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Ibn Daqîq Al-'Id
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Son nom et sa généalogie

Taqiyy Ad-Din Abû Al-Fath Mohammad Ibn `Alî Ibn Wahb Ibn Mutî` Ibn Abî At-Tâ`ah al-Qushayrî Al-Manfalûtî.

    Son père

    Sheikh Majid-Dîn Abû Al-Hasan `Alî Ibn Wahb fut un éminent spécialiste du Hadith et de la jurisprudence islamique.

    Son grand-père

    Moutî`, fut surnommé "Daqîq Al-`Îd ", littéralement "La farine de l'Aïd", car, un jour, à l'occasion de l'Aïd, il était vêtu d'un turban d'un blanc éclatant, aussi blanc que la farine utilisée pour confectionner les pâtisseries de cette fête; à sa vue, les gens l'affublèrent de ce surnom. Quelques générations plus tard, son petit-fils `Alî Ibn Wahb fut surnommé "Ibn Daqîq Al-`Îd", puis à son tour, l'Imam Taqiyy Ad-Dîn Mohammad Ibn `Alî Ibn Wahb reçut ce nom d'usage célèbre.

Sa naissance

Au cours du mois de Sha`bân 625 A.H. (1228 E.C.), au large de la mer sur un bateau parti pour le Hijaz pour accomplir le pèlerinage. Lorsque ses parents arrivèrent à la Mecque Honorée, son père, Sheikh Majd Ad-Dîn Ibn Daqîq Al-`Îd, le pris dans ses bras, accomplit les circumambulations autour de la Ka`bah et demanda à Dieu en ces lieux bénis de faire de son fils un savant seigneurial.

Son apprentissage

Après avoir mémorisé le noble Coran dans son enfance, il fréquenta les cercles de savoir religieux de la ville de Qûs et s'initia à l'école de jurisprudence malékite auprès de son père. Il étudia par ailleurs la jurisprudence de l'école juridique shâfi`ite auprès du disciple de son père, Sheikh Al-Bahâ' Al-Qiftî, et les disciplines de la langue arabe auprès de Sheikh Mohammad Abû Al-Fadl Al-Mursî. Il partit ensuite au Caire où il fit connaissance avec l'Imâm Al-`Izz Ibn `Abd As-Salâm qu'il surnomma le "Sultan des savants". Auprès de ce dernier, il étudia la jurisprudence shafi`ite et les Fondements, et veilla à l'accompagner jusqu'à son retour à Dieu. Puis il aspira à voyager à la recherche du savoir, en particulier la science du Hadîth. Il se rendit donc en 660 A.H. (1261 E.C.) à Damas et suivit les enseignements des savants damascènes. Ensuite, il retourna en Égypte et s'installa dans la ville de Qûs.

Son enseignement

À Qûs, alors qu'il n'avait que trente-sept ans, il fut nommé au poste de juge selon le rite malékite. Il occupa cette fonction pendant une courte période, puis la quitta et se rendit au Caire, précédé par sa renommée. Il y enseigna le Hadîth prophétique à Dâr Al-Hadîth Al-Kâmiliyyah, une école construite par le Sultan Al-Kâmil en 621 A.H. (1224 E.C.). Puis il fut nommé "Sheikh de Dâr Al-Hadîth", le plus haut poste de cet établissement spécialisé. Outre sa vaste connaissance des narrations du Hadîth, il était connu pour sa grande rigueur et minutie, si bien qu'il ne relatait que les traditions jouissant de chaînes de garants impeccables.

Il enseigna la jurisprudence shafi`ite à l'École Nâsiriyyah que Salah Ad-Dîn Al-Ayyûbî fit construire près de la tombe de l'Imâm Ach-Châfi`î - que Dieu l'agrée -. Au vu de sa maîtrise des deux écoles juridiques, shaféite et malékite, on lui demanda de les enseigner à l'École Fâdiliyyah. Le Sheikh ne se contenta pas de connaître les arguments et les preuves appuyant les verdicts de
ces deux écoles juridiques, mais il recourut à l'ijtihâd absolu pour certaines affaires, sans se limiter à l'une des écoles juridiques prévalentes. Certes, user de l'ijtihad absolu serait perçu comme un acte audacieux et irresponsable pour celui qui n'a pas atteint la maturité parfaite dans cet art. Mais, aux yeux de ses pairs, l'excellence et la rigueur de l'Imâm Ibn Daqîq Al-`Îd l'habilitaient à cet exercice ardu et l'élevaient à ce rang distingué.

Ses livres

Il composa un ouvrage de référence dans la science de la terminologie du Hadîth, Al-Iqtirâh fî Ma`rifat Al-Istilâh, ouvrage imprimé par le ministère des Donations Islamiques en Iraq.

Ihkâm Al-Ahkâm Sharh `Umdat Al-Ahkâm

En outre, il commenta les Prolégomènes (Al-Muqaddimah) d'Al-Matrazî en matière de fondements de la jurisprudence, ainsi que le Précis (Al-Mukhtasar) d'Az-Zabîdî et le Précis d'Abû Shujâ` (Mukhtasar Abî Shujâ`) en jurisprudence shaféite et le Précis d'Ibn Al-Hâjib en jurisprudence malékite. Hélas, ces trois derniers ouvrages sont considérés comme perdus. On lui doit aussi Al-Arba`în fir-Riwâyah `An Rabb Al-`Âlamîn, Fawâ'id Hadîth Barîrah et un recueil de sermons et de discours très éloquents.

Ses élèves

Parmi ses disciples, on compte de nombreux grands savants tels que le juriste hambalite `Abd Ar-Rahmân Ibn Mas`ûd Al-Hârithî dans le domaine des Fondements, le célèbre juriste Dhâhirite Mohammad Ibn Mohammad Ibn Sayyid An-Nâs Al-Ya`murî dans le domaine du Hadîth, le juriste Shâfi`ite et célèbre débatteur`Alî Ibn Mohammad Ibn Khattâb Al-Bâjî, le juriste Hanafite damascène Ibn `Abd Al-Haqq, le savant et ascète Sheikh Kamâl Ad-Dîn Al-Hâshimî Al-Ja`farî Al-Qûsî et l'Imâm `Imâd Ad-Dîn Ibn Al-Athîr.

Au Poste de Grand Juge

Suite au décès du juge Ibn Bint Al-A`azz, on demanda avec insistance à Ibn Daqîq Al-`Îd d'assumer le poste de Grand Juge en 695 A.H. (1296 E.C.). Après quelque hésitation, il accepta et fut alors exposé aux Sultans et aux hommes d'état influents. Il ne fléchit pas sous la pression ni la tentation des palais, bien au contraire, il rejeta le témoignage de Monkutmar, le Secrétaire du Sultanat, dans une affaire d'héritage jugeant qu'il n'était pas un homme fiable. Mais Monkutmar insista et envoya à plusieurs reprises des messagers pour convaincre Ibn Daqîq. À chaque fois, la requête fut refusée. Devant l'insistance de Monkutmar, Ibn Daqîq Al-`Îd démissionna de son poste. Lorsque la nouvelle parvint au Sultan Husâm Ad-Dîn Lâjîn, il réprimanda son secrétaire, refusa son ingérence dans le pouvoir judiciaire et demanda à voir l'Imâm Ibn Daqîq Al-`Îd. Lorsque ce dernier se rendit à la cour, le Sultan le fit asseoir à côté de lui, l'honora et ne cessa de lui demander de bien vouloir reprendre ses fonctions, ce qu'il accepta.

Sa mort (702 H; 77 ans)

L'Imâm Taqiyy Ad-Dîn Ibn Daqîq Al-`Îd fut rappelé à Dieu en 702 A.H. (1302 E.C.).


Les éloges à son sujet

As-Soubkî déclara : "Nous ne connaissons personne parmi nos maîtres ayant divergé sur le fait qu'Ibn Daqîq Al-`Îd est le savant rénovateur envoyé au septième siècle, dont il est question dans le hadith prophétique, et qu'il fut le maître de son temps de par son savoir et sa droiture dans la religion. "

Adh-Dhahabî a dit : "Pour ma part, je dis que le rénovateur du quatrième siècle est Abû Hâmid Al-Isfarâyînî, celui du cinquième siècle est Abû Hâmid Al-Ghazâlî, celui du sixième siècle est le Hâfidh `Abd Al-Ghanî, tandis que le rénovateur du septième est notre maître Abû Al-Fath Ibn Daqîq Al-`Îd." (Siyar A`lâm An-Nubalâ)




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