L'authentique d'al-Boukhari - صحيح البخارى
Des délégations Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’homme qui a les moyens et qui ne s’acquitte pas de sa dette commet une injustice. Lorsque l’un d’entre vous reçoit une délégation de créance sur une personne solvable, qu’il accepte le mandat. » Quand quelqu’un a cautionné la dette d’un mort, il ne peut renier son engagement Selon Salama Ben El Akwa, le Prophète s’en alla aux funérailles de quelqu’un afin d’y accomplir la prière, il demanda : « Le défunt a-t-il laissé des dettes ? – Non, lui répondit-on. Il effectua alors la prière. Un autre cortège funèbre étant arrivé. Il demanda une nouvelle fois :- Le défunt a-t-il laissé des dettes ?– Oui, lui répondit-on. - Dans ce cas, dit-il, faites la prière vous-mêmes sur votre compagnon. Mais, lorsque Abou Qatada s’engagea en disant : - Je prends en charge ses dettes, ô Envoyé de Dieu ! Alors le Prophète accomplit lui-même la prière. » Des engagements réalisés après la mort de quelqu’un Selon Djâbir Ben ‘Abdallah, le Prophète lui dit : « Si j’avais perçu l’impôt de Bahreïn, je t’aurais offert telle et telle somme. Mais l’impôt de Bahreïn ne parvint qu’après la mort du Prophète. Aussi, Abou Bakr ordonna de faire l’annonce suivante : - Que celui qui avait une créance sur le Prophète ou un engagement financier vis-à-vis de lui, vienne nous voir. Je m’en allai donc auprès du Khalife et lui dis : - Le Prophète m’avait dit ceci et cela. (Sur la base de mes dires) il me donna une poignée d’argent. Je comptai la somme et trouvai cinq cents. – Prends encore deux fois plus, m’ordonna-t-il. » |
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