Des hommes autour du Prophète (Mouhammad Khalid) - رجال حول الرسول | Islamopédie
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Des hommes autour du Prophète (Mouhammad Khalid) - رجال حول الرسول
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Oubay ibn Kaâb

Un jour, le Messager (ç) dit à Oubay b. Kaâb: «Ô Abou al-Moundhir, dans le livre de Dieu, quel est le plus sublime verset?» Oubay dit: «Dieu en est plus connaissant, ainsi que son Messager.» Le Prohpète (ç) reprit la question: «Abou al-Moundhir, dans le livre de Dieu, quel est le plus sublime verset?» Oubay dit alors: «Dieu: il n'est de dieu que lui, le vivant, l'agent suprême.» Sur ce, le Messager (ç) le frappa la poitrine avec la main et félicita avec joie Oubay pour son savoir.

* * *

Cet éminent compagnon, que le Messager (ç) avait félicité pour la science que Dieu lui avait attribuée, ce compagnon était un Ansarite de la tribu des Khazraj qui participa à l'allégeance d'al-Aqaba, Badr et toutes les autres batailles. Il atteignit un haut rang parmi les musulmans de la première heure, si bien que le khalife Omar b. al-Khattab avait dit de lui: «Oubay est le seigneur des musulmans.»

Oubay occupa en effet le premier rang des compagnons qui transrivaient de la bouche du Prophète (ç) les versets coraniques et les lettres. Il était un récitateur doué du Coran, qui maîtrisait bien et la psalmodie et le sens des versets. Un Jour, le Messager (ç) lui avait dit: «J'ai reçu ordre de t'énoncer le Coran.» Comme Oubay savait bien que le Messager (ç) recevait les ordres de Dieu, il n'avait pu s'empêcher de demander confirmation tellement il était heureux: «Que mes père et mère te soient sacrifiés, ô Messager de Dieu! est-ce que je t'ai été cité par mon nom?» Le Messager (ç) lui avait alors dit: «Oui, par ton nom et ton lignage, et au synode sublime.»

* * *

Après la disparition du Messager (ç), Oubay resta fidèle à sa foi. Il était la conscience constamment éveillée des musulmans. C'était, pour ses compagnons, un donneur d'alarme qui ne cessait de leur dire, entre autres: «Quand nous étions avec le Messager (ç), nous avions le même visage. Mais, quand, il nous a quittés, nos visages ont divergé à droite et à gauche.» Quant à l'abstinence, il en était un constant pratiquant, car il se méfiait toujours de l'ici-bas et de ses biens matériels. Il considérait la réalité de ce monde dans sa fin, puisqu'un jour la personne est contrainte de se séparer définitivement des biens mondains, pour aller au devant de son oeuvre de bien ou de mal.

Il disait de l'ici-bas: «L'ici-bas est à la semblance de la nourriture du Fils d'Adam. Quand celui-ci l'assaisonne avec du sel et qu'il la met sur le feu, regarde bien ce qu'elle devient.» D'autre part, Oubay était très écouté des gens. Quand il intervenait, on se taisait et on le regardait, pour l'entendre attentivement. Comme le pays de l'Islam s'était étendu et qu'il avait vu l'émergence de la complaisance envers les gouvernants, il avait lancé son avertissement: «Par le seigneur de la Kaâba! ils sont perdus... Oh! je ne m'attriste pas pour eux, mais je m'attriste pour les musulmans qu'ils entraînent à la perdition.»

Il craignait beaucoup pour la communauté musulmance l'arrivée d'un jour où la violence des uns s'abattrait sur les autres. C'est pourquoi il s'affligeait et pleurait beaucoup, quand il arrivait dans sa récitation du Coran au verset Dis: «Il est celui qui a pouvoir de vous dépêcher un châtiment de dessus vos têtes, de dessous vos pieds, ou de vous jeter dans la confusion des sectes, et de faire goûter aux uns la brutalité des autres» (s.6, v. 65)




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