La 5eme année à Médine | Islamopédie
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La 5eme année à Médine
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La bataille des coalisés

    Causes de cette bataille

    Après l'Hégire, les juifs eurent de la rancune contre le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et tentèrent les Quraychites et leurs alliés de déclarer la guerre aux musulmans en leur disant qu'ils s'étaient mis d'accord avec les juifs des Banû Qourayzha (qui s'installèrent encore à Médine) de les rallier dans cette attaque.

    24.000 guerriers guidés par Abou Soufian et Ouyayna bin Hisn s'approchent de Médine pour encercler Mohammad et ses compagnons et pour s'en débarrasser.

    La mise en lieu sûr des femmes et des enfants

    Dans cette situation critique, il était impératif de protéger les femmes et les enfants des noirs desseins des ennemis qui se trouvaient à l’intérieur de Médine et des juifs de Banou Qouraidha. Ils furent donc transférés au Fort de Fara par le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), qui leur désigna Hassan bin Thabit comme gardien.

    Le creusement du fossé

    Averti de ces plans, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) rassembla ses compagnons en prenant leurs avis. Ils lui conseilla de se fortifier à Médine en se préparant à supporter un long blocage.

    D'après un stratagème jusqu'alors totalement inconnu des Arabes, Salmân Al-Fârisî avait donné une idée de creuser un fossé défensif au nord-ouest de Médine parce que les autres directions furent fortifiées par les palmiers qui empêchent les chevaux des ennemis d'y pénétrer.

    Le fossé fut creusé en une semaine et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) participa avec les fidèles au creusement.

    L'annonce de la belle nouvelle de conquérir Ach-Châm, l'Irak et le Yémen

    Al-Barâ Ibn 'Azib (que Dieu l'agrée) narre : "Pendant que nous creusions le Fossé, un rocher nous donna beaucoup de mal : aucune pioche ni massue ne l'entamait. Nous nous en sommes plaints au Prophète qui prit la pioche de Salmân Al-Fârissi et dit : "Au nom de Dieu".
    Il frappa un premier coup qui arracha le tiers du rocher et une vive lumière en sortit.
    Le Prophète s'exclama : "Allâhou Akbar [Dieu est Grand], j'ai re¢les clés de la Mésopotamie ! Par Dieu, je viens de voir ses palais rouges à l'instant et de cet endroit !"
    Puis, il frappa un deuxième coup qui en arracha un autre tiers et une vive lumière apparut dans la direction de la Perse.
    Le Prophète dit : "Dieu est Grand, j'ai re¢les clés de la Perse ! Par Dieu, je vois le palais blanc d'Al-Madâ'in (le nom donné par les Arabes à la capitale de la Perse) de cet endroit même ! Gabriel m'a dit que ma nation en sera victorieuse alors soyez heureux de cette bonne nouvelle !"
    Puis, le Prophète frappa un troisième coup et dit : "Au nom de Dieu", le reste du rocher se brisa et une lumière vive jaillit du côté du Yemen comme une torche au cœur de la nuit noire.
    Le Prophète s'exclama : "Allâhou Akbar, j'ai re¢les clés du Yemen. Par Dieu, je vois d'ici les portes de Sanca."
    C'est alors que les Hypocrites se dirent entre eux comme nous le révèle Coran : {Dieu et son Prophète ne nous font que de fausses promesses}. Par la suite, après la mort du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), le compagnon Aboû Horayra, voyant les armées musulmanes aller de victoire en victoire et de conquête en conquête disait : "Conquérez toutes les villes que vous voulez, il n'y en a pas une dont on n'a pas donné les clés au Prophète".

    La multiplication de la nourriture

    Jàber (que Dieu l'agrée) rapporte : "Cependant que nous creusions la tranchée, le jour de la bataille de ce nom, voilà que nous fûmes arrêtés par une pierre très dure. Nous allâmes dire au Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Voilà une pierre qui arrête nos travaux de creusement de la tranchée".
    Il dit : "Je vais descendre dans la tranchée".
    Il se leva donc portant une pierre attachée sur son ventre (pour lui calmer les douleurs de la faim). Nous étions en effet restés trois journées entières sans goûter à rien. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) saisit alors la pioche et en frappa la pierre qui ne fut plus qu'un tas de sable coulant.
    Je dis : "Ô Messager de Dieu! Donne-moi l'autorisation d'aller chez moi".
    Je dis à ma femme : "J'ai vu le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) souffrir d'un mal (la faim) vraiment insupportable. As-tu quelque chose à manger?"
    Elle dit : "Seulement un peu d'orge et une chèvre".
    J'égorgeai la chèvre et moulus l'orge. Nous pla£circ;mes la viande dans la marmite, puis j'allai trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) cependant que la pâte de l'orge avait bien levé. La marmite posée sur des pierres était presque à point.
    Je lui dis : "J'ai un modeste repas à vous offrir. Lève-toi, ô Messager de Dieu!, avec un ou deux hommes".
    Il dit : "Quelle est la quantité de ce repas?"
    Je le lui décrivis.
    Il dit : "C'est une bonne abondance. Dis à ta femme de ne pas retirer la marmite du feu ni le pain du four jusqu'à ce que j'arrive".
    Il dit alors aux hommes : "Levez-vous!"
    Les Mouhàjirùn (les exilés de la Mecque) et les Ansàrs (habitants de Médine) se levèrent alors. J'entrai chez ma femme et lui dis : "Malheur à toi! Voilà le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et avec lui les Mouhàjirùn et les Ansàrs ainsi que leurs suites".
    Elle dit : "Est-ce qu'il t'a interrogé (sur la quantité du manger)?"
    Je dis : "Oui".
    Il dit alors aux hommes : "Entrez sans vous bousculer".
    Il se mit à couper le pain en morceaux et à le couvrir de viande, tout en voilant la marmite avec une toile. Il voilait de même le four quand il en retirait le pain. Il le présentait à ses compagnons et recommen←t la même opération. Il ne cessa de couper le pain et de le couvrir de viande jusqu'à ce qu'ils eussent mangé à leur faim. Il en resta tout de même quelque chose. Il dit à ma femme : "Mange et offre-s'en car les gens souffrent d'une grande famine". (Al-Boukhâri, Mouslim)

    L'arrivée de mécréants devant le fossé

    Plein de sûreté de vaincre les musulmans et d'envahir Médine, les Quraychites furent surpris et stoppés par le fossé. Ils restaient incapables de le traverser au point qu'un parmi eux tenta de le traverser mais tomba dans le fossé et fut tué à son tour.

    Malgré que ce fossé ait protégé les musulmans de l'attaque des infidèles, ceux-là subirent le siège frappé autour de Médine.

    Le siège

    D'après 'Aïcha (que Dieu soit satisfait d'elle), "Ces mots du Coran : {Quand ils vous vinrent d'en haut et d'en bas (de toutes parts) et que les regards étaient troublés et les cœurs remontaient aux gorges...} (33/10) firent allusion au jour du Fossé". (Mouslim n°5341)

    L'aide de Nou'aym Ibn Mas'oud

    Une énorme occasion apparut quand Nu'aym Ibn Mas'ûd, qui embrassa l'islam en cachette et participa avec les Coalisés fut ordonné par le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) de semer le désordre et l'inquiétude entre les rangs des Coalisés en soulevant les juifs des Banû Qurayzha qui avaient rompu leur pacte avec le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et conspiraient pour aider les Coalisés.

    La ruse de Nu'aym réussit. Les dissensions entre les Coalisés s'exacerbèrent, ajoutées aux épreuves infligées par un vent violent renvoyé par Dieu. Grâce à Dieu, la situation fut bouleversée et Abû Sufyân Ibn Harb, chef des Coalisés, ordonna de retirer précipitamment. L'Envoyé de Dieu, lors de ce scène, a dit : "Dès ce jour, nous allons les envahir, non eux".

    La contre-attaque

    Après la guerre des coalisés, le Prophète avait déclaré : "Que personne n'accomplisse la prière de l'après-midi si ce n'est chez les Banoû Qourayza".

    Les compagnons s'étaient donc mis en route vers le lieu indiqué. L'heure de la prière de la fin de l'après-midi (al-'asr) survint cependant tandis qu'un certain nombre de ses compagnons était encore en chemin. Un groupe parmi eux déclara alors qu'il n'accomplirait la prière qu'une fois arrivé chez les Banoû Qourayza, l'heure légale dût-elle se terminer (le Prophète n'avait-il pas dit "Que personne n'accomplisse la prière de la fin de l'après-midi si ce n'est chez les Banoû Qourayza" ?). D'autres compagnons firent valoir que là n'était pas ce que le Prophète avait voulu dire, le sens de sa parole étant plutôt "Que chacun s'efforce d'arriver chez les Banoû Qourayza avant la fin de l'heure de la prière d'al-'asr". Lorsque ces compagnons rejoignirent le Prophète, ils lui firent part des interprétations différentes qu'ils avaient eu de sa parole. Le Prophète ne blâma alors aucun des deux groupes. (Al-Boukhâri)

    La traitrise des banou Qaynouqa' et leur punition selon leurs propres règles

    Les juifs des Banû An-Nadîr et des Banû Qurayza ayant attaqué le Prophète (pbAsl), celui-ci expulsa les Banû An-Nadîr, mais maintint les Banû Qurayza par mesure de faveur jusqu'au jour où, ceux-ci l'ayant de nouveau attaqué, il mit alors à mort leurs hommes et partagea leurs enfants, leurs femmes et leurs biens entre les musulmans. Toutefois quelques gens des Banû Qurayza se rallièrent au Prophète, saws, qui leur accorda la sécurité et ils se convertirent à l'Islam. Le Prophète expulsa de Médine tous les juifs: ceux de la tribu des Banû Qaynuqâ`, ceux de la tribu des Banû Hâritha et tous les juifs de Médine.

    Après le départ des Coalisés, le Prophète se résolut à les châtier et les musulmans les assiégèrent dans leur fort. Ceux-ci se rendirent, tout en demandant au Prophète de laisser Sa'd ibn Mou'âdh, r.a.a, de la tribu des Aws dont les Banû Qurayza étaient les alliés avant la venue de l'Islam à Médine (espérant un jugement laxiste de sa part), arbitrer et décider de leur sort. Une requête qui fut acceptée. Sa'd, mourant, leur dit : "Je vais juger selon la loi de Moussa". Ne faisant pas preuve de faiblesse, il condamna conformément à la loi du Pentateuque (régissant la vie des juifs de Médine selon le pacte de Médine) leurs hommes à être exécutés et leurs biens, leurs femmes et enfants à être captivés et distribués entre les musulmans.

    Cependant, certains juifs dont il était notoire qu'ils avaient été loyaux et respectueux du pacte conclu avec les musulmans furent épargnés et mis hors de cause:

    Le siège continua durant 25 jours, durant lesquels les musulmans permirent aux juifs qui avaient refusé de trahir le Prophète (Paix sur lui) durant la Bataille du Fossé de partir et aller où bon leur semblait en reconnaissance de leurs fidélités. (Muhammad Al-Ghazali, Fiqh us-sîra, p.346)

Son mariage avec Zaynab bint Jahch (que Dieu l'agrée) (Dhou l-Qi'da)

Ibn Al-Qayyim (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) regarda Zaynab Bint Djahch (que Dieu l'agrée) et dit : "Louange à Celui qui détourne les Cœurs". Elle était l'épouse de Zayd Ibn Hâritha (que Dieu l'agrée) son esclave affranchit, qui voulait divorcer d'elle. Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui dit : "Crains Dieu ! Et garde pour toi ton épouse". (Al-Boukhâri, Mouslim)
Et quand Zayd (que Dieu l'agrée) a divorcé d'elle, Dieu (le Très-Haut) a fait, du haut des sept cieux [sab'a samawât], qu'elle épouse le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Dieu est Le Proche [Waliy] qui l'a fait [Zaynab] épouser au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).
Il lui conclut l'acte de mariage du haut de Son Trône ['arch], et Il révéla à son Prophète : {Quand tu disais à celui que Dieu avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et crains Dieu", et tu cachais en ton âme ce que Dieu allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Dieu qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement de Dieu doit être exécuté. } (33/37)". (Kitâb al-Dâ'a wal-Dawâ' p.378)




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