Corriger une erreur sur un pilier de la prière
Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit à celui qui n'a pas fait un des piliers de sa prière qui est le temps de pose dans chaque position : "Retourne et prie car tu n'as pas prié". (Al-Boukhâri, Mouslim) Liste des piliers de la prière - L'intention - النـِّيَة Cas de celui qui ne récite pas la sourate Al-Fâtiha correctement et qui ne peut l'apprendre Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit à une personne qui ne pouvait l'apprendre : "Dis : "Gloire à Dieu, louange à Dieu, Il n'y a de divinités que Dieu, Dieu est plus grand, et il n'y a de force ni de pouvoir qu'en Dieu"". (Abou Dâwoud, Ibn Khouzayma, Al-Hâkim, At-Tabarâni, Ibn Hibbân qui l'authentifie avec Adh-Dhahabi) Selon Rifa'a (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a enseigné le prière à un homme en lui disant : "Si tu connais du Coran alors lis-le, sinon remercie-Le, proclame Sa grandeur, et proclame Son unicité". (Abou Dâwoud, At-Tirmidhi qui l'a trouvé bon, An-Nasâi et Al-Bayhaqi) Al-Khattâbi (رحمه الله) a dit : "L'origine est que la prière n'est valable que part la lecture de la sourate Al-Fâtiha, avec une lecture correcte et sans faute. Si la personne ne la maîtrise pas bien, mais connaît autre chose du Coran, qu'il récite 7 autres versets, car le premier rappel après la sourate Al-Fâtiha est ce qui provient également du Coran. Et s'il ne peut rien retenir du Coran, du fait de son incapacité, de son manque de mémoire, ou du fait qu'il ne connaît pas bien l'arabe... le premier rappel après le Coran est ce que nous a appris le Prophète comme glorification, remerciements, et vénération. Il est rapporté qu'il a dit : "La meilleure invocation après la parole de Dieu est : [Soubhanallâh, Al-Hamdoulillâh, Lâ ilâha illallâh, Allahou akbar]"". - Le fait de dire "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux" Il y a une divergence sur le fait que la parole "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux" est un verset de la sourate Al-Fâtiha ou non, si elle est un verset alors sa lecture devient obligatoire. Il y a 3 avis que nous allons détailler ci-dessous. C'est un verset de la sourate Al-Fâtiha Nou'aim Al-Moujammir (رحمه الله) a dit : "J'ai prié derrière Abou Hourayra, il a récité "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux" puis la sourate Al-Fâtiha". (An-Nasâi, Ibn Al-Khouzayma, Ibn Hibbân) C'est un verset descendu pour séparer chaque sourate Anas (que Dieu l'agrée) a dit : "J'ai prié derrière le Prophète, puis Abou Bakr, puis 'Omar et 'Othman sans qu'il ne récite "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux" à voix haute". (An-NasâI, Ibn Hibbân, At-Tahâwi selon les conditions des 2 sahihs) Ce n'est pas un verset de la sourate Al-Fâtiha Aucune preuve solide n'a été avancée pour cet avis, et Dieu est plus savant. - L'inclinaison Manière de corriger une erreur sur un pilier En cas de délaissement ou d'ajout volontaire d'un pilier La prière de celui qui fait cela est nulle, et il doit la recommencer. En cas d'erreur ou d'oubli dans un pilier Si celui qui prie oublie le dernier tachahoud ou bien le salam, alors il les refait, et s'il oublie autre chose alors il recommence une rak'at sauf s'il a oublié le takbir d'entrée en prière, car celui qui ne le prononce pas, c'est comme s'il n'avait rien fait. En cas d'ajout d'un pilier 'Abdoullah Ibn Mas'oud (que Dieu l'agrée), rapporte que : "Le Prophète a accompli la prière de Zouhr en cinq Rak'at. On lui dit alors : "Y a- t -il un ajout dans la prière ?" Le Prophète répondit : "Non ! Pourquoi?". Les compagnons répondirent : "Tu as prié cinq Rak'at". Alors, le Prophète fit 2 prosternations". Si l'ajout est involontaire et que le prieur ne s'en rend compte qu'après avoir terminé la prière, il doit alors faire les prosternations de la distraction et sa prière devient valide. Dans le hadîth ci-dessus, le Prophète a parlé des choses extérieures à la prière, mais ceci est légal car il a parlé pour l'intérêt de la prière. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), rapporte que : "Le Prophète mena la prière de Zouhr ou du 'Asr et a salué au bout de 2 Rak'at. Les personnes pressées sortirent de la mosquée en disant : "La prière a été écourtée". Puis, le Prophète -prières et bénédiction de Dieu sur lui- se leva, se dirigea vers une grande pièce de bois située dans la mosquée et s'appuya dessus comme s'il était en colère. Un homme se leva et dit : " Ô envoyé de Dieu, est-ce toi qui a oublié ou bien est-ce la prière qui a été diminuée? ". Le Prophète -prières et bénédiction de Dieu sur lui- dit : "Je n'ai pas oublié et la prière n'a pas été diminuée". L'homme dit alors : "Certes, tu as oublié, Ô envoyé de Dieu". Le Prophète demanda alors à ses compagnons : "Dit-il la vérité?". Les compagnons répondirent : "Oui". Le Prophète s'avança, termina le reste de la prière, puis salua, fit les prosternations de la distraction et salua de nouveau". (Al-Boukhâri et Mouslim) Lorsque l'imam salue avant que la prière ne soit complète alors qu'il y a des retardataires et qu'ils se sont levés pour terminer la prière puis que l'imam se rappelle que sa prière est incomplète et se lève afin de la terminer, alors [ceux qui sont en train de rattraper] ont le choix entre la terminer et ensuite faire les prosternations de la distraction ou bien suivre l'imam, puis après qu'il ait salué, accomplir le reste de la prière, faire les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer. Le deuxième cas de figure est le préférable et le plus sûr. |
|