L'authentique d'al-Boukhari - صحيح البخارى
Au sujet de la mansuétude rattachée à ceux qui sont malades ou qui souffrent De ces Paroles de Dieu : « Quiconque fait le mal sera rétribué en conséquence. Il ne trouvera en dehors de Dieu, ni protecteur, ni défenseur. » (Coran 4.123) Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « Tout ce qui peut toucher le Musulman, comme fatigue, maladie, chagrin, douleur, peine, oppression et jusqu’à la simple piqûre d’épine, verra Dieu lui faire la remise d’une partie de ses mauvaises actions. » L’homme à qui Dieu veut du bien Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « L’homme à qui Dieu veut du bien arrivera toujours par l’avoir. » La gravité de la maladie (du Prophète) ‘Aïcha a dit : « Je n’ai vu aucune personne éprouver de souffrances aussi grandes, que l’Envoyé de Dieu quand il était malade. » Quand une souffrance touche un Musulman ‘Abdallah Ben Mess’aoud a dit : « Je suis parti rendre visite au Prophète durant sa maladie. Comme il avait une fièvre brûlante, je lui dis : - Tu as une fièvre brûlante et j’ajoutai : - Pour cela tu seras récompensé deux fois. – Oui, me répondit le Prophète, aucune souffrance ne touche un Musulman sans que Dieu n’absolve ses mauvaises actions, qui se détachent comme les feuilles d’un arbre. » De la faveur promise à celui qui est victime d’un évanouissement causé par la flatulence Selon ‘Ata Ben Abou Rabah, Ibn ‘Abbas lui dit : « Veux-tu voir une des femmes qui est promise au Paradis ? – Oui, lui répondis-je. – C’est cette femme noire, me précisa-t-il, elle est venue trouver le Prophète en lui disant : J’ai des pertes de connaissance et je dévoile alors mon intimité, invoque Dieu en ma faveur. – Si tu supportes ton mal patiemment, lui répondit le Prophète, tu iras au Paradis et j’invoquerai Dieu pour qu’Il te rende ta santé. – Je supporte mon mal en patience, acquiesça la femme, mais invoque Dieu pour que je ne dévoile pas mon intimité. Le Prophète fit alors l’invocation demandée. » Du bienfait promis à celui qui perd la vue Selon Anas ibn Malik, le Prophète a dit : « Dieu S’est exprimé ainsi : - Quand J’éprouve l’un de mes adorateurs en lui faisant disparaître deux choses auxquelles il tient – à savoir ses yeux - et qu’il reste résigné, Je lui donnerai le Paradis en contrepartie. » La visite à l’idolâtre Selon Anas, un esclave qui était au service du Prophète tomba malade. Or cet esclave appartenait à un Juif et le Prophète, quand il alla s’enquérir de sa santé lui dit : « Embrasse l’Islam. » Et l’esclave se fit Musulman. Le souhait de mourir exprimé par le malade Selon Anas ibn Malik, le Prophète a dit : « Qu’aucun d’entre vous ne recherche la mort quand il est malade. S’il n’est pas en mesure de le faire qu’il dise alors : - Ô mon Dieu, garde-moi en vie, si la vie est plus avantageuse pour moi et emporte-moi si la mort est plus convenable pour moi. » Les actions de l’homme Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu a dit : « Les actions de l’homme ne seront pas suffisantes pour lui assurer le Paradis. - Même à toi, ô Envoyé de Dieu ? lui répondit-on. – Non, même à moi. Pour cela, il faudrait que Dieu m’entoure de Sa Faveur et de Sa Clémence. Faites le bien, soyez raisonnable et que personne d’entre vous ne désire la mort ; s’il est vertueux il pourra voir augmenter sa récompense, s’il a propagé le mal, il pourra espérer bénéficier de la clémence (divine). » L’invocation du Prophète ‘Aïcha a dit : « J’ai entendu le Prophète dire : - Ô mon Dieu, pardonne-moi, Sois clément envers moi et permets-moi de rejoindre le Compagnon. » Des invocations faites pour les malades Selon ‘Aïcha, chaque fois que l’Envoyé de Dieu visitait un malade ou qu’on le lui amenait, il prononçait l’invocation suivante : « Ô Seigneur des hommes, écarte le mal et délivre-le (de sa maladie), Tu es le guérisseur et il n’y a pas d’autre guérison en dehors de celle que Tu réalises. Une guérison qui n’amène pas d’autre affection. » |
|