Halîma, future nourrice de Mouhammad, qui était très pauvre. A cause de sa monture maigre et fatiguée, elle arriva à la Mecque assez en retard sur les autres, et ne put trouver un enfant de riche. Personne n'avait voulu prendre Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) car celui-ci était orphelin. Les nourrices cherchaient évidemment les enfants dont les parents étaient riches. Ne voulant pas rentrer les mains vides, elle le prit alors, et ne le regrettera jamais...

La "fente de poitrine" (4/5 ans)

Alors que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait 4 ou 5 ans, il se passa un évènement que raconte Halîma elle-même dans son récit : "Quelques mois après notre retour, alors qu'il gardait les moutons avec son frère de lait, derrière les tentes, celui-ci vint en courant nous dire :
Mon frère le Qouraychite vient d'être saisi par 2 inconnus habillés en blanc, qui l'ont mis à terre et lui ont ouvert le ventre ! Nous accourûmes vers lui. Il était debout et pâle. Je le serrai dans mes bras, ainsi que mon mari.
- Qu'as-tu mon enfant, lui dis-je ?
- Deux hommes habillés en blanc, dit-il, m'ont couché par terre et m'ont ouvert le ventre pour y chercher je ne sais quoi..."

Son retour chez sa mère

- Halîma, me dit mon mari (Al-Hârith), je crains que l'enfant ne soit atteint de quelque mal. Ramenons-le chez sa mère avant que sa situation ne s'aggrave. Ce que nous fîmes.
- Qu'est-ce qui t'amène, aimable nourrice? me dit sa mère. N'as-tu pas tenu à le garder ?
- Notre enfant, lui dis-je a atteint l'âge voulu et mon devoir est rempli. Je crains pour lui des imprévus. Je te le ramène dans les meilleures conditions désirées.
- Qu'a-tu donc ? me dit-elle. Dis-moi sans feinte ce qu'il en est.
Elle ne me laissa pas de faux fuyants pour cacher ce qui arrive, et je finis par lui dire la vérité.
- Crains-tu les mauvais esprits pour notre enfant ?
- Oui ! lui répondis-je. Par Dieu, me dit-elle, ils n'ont nulle prise sur lui. Mon fils a un grand destin. Veux-tu que je t'en parle ? Je vis, lorsque je le portais, sortir de moi une lumière qui me fit voir éclairer les palais de Bosra au Chêm. Ma grossesse fut la plus aisée. Quand il vint au monde, sa tête était vers le ciel et ses mains étaient posées sur le sol. Tu peux le laisser et repartir sans souci !

La mort d'Âmina (6 ans)

Sa mère a décidé d'entamer le voyage de la Mecque jusqu'à Médine pour que l'enfant se recueille sur la tombe de son père et qu'il rencontre ses oncles paternels. Le Prophète (BP sur lui) voyageait pour la première fois. Sur le chemin du retour, en plein désert à Abwâ, sa mère mourut. Il n'avait avec lui qu'une servante appelée Oum Ayman qui va donc se charger de l'enterrement. Il est venu se recueillir pour la première fois sur la tombe de son père et il a vu sa mère agoniser puis mourir alors qu'il n'avait que six ans.

Chez son grand-père

Oum Ayman, l'affranchie de son père se chargea alors du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Elle le remit à son grand-père, 'Abd Al-Mottalib, âgé alors de 108 ans, prit son petit-fils chez lui. Il fut donc son 2ème tuteur.

On rapporte que toutes les fois que 'Abd Al-Mottalib s'asseyait sur un tapis dans un conseil municipal pour discuter avec les autres conseillers des questions sérieuses, l'enfant Mouhammad aimait à laisser ses jouets et à venir assister au conseil; il voulait s'asseoir à la première place, à côté de son grand-père. Ses oncles le lui défendaient, mais le grand-père disait toujours : "Laissez-le; il se croit un grand homme, et j'espère bien qu'il va l'être; il est si sage". (Ibn Hichâm p.108 ; Balâdhurî, I, § 143- Ibn al-Jauzî, Wafâ, p. 102, 120,130)

Il était en effet bien sage, jamais l'assemblée n'eut à se plaindre qu'il les dérangeât. Le grand-père l'aimait tant qu'aux dires des chroniqueurs (Suhailî.1, 179 ; Balldhuri, I, §146.), un jour, lors d'une disette, il pria Dieu pour la pluie en Le suppliant au nom de son petit-fils, et il ne fut point déçu.

La douleur aux yeux (7 ans)

A l'âge de 7 ans, Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) eut mal aux yeux, et les "médecins" de la Mecque ne purent le guérir. On rapporte que 'Abd Al-Mottalib se rendit alors au couvent d'un religieux chrétien, près de 'Ukâz, où on lui donna une prescription qui réussit très bien. (Halabî, Insân, I, 149.)

Mort de 'Abd Al-Mottalib (8 ans)

Mouhammad était âgé de 8 ans, lorsque son grand-père mourut, après l'avoir confié à son fils Abou Tâlib, oncle germain de Mouhammad, en lui recommandant d'en avoir le plus grand soin (Ibn Sa'd l/l, p 75; Tabari. I, 1123.).

Garde par Abou Tâlib

Abou Tâlib fut ainsi son 3ème tuteur. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) restera sous sa garde jusqu'à l'âge de raison.

De sa tante, épouse de son tuteur, Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous dit lui-même : "Lorsqu'elle mourut, quelqu'un me fit la remarque : "Ô Envoyé de Dieu, pourquoi ressens-tu si douloureusement la mort d'une vieille femme ?"
Et je répondis : "Pourquoi pas ? Lorsque j'étais un enfant orphelin chez elle, elle laissait ses enfants avoir faim, mais elle me nourrissait; elle délaissait ses enfants pour me peigner; et elle était comme ma mère"". (Ya'qûbî, II, 14 ; Suhailî, I, 112)

Lorsque le petit déjeuner venait d'être servi, chez Abou Tâlib, tous les matins, la troupe de ses nombreux enfants le pillait avant que Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) y ait touché ; quand Abou Tâlib s'aperçut que son jeune neveu ne prenait pas part à ce pillage il le lui fit servir à part. (Ibn Sa'd, I/I,p 46 ; Maqrîzî, Imtâ', I, 7)

Son voyage en Syrie (9 ans)

Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait neuf ans, lorsqu'Abou Tâlib se vit obligé à l'idée d'être séparé, même pour peu de temps, de son oncle; il lui demanda de l'accompagner ; Abou Tâlib céda, et c'est ainsi que Mouhammad fit son premier voyage hors de l'Arabie. On peut bien penser que le jeune voyageur n'était pas du tout un fardeau inutile pour son oncle : de mille façons il pouvait lui rendre de petits services, et lui épargner maints inconvénients.

A Busrà, au-delà de la Mer Morte, entre Jérusalem et Damas, la caravane s'arrêta pour faire les échanges usuels et les transactions nécessaires. Comme d'habitude, ils durent camper dans la banlieue de la ville. C'était un territoire byzantin. Ne nous étonnons donc pas s'il y avait un couvent, près des champs où la caravane établit ses tentes. Un certain moine nommé Bahîra (de vrai nom Jirjice) regarda de son couvent la colonie temporaire, et s'étonna du sage comportement de ses voisins, ce qui était rare chez de tels visiteurs.

Il les invita à un repas (Ibn Hichâm. p 115-117.), probablement dans un but pieux de prosélytisme.

Il vit l’enfant Muhammad ibn Abdullah en leur compagnie et le reconnut grâce à sa description mentionnée dans leur livre. Il dit en tenant la main de l’enfant: celui-ci est le maître de l’Univers, celui-ci sera envoyé par Allah comme miséricorde pour l’Univers. Ensuite, il demanda son père. Abou Talib dit: Je suis son père; Bahira répondit: Son père ne doit pas être vivant.

Abou Talib lui raconta son histoire et Bahira lui dit: Celui-ci est le Prophète dont Jésus a fait la bonne annonce et nous trouvons sa description dans nos livres; puis il dit: sois prudent avec lui envers les juifs.

Son travail pour le compte de Khadîja (que Dieu l'agrée)

Un jour, Abou Tâlib dit à son neveu : "Je suis un homme sans fortune, les temps sont devenus durs pour nous, nous avons été tourmentés par ces années de misère, et nous n'avons ni possessions matérielles ni marchandises. Cette femme, Khadîja, envoie des hommes de ton peuple pour faire des affaires avec sa fortune et ils en gagnent un bénéfice. Alors si elle vient vers toi, montre-lui ton honnêteté".

Lorsqu'elle entendit parler du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) notamment de sa véridicité, de sa grande honnêteté et de la noblesse de son caractère, elle le fit venir et lui proposa de prendre la responsabilité de sa caravane de commerce en partance pour le Shâm (dans la grande Syrie, qui engobe la Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie actuelle) avec son serviteur Maysara, contre la meilleure rémunération qu'elle accordait jusqu'alors aux autres commerçants. Il accepta cette offre et partit avec Maysara pour le Shâm. (Ibn Ishâq)

Le deuxième voyage en Syrie

Une fois arrivé, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se reposa à l'ombre d'un arbre près de la hutte d'un moine. Le moine alla voir Maysara et lui demanda :
- Qui est cet homme à l'ombre de l'arbre ?
- C'est un homme de Qouraych, des environs du Sanctuaire lui répondit l'esclave.
- Seul un Prophète se reposerait à l'ombre de cet arbre !

On rapporte que ce moine s'appelait Nestor.

Puis le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vendit sa marchandise et acheta les articles qui l'intéressaient avant d'emprunter la route du retour avec Maysara.

Chaque fois que la chaleur s'accentuait, Maysara voyait deux anges faire de l'ombre au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) alors qu'il était sur sa monture. Lorsqu'il (paix et bénédiction de Dieu sur lui) rentra à la Mecque et restitua à Khadîja (رضي الله عنها) ses biens, elle réalisa un profit double ou presque.

Khadîja souhaite épouser le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)

Après avoir hésité pendant quelque temps, elle décida un jour de confier son secret à une amie, Noufaysa, et de lui demander de faire le nécessaire convenablement et discrètement.

Les chroniqueurs disent que Noufaysa était une maulât (métèque) et une muwalladah (née d'un parent non-arabe). Suhaili nous assure qu'elle était kâhinah. Elle est généralement citée comme fille d'une certaine Munyah, sa mère ou sa grand mère.

Noufaysa trouva un jour l'occasion de parler à Muhammad. Elle lui dit : "Tu es maintenant assez âgé ; tu es de bonne famille, et tu es réputé pour ton bon caractère, pourquoi donc ne te maries-tu pas ? Tu dois facilement trouver une fille convenable.
Muhammad s'excusa en disant qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir un foyer séparé.
Et elle de dire : Mais si tu en trouves une qui soit riche en même temps que belle et de bonne famille ?
Tout étonné, il lui demanda : Qui peut-elle être ?
Noufaysa répondit : Khadîja !
Muhammad reprit : Impossible qu'elle m'accepte : tous les riches de la ville l'ont recherchée et elle n'a fait que refuser.
Noufaysa l'assura : Si la proposition te plaît, confie-moi cette affaire, et je parlerai à notre amie commune.
Muhammad comprit probablement qu'une telle confiance pouvait bien comporter une mission.

Elle fit venir le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et, d'après ce qu'on raconte, lui dit : "Cousin, je suis bien disposée à ton égard étant donné nos liens de parenté, la place d'honneur que tu occupes parmi les tiens, ton honnêteté, la noblesse de ton caractère et la véridicité de ta parole".
Puis, elle lui proposa de l'épouser.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) épouse Khadîja après avoir consulté ses oncles (25 ans)

Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda conseil à ses oncles. Ensuite, son oncle Hamza Ibn 'Abd Al-Muttalib (que Dieu l'agrée) l'accompagna chez Khuwaylid Ibn Asad (le père de Khadîja) et demanda la main de Khadîja pour son neveu.

On dit également que c'est son oncle Abou Tâlib qui accompagna le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et que c'est lui qui a fait le discours du mariage. Il y dit entre autres : "Mohammad n'a pas d'égal parmi la jeunesse de Qouraysh tant sur le plan de la noblesse que du mérite et de la sagesse. Si du point de vue de la fortune il est modestement doté, la fortune telle l'ombre ne perdure jamais. Il désire épouser Khadîja et elle lui échange ce sentiment".

D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) et 'Aicha (que Dieu l'agrée) c'est 'Amr Ibn Asad (l'oncle de Khadîja) qui accorda la main de Khadîja au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) car Khuwaylid avait péri dans la guerre des Foujjâr.

    L'âge du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lors de ce mariage

    Ibn Hishâm dit : D'après nombre de savants, selon Abou 'Amr Al-Madanî, lorsque le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) eut 25 ans (21 ans ou encore 30 ans dans certaines variantes), il épousa Khadîja.

    La dot de Khadîja

    Ibn Hishâm dit : Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui offrit une dot de vingt jeunes chamelles.

    D'après Ibn Habib, ce fut 12 onces d'argent (soit 480 dirhams), et d'après un autre récit du même auteur, 500 dirhams.

La naissance de Qâsim (26 ans)

Le premier enfant du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) fut un fils, Qâsim, mais il mourut en nourrice, alors qu'il commençait à peine à marcher.

Qâsim naquit probablement en 27 avant l'Hégire. D'après Ibn Hazin (p. 38), Khadîja appela son aîné du nom d'un de ses ancêtres 'Abd al-'Uzzà (adorateur de la déesse al-`Uzzà) ; mais comme Muhammad n'aimait pas de tels noms, il le fit changer en Qâsim (Celui qui distribue, surtout la charité).

La reconstruction de la Ka'ba (35 ans)

    La chute pendant les travaux

    D'après Jâbir Ibn 'Abdoullah (que Dieu l'agrée), alors que l'Envoyé de Dieu transportait avec Al-'Abbâs des pierres pour la reconstruction de la Ka'ba, Al-'Abbâs lui dit : "Pourquoi ne pas enlever ton izâr (pagne) et le mettre sur tes épaules au-dessous des pierres?".
    Le Prophète ôta son vêtement; le plaça sur ses épaules, mais il tomba bientôt évanoui; fixa ses yeux sur le ciel; puis se leva en s'écriant : "Mon izâr! Mon izâr". Il le remit ensuite autour de ses reins. (mouslim n°514)

    L'honneur de placer la pierre noire

    D'après Mu'ammar, d'après 'Abdoullah Ibn Outhman d'après Abi Toufayl; et d'après Mu'ammar d'après Zouhri : "Quand ils la construisirent et atteignirent l'emplacement de l'angle, les Qourayshites se disputèrent au sujet de la désignation de la tribu qui devait la mettre à sa place. Au cours de la dispute, ils se dirent : "allons désigner comme arbitre le premier venu qui entrera de ce passage-là". Cette proposition fut acceptée par tous. Et le premier venu était le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui, à l'époque, était un jeune garçon qui portait un habit de Namira. Ils en firent leur arbitre et il donna l'ordre de mettre la pierre sur un morceau de tissu et demanda à chaque chef de tribu de tenir une extrémité du tissu et leur demanda de lever le morceau portant la pierre. Et puis il s'en saisit et le mit à sa place". (Abd Ar-Razzaq)

L'avénement de la prophètie (40 ans)

    Les arbres et les pierres le saluent

    'Ali Ibn Abî Tâlib (que Dieu l'agrée) dit : "J'avais l'habitude d'accompagner le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) partout où il allait à la Mecque. Un jour, nous partîmes dans l'une des régions de la Mecque et chaque fois que nous passions près d'un arbre ou d'un rocher, ils saluaient le Prophète disant : "Que le salut soit sur toi, Prophète de Dieu"". (At-Tirmidhî, Ad-dârimî et Al-Hâkim)

    Ses rêves véridiques

    'Orwra le neveu de 'Âïcha (que Dieu l'agrée) rapporte qu'elle dit : "Le Message de l'Envoyé de Dieu, quand Dieu voulut l'en honorer et accorder Sa Grâce à l'humanité, débuta par des songes véridiques. Jamais il ne faisait un songe qui ne se révélât aussi clair que le jour". (Az-Zouhri)

    Ses retraites spirituelles à la grotte de Hirâ

    Cette grotte se trouve sur le haut de Hirâ, qui se trouve au sommet du Mont Nûr (littéralement : Lumière). Situé à un kilomètre à peine de l'emplacement de la maison de Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui), le Mont Nûr présente un aspect très singulier ; on l'aperçoit d'ailleurs de très loin parmi les nombreuses montagnes qui l'entourent. La caverne de Hirâ est construite avec des rochers éboulés et entassés, qui en forment trois côtés ainsi que la voûte. Elle est assez haute pour permettre à un homme de rester debout, sans que sa tête touche la voûte ; et elle est assez allongée pour qu'il puisse s'y coucher. L'allongement de cette cavité se dirige vers la Ka'bah. Au sol, le roc est assez plat, et on peut y étendre des draps pour y faire une couchette. L'entrée est constituée par une petite ouverture placée assez haut, ce qui oblige à monter plusieurs marches, faites de rochers, avant d'y pénétrer.

    


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