Le relevé pour le cycle suivant dans la priere
La permission de se reposer un court instant avant de se lever pour le 2° et le 4° cycle Mâlik Ibn Al-Houwayrith (que Dieu l'agrée) a dit qu'il avait vu le Prophète faire sa prière, dans les unités impaires, il ne se relevait pas avant de s'asseoir. (Al-Boukhâri n°818) Parfois avant de se relever pour le cycle suivant, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) s'asseyait [sur son pied gauche jusqu'à ce que chaque os reprenne sa place]. (Al-Boukhâri, Abou Dâwoud) Ibn Al-Qayim a dit à propos de cette assise qui est appelée l'assise de repos : "Les savants ont divergé à son propos, est-ce qu'elle fait partie des sounan de la prière donc il est préférable à chacun de la faire, ou bien elle n'en fait pas partie et ne la font que ce qui en ont besoin. Les 2 avis sont rapportés d'Ahmad". An-Nawawi (que Dieu lui fasse miséricorde) a dit : "Il est préférable de perpétuer la posture de pause. Il s'agit d'une brève pause faisant suite à deux prosternations dans le cadre d'une rak'a non suivie de tachahoud. C'est un geste reconnu juste par l'école chafi'ite d'après tous les auteurs". Chafi'i et un groupe des gens du hadith soutiennent que ladite pause est une sunna. C'est aussi ce qui ressort de l'une des opinions attribuées à Ahmad La plupart des ulémas ne la trouvent pas opportune. C'est le cas d'Abou Hanifa, de Malik et Ahmad - selon une version - parce que les autres hadith ne mentionnent pas cette pause et parce qu'il est probable que la pause évoquée dans le hadith de Malik n'était observée qu'à la fin de la vie du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) quand son corps était devenu lourd ou pour une autre raison. La recommandation de lever les mains en se relevant pour le 3° cycle Nâfi' a dit : "Quand Ibn 'Omar se relevait après 2 cycles, il levait ses mains. Il a vu cela du Prophète". (Al-Boukhâri, Abou Dâwoud, An-Nasâi) La manière de se relever Se relever en s'appuyant sur ses mains fermées Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se levait en s'appuyant sur le sol pour se lever au 2nd cycle. (Al-Boukhâri, ach-Châfi'i) Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) faisait comme le fait de pétrir le pain pendant la prière, il s'appuyait sur ses mains pour se relever. (Abou Ishâq avec une chaîne Sâlih, et la même signification chez al-Bayhaqi avec une chaîne authentique) Se relever en s'appuyant sur ses genoux Selon Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a interdit de se lever en s'appuyant sur ses mains. (Abou Dâwoud n°992) La permission de la récitation de la demande de protection avant la lecture du Coran Dieu (le Très-Haut) a dit : {Lorsque tu lis le Coran, demande la protection de Dieu contre le Diable banni.} (16/98) Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) disait : "Je recherche protection auprès de Dieu [l'Audient, le Savant] contre Satan le lapidé, ses attaques, ses crachats, et ses souffles"". (Abou Dâwoud, Ibn Mâja, Ad-Dârqoutni, Al-Hâkim qui dit authentique ainsi que Ibn Hibbân et Adh-Dhahabi. [At-Tirmidhi avec une bonne chaîne]) Ibn Al-Moundhir a dit : "Il est rapporté du Prophète qu'il disait avant la récitation : "Je cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le maudit, le lapidé"". Certains soutiennent la répétition de l'isti'adha dans chaque rak'a avant de commencer la basmala et la lecture de la Fatiha. Ceci est l'avis le plus juste pour l'école shafiite (voir al-Madjmou', 3/323); Parmi ceux qui recommandent la lecture de l'isti'adha au début de chaque rak'a figurent Al-Hassan al-Basri, 'Ata et Ibrahim an-Nakhaï. C'est aussi le choix d'Ibn Hazm. Cet avis est aussi rapporté de l'imam Muhammad Ibn Abd al-Wahhab (règles de la marche pour aller à la prière). C'est encore le choix de Cheikh al-islam Ibn Taymiya (que Dieu lui fasse miséricorde) voir Al-insaf, 2/74. Dans al-ikhtiyarat (choix), il dit : "Il est préférable de dire l'isti'adha au début de chaque rak'a" p. 50. C'est encore le choix de l'érudit al-Albani. al-albâni a dit : "Il y a 2 avis des savants sur le fait de réciter la demande de protection dans d'autres unités que la prière unité, et pour nous le plus authentique et de la réciter pour tous les cycles". Un groupe d'ulémas affirme que c'est ce qui est établi c'est de ne la réciter que dans la première rak'a et qu'on ne la répète pas dans les autres. C'est l'avis adopté par l'école hanbalite (voir Al-insaf, 2/73), As-Shawkani penche vers sa récitation dans la première rak'a uniquement. Voir Nayl al-awtar, 3/139-140. Ach-Chawkâni a dit : "Le mieux est de se restreindre à ce qui nous est parvenu de la part du Prophète, c'est-à-dire la lecture de la demande de protection dans le premier cycle uniquement". Faire cette demande de protection en silence Il est dit dans Al-Moughni : "La demande de protection se fait en silence et non à voix haute, je ne connais sur cela pas de divergence". Cela dit, Ach-Châfi'i préfère qu'elle soit dite à voix haute dans les prières que l'ont fait à voix haute se basant sur le hadîth d'Abou Hourayra qui est rapporté par une chaîne faible. Faire le reste des actes et des dires comme dans le 1er cycle Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit après avoir expliqué la façon de faire un cycle de prière : "Puis refais-cela dans ta prière toute entière [ou dans tous les cycles de ta prière]". (Al-Boukhâri, Mouslim, [Ahmad avec une chaîne Jayyid]) Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dans tous les cycles, il y a une récitation". (Ibn Mâja, Ibn Hibbân, Ahmad) Jâbir (que Dieu l'agrée) a dit : "Celui qui fait un cycle de prière sans réciter la mère du Coran n'a pas prié, sauf s'il est derrière l'imam". (Mâlik) Réciter moins de Coran dans la seconde unité que la première Ne réciter que de temps en temps du Coran après Al-Fâtiha dans la 3eme et 4eme unité |
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