La 7eme année à Médine | Islamopédie
Accueil > Biographies > Prophètes

< Adam

< Idrîs

< Noé

< Hoûd

< Sâlih

< Abraham

< Lot

< Ismaël

< Isaac

< Jacob

< Joseph

< Job

< Dhou l-Kifl

< Jonas

< Chou'ayb

< Elie

< Elisée

< Moïse

< Aaron

< David

< Salomon

< Samuel

< 'Ozayr

< Zacharie

< Jean

< Jésus

Mouhammad

< Son annonce

< Sa généalogie

< Sa naissance

< De son enfance à la prophètie

< 1ere année de la prophètie

< 2eme année de la prophètie

< 3eme année de la prophètie

< 4eme année de la prophètie

< 5eme année de la prophètie

< 6eme année de la prophètie

< 7eme année de la prophètie

< 8eme année de la prophètie

< 9eme année de la prophètie

< 10eme année de la prophètie

< 11eme année de la prophètie

< 12eme année de la prophètie

< 13eme année de la prophètie

< 1ere année à Médine

< 2eme année à Médine

< 3eme année à Médine

< 4eme année à Médine

< 5eme année à Médine

< 6eme année à Médine

< 7eme année à Médine

< 8eme année à Médine

< 9eme année à Médine

< 10eme année à Médine

< 11eme année à Médine

< Témoignages de célébrités non-musulmanes

< Aujourd'hui

< Le Jour Dernier

< Sa description physique
Télévisions Radios Accueil Bibliothèque Vidéothèque

La 7eme année à Médine
(Accueil > Biographies > Prophètes)

L'envoi de lettres (Mouharram)

Afin de leur communiquer son plan, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) rassembla ses compagnons et leur parla. Il commença par louer Dieu et Le remercier. Ensuite, il récita la double attestation et poursuivit ainsi :
"Je veux envoyer certains d'entre vous aux souverains des contrées étrangères. Mais ne discutez pas avec moi comme les Israélites ont discuté avec Jésus, fils de Marie.
- Ô Prophète de Dieu, nous accomplirons ce que tu voudras que nous accomplissions, répondirent les compagnons. Envoie-nous où tu veux".

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya au cours de la 7ème année de l'Hégire, des Emissaires chargés d'apporter des missives, frappées de son Sceau, aux dirigeants des empires afin de les convier à l'Islam et à rejetter les fausses religions. Au mois de Muharram de l'an 7, six hommes quittèrent la ville, chacun d'eux parlait couramment le dialecte de la tribu à laquelle il était envoyé.

    Lettre à Héraclius

    Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. De Mouhammad, l'Envoyé de Dieu à Héraclius le chef des Romains. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite, je t'appelle à l'islam. Convertis-toi à l'islam, tu trouveras le salut et Dieu te donnera une double récompense, mais si tu te détournes (de l'islam), tu seras chargé des péchés de ceux qui, de ton peuple, te suivront : {Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions que Dieu, sans rien Lui associer et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu. Puis s'ils détournent le dos, dites : 'Soyez témoins que nous, nous sommes soumis}.

    < Cliquez ici pour lire l'original de la lettre >

    Héraclius lit la lettre et déclara "Ô Byzantins, si vous suivez le conseil de Jésus fils de Marie, vous n'en serez que mieux éclairés et plus forts".
    Quel est ce conseil ? dirent les Byzantins
    "Suivre ce Prophète arabe !" conclut Héraclius.
    Les Byzantins rugirent de colère et brandirent la croix. En voyant leur réaction, Héraclius savait qu'il ne pouvait les convertir et ayant peur pour sa vie et son trône, il s'empressa de les calmer en leur disant "Par ces paroles, je voulais seulement m'assurer que vous teniez vraiment à votre religion, votre réaction me rassure !".

    Lettre au Négus [An Najachi]

    se convertit à l'Islam. Lorsqu'il reçut la lettre, il descendit de son trône, s'assis à même la terre en signe d'humilité et prononça la chahada en ajoutant "Si je pouvais me rendre chez le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), je n'aurais pas hésité à le faire".

    Lettre à Chosroès [Kisra]

    'Abdoullâh Ibn Houdhâfa fût envoyé vers Kushraw qui fit appel à un savant arabe de Hira pour la lecture de son contenu. Il commença ainsi : "Au nom de Dieu, le Bienfaisant, le Miséricordieux. De Mohammad, Messager de Dieu à Kushraw, souverain de la Perse. Que la paix soit sur quiconque suit la guidéeâ" "
    A peine eut-il entendu ces quelques mots que le visage de Kushraw devint rouge de colère et la sueur commençait à perler autour de son cou. Il arracha la lettre des mains du savant et la tailla en pièces sans savoir ce qu'elle contenait d'autre et cria : "Ose-t-il m'écrire ainsi alors qu'il est mon esclave ?" Il n'avait pas supporté de ne pas avoir eu la précédence du Prophète dans la lettre. Il ordonna l'expulsion de 'Abdoullâh de l'assemblée.

    Pendant ce temps, Kushraw écrivit à Badhan, son député au Yémen, d'envoyer deux hommes forts récupérer "cet homme apparu dans le Hijaz" et de le ramener en Perse. Badhan remit une lettre à deux de ses hommes dans laquelle il ordonnait au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) de suivre sans attendre les deux hommes jusqu'à Kushraw. Par ailleurs, il chargea ses hommes de rassembler un maximum d'informations sur le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et son Message. Les hommes avançaient rapidement. A Taïf, ils rencontrèrent quelques commerçants qurayshites qu'ils interrogèrent à propos de Mouhammad. "Il est à Yathrib, lui dirent-ils". Heureux, les commerçants poursuivirent leur route jusque La Mecque. Ils annoncèrent la bonne nouvelle à Quraysh : "Réjouissez-vous. Kushraw est à la recherche de Mouhammad et il va nous débarrasser de lui".

    Pendant ce temps, les deux hommes rejoignirent Médine où ils rencontrèrent le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Ils l'informèrent de leur mission : "Le roi des rois, Khusraw, a demandé à notre souverain Badhan d'envoyer ses hommes te chercher. Aussi sommes-nous venus t'emmener avec nous. Si tu viens avec nous de plein gré, Kushraw sera bon envers toi et t'épargnera toute punition. En revanche, si tu refuses, tu connaîtras le châtiment. Sache qu'il a le pouvoir de te détruire toi et ton peuple".
    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sourit et leur dit : "Retournez à vos montures pour aujourd'hui et revenez demain".
    Le lendemain, ils vinrent chercher le Prophète : " Es-tu prêt à aller rencontrer Kushraw ?
    - Après aujourd'hui, vous ne verrez plus Kushraw, répondit le Prophète. Dieu l'a tué et son fils Shirwaih a pris sa place telle nuit de tel mois".
    Les deux hommes, complètement abasourdis, fixèrent le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).
    "Sais-tu ce que tu dis ? demandèrent-ils. Veux-tu que nous en informions Badhan ?
    - Oui, répondit le Prophète, et dites-lui que ma religion m'a informé de ce qui est arrivé au royaume de Kushraw et dites-lui également que s'il se convertit à l'Islam, je ferai de lui le souverain de ce qu'il contrôle aujourd'hui."

    Les deux hommes repartirent au Yémen et rapportèrent à Badhan ce qu'il s'était passé. Badhan dit : "Si ce que Mohammad a dit est vrai, il est certainement alors Prophète. Si non, nous verrons ce qu'il adviendra de lui".

    Peu de temps après, Badhan reçut une lettre de Shirwaih où il disait : "J'ai tué Kushraw en raison de la tyrannie qu'il imposait au peuple. Il légitimait le meurtre des chefs, la capture de leurs épouses et l'expropriation de leurs richesses. Lorsque tu recevras cette lettre, que ceux qui sont avec toi me prêtent allégeance".

    Dès qu'il eut terminé de lire la lettre de Shirwaih, il la jeta et annonça son entrée dans l'Islam. Les Perses du Yémen se convertirent avec lui.

    Lettre au Préfet byzantin de Basra

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) envoya Al harith Ben Omayr au Préfet byzantin de Basra. Ce dernier fit ligoter l'émissaire et le tua.

Le mariage du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avec Maria (que Dieu l'agrée)

Un souverain chrétien, ou le Muqawqis d'Egypte lui envoya deux femmes esclaves qui étaient sœurs en guise de cadeau (en réponse à une lettre du Prophète les invitant à embrasser l'Islam), accompagnées d'un beau vêtement et de quelques médicaments, le Prophète accepta une des deux filles, Maria, dans son foyer : il donna sa sœur Serene à un homme qu'il souhaitait honorer, à savoir Hassân Ibn Thâbit.

Il accepta le vêtement, et renvoya les médicaments avec le : "Ma sounna est mon médicament".

La bataille de Khaybar

Les Banû Nadîr, installés à Khaybar, ne restèrent pas tranquilles. Ce sont eux qui organisèrent la guerre dite du Fossé. Après la trêve de Houdaybiya avec les Mecquois ils furent isolés et, quelques semaines après, leurs 20.000 combattants livrèrent bataille aux 1600 musulmans (200 chevaux et 1400 à pied) dirigés par le Prophète en personne.

    L'arrivée aux portes de la ville

    Khaybar se trouve à 180 km environ au nord de Médine.

    Arrivés aux portes de la ville, le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) implora Dieu en ces termes : Dieu, Seigneur des Cieux et de tout ce qu'ils couvrent, Seigneur de la terre et tout ce qu'elle porte, Seigneur des démons et de tous ceux qu'ils égarent, Seigneur du vent et de tout ce qu'il emporte, nous te demandons de nous livrer le meilleur de ce que contient ce village, l'élite de ses habitants et de nous préserver du mal qu'ils pourraient nous faire".

    L'étandard des musulmans chez Abou Bakr puis 'Omar (رضي الله عنهما)

    Le jour de la bataille de Khaybar, Abou Bakr (que Dieu l'agrée) porta l'étendard, mais comme il revint du combat sans avoir conquis la ville, Omar (que Dieu l'agrée) le lui prit le lendemain sans toutefois avoir plus de succès qu'Abou Bakr.

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) choisi 'Ali (que Dieu l'agrée) pour porter l'etandard des musulmans

    Selon Abou hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit le jour de la bataille de Khaydar : "Je donnerai certainement la bannière à un homme qui aime Dieu et Son Messager. Dieu donnera par lui Sa victoire".
    'Omar (que Dieu l'agrée) dit : "Je n'ai jamais aimé le commandement sauf ce jour-là".
    Je me suis donc précipité à l'avant dans l'espoir d'être appelé à porter l'étendard. Mais le Messager de Dieu appela 'Ali Ibn Abi Tâlib et lui donna la bannière en lui disant : "Marche sans te retourner jusqu'à ce que Dieu te donne la victoire"
    'Ali se mit en marche puis s'arrêta un moment sans se retourner et cria : "Ô Messager de Dieu! A propos de quoi dois-je combattre ces gens?"
    Il dit : "Combats-les jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a de dieu q ue Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu. Dès qu'ils font cela, ils ont mis à l'abri (de toi) leur sang et leurs biens sauf pour ce qui est de leurs redevances légales et c'est uniquement à Dieu de leur demander des comptes"". (Mouslim)

    La victoire

    'Ali (que Dieu l'agrée) partit au combat et conquit Khaybar exceptés deux forts de la ville qui furent assiégés pendant plusieurs jours. Les habitants de ces deux forts supplièrent le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) de les laisser partir indemnes en contrepartie de leurs biens et ils lui demandèrent également la possibilité de continuer à cultiver leur terre parce qu'ils la connaissaient bien. Le Messager accepta mais il précisa "Si nous voulons vous chasser de vos terres, nous le ferons".

    A la reddition, on les désarma, puis on leur pardonna, leur imposant seulement un impôt foncier égal à l'impôt pratiqué à Médine.

    Le passage devant les dépouilles des musulmans

    'Omar Ibn Al Khattab (que Dieu l'agrée) a dit : "Quand ce fut le jour de Khaybar, un petit groupe des compagnons du Prophète vinrent dire : "Un tel est mort en martyr et un tel mort en martyr". Puis ils passèrent devant la dépouille mortelle de quelqu'un et dirent : "C'est un martyr".
    Le prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit alors : "Oh que non! Je l'ai vu en Enfer portant un manteau qu'il a volé du butin". (Mouslim)

    La tentative d'empoisonnement

     

Le mariage du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avec Safiya (que Dieu l'agrée)

Safiya fut capturée et son lot échut à Dihya al-Kalbi. On fit savoir au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) que telle femme noble et de sang Prophétique ne devait revenir qu'à lui. Il la prit et donna à Dihya sept captifs en échange y compris les deux cousines paternelles de Safiya.

Bilâl faisait partie de cette expédition. A la fin du combat, il présenta deux femmes au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Sur leur chemin, lui et ses deux prisonnières avaient dû traverser le champ de bataille et passer près des guerriers tués pendant le combat. L'une des femmes hurlait et se couvrait le visage de poussière alors que l'autre était muette d'effroi.

La deuxième femme n'était autre que Safiya, la fille de Houyayy Ibn Akhtab, le chef des Banû An-Nadîr qui avaient été expulsés de Médine en l'an 4 de l'Hégire pour avoir comploté contre le Prophète. La femme bruyante qui l'accompagnait était sa cousine.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda à ce que l'on s'occupe de la cousine et plaça la cape qu'il portait sur les épaules de Safiya dont l'époux venait d'être tué pendant la bataille.

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se tourna ensuite vers Bilâl et lui dit : "Bilâl, est-ce que Dieu a enlevé toute pitié de ton cœur pour que tu fasses passer ces femmes à l'endroit même où leurs hommes ont été tués ?"

Safiya accepta immédiatement l'invitation à l'Islam du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

Après la période de veuvage le Saint Prophète l'émancipa et l'épousa. Les gens surent qu'il l'avait épousée quand elle prit le voile.

Anas rapporte: "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'était installé dans un endroit entre Khaybar et Médine. Les trois jours durant lesquels il est resté (à cet endroit), il les passa avec Saffiya Bint Huyay qu'il venait d'épouser. Dans le festin qu'il avait préparé et auquel j'avais appelé les musulmans, il n'y avait ni pain ni viande. Tout ce qu'il y avait fait, c'était l'ordre d'étendre des nappes et d'étaler dessus des dattes, du fromage et du beurre salé. C'était là le festin de noces ! " (Al-Bukhârî et Mouslim)

L'empoisonnement

Après la conquête de Khaybar, une femme juive a offert au messager de Dieu un mouton rôti. Le messager de Dieu, sur lui soit paix et bénédictions, a mangé un morceau mais, selon le récit d'Abu Dawud, a cessé de manger et a dit: Ce brebis me dit qu'il est empoisonné . Alors il s'est tourné vers la femme et lui a demandé pourquoi elle lui a offert un mouton toxique. Quand la femme a répondu qu'elle a voulu le tuer, le messager a répondu: Dieu ne vous aurait pas laissé pas m'attaquer et me gêner . (Mouslim, Abou Dawoud)

Cependant un compagnon Bichr Ben Al Bara en mangea et mourut peu de temps après.

La femme avoua son méfait. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui demanda les raisons de son gestes.
Elle répondit "Ma tribu m'a raconté à ton sujet des histoires qui ne te sont plus cachées. Je me suis dit que si tu étais un roi, nous serions débarrassés de toi et que si tu étais un Prophète, tu en serais averti !".

Quant au sort qui fut réservé à l'empoisonneuse, les avis divergent, certains disent que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'auraient grâcié et d'autres disent qu'elle aurait été livré à la famille de Bichr.

Le retour de Ja'far (que Dieu l'agrée)

Tandis que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était encore à Khaybar, Jafar Ben Abi Taleb vint le trouver avec seize hommes et femmes du Yémen. Il revenait d'Ethiopie. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'étreignit et lui donna un baiser entre les deux yeux. Il lui versa une partie du butin après avoir eu l'autorisation des Musulmans.

Le petit pélerinage

Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se prépara à faire la visite pieuse interrompue par les polythéistes l'année précédente à la même période.

A son entrée dans la Mosquée, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'enveloppa de son vêtement et mit sa main droite à découvert en déclarant "Puisse Dieu faire miséricorde à celui qui montre aujourd'hui le degré de sa force."

Puis, il prit la pierre noire comme un point de repère fit ses trois premières tournées d'un pas rapide et quatre autres à un rythme ordinaire. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) agit ainsi pour désavouer les dires des Qoreich selon lesquels une rumeur circulait sur la fatigue des Musulmans et qu'ils étaient atteints d'une fièvre.

Après trois jours de présence à la Mecque, les Qoreich demandèrent à ce que les Musulmans quittent la ville comme cela était convenu lors du traité de Houdaybia.

Le mariage avec Maymoûna (que Dieu l'agrée)

Maymoûna, était désireuse d'épouser le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui). Elle alla trouver sa sœur Oum Al-Fadl pour lui en parler et celle-ci, à son tour, en parla à son mari, Al-'Abbâs.

Al-'Abbas alla directement trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avec l'offre de mariage de Maymoûna et sa proposition fut acceptée. Quand la bonne nouvelle lui parvint, elle était sur un chameau. Elle descendit immédiatement et dit : "Le chameau et ce qu'il porte sont pour le Messager de Dieu".

Ils se marièrent durant le mois de Shawwâl de l'an 7 après l'Hégire, juste après que les musulmans de Médine aient obtenu la permission de visiter la Mecque sous les conditions du traité d'Al-Houdaybiya, afin d'effectuer le petit pélerinage. A ce propos, Dieu fit descendre ce verset : {â"Ainsi que toute femme croyante qui se serait donnée au Prophète pourvu que le Prophète ait voulu l'épouser. Ceci est un privilège qui t'es accordé, à l'exclusion des autres croyants}. (33/50)

L'Imâm Ibn Al-Athîr penche pour l'opinion selon laquelle Al-'Abbâs Ibn 'Abd Al-Muttalib proposa au Prophète d'épouser Maymoûna suite à son veuvage contrairement à ceux qui soutiennent que c'est elle qui lui avait proposé sa main. 


Mots clés


mouslim al jouhani abou hourayra ibn taymiya taghout
Coran chouraym houdhayfi boukhari khawarij

mouawiya audient radio zamzam anas ibn malik

soudays chanqiti imsak tamud al hajjaj

tachahoud direction priere tafsir priere du besoin

talbis iblis ibn achir al housari exegese