L'authentique d'al-Boukhari - صحيح البخارى
N’est pas menteur celui qui établit la concorde entre les gens Oum Keltoum Bint ‘Oqba rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui établit la concorde entre les gens n’est pas un menteur, car il produit un bienfait – ou selon une autre source – il dit une chose convenable. » Quand on réconcilie les gens De ces Paroles de Dieu : « La plupart de leurs conciliabules ne comportent rien de bon, sauf la parole de celui qui ordonne une aumône ou un bien notoire ou une réconciliation entre les hommes. Nous donnerons bientôt une récompense sans limites à celui qui agit ainsi avec le désir d’être agréable à Dieu. » (Coran 4.114) De ces mots de l’imam à l’adresse de ses compagnons : « Allons faire la paix » Sahl Ben Sa’d rapporte que les gens de Qoba se disputèrent et se jetèrent des pierres. Lorsqu’il eut connaissance de cela, l’Envoyé de Dieu dit : « Allons établir la paix entre eux. » La conciliation obtenue d’une façon illicite, est nulle Selon ‘Aïcha, le Prophète a dit : « Celui qui introduira dans notre religion des nouveautés qui n’existent pas, aura fait une action inutile. » Comment on rédige un acte de conciliation El Bara Ben ‘Azib a dit : « Lorsque l’Envoyé de Dieu conclut un arrangement avec les gens d’El Hodaïbiya, ‘Ali Ben Abou Talib en rédigea le texte. Il avait écrit : « Mohammed, l’Envoyé de Dieu », les polythéistes réagirent en disant : « N’écris pas Mohammed, l’Envoyé de Dieu » ; si tu étais vraiment l’Envoyé de Dieu, nous n’aurions pas combattu contre toi. Le Prophète dit alors à ‘Ali : - Efface (l’inscription Envoyé de Dieu). - Je ne suis pas disposé à effacer cela, répondit celui-ci. Devant ce refus, l’Envoyé de Dieu, supprima lui-même la mention. Selon cet accord, le Prophète et ses compagnons ne devaient séjourner que trois jours dans la cité et n’y pénétrer que les armes à l’étui. » De ce qui a trait au prix du sang (et à la loi du talion) Selon Anas, Robayi’, la fille de Nadr, ayant cassé une dent à une jeune fille, les parents de cette dernière refusèrent l’arrangement proposé par ceux de Robayi’. On prit le Prophète comme juge et il prescrivit la loi du talion. A cette sentence, Anas Ben Nadr dit : « Ô Envoyé de Dieu, désires-tu que l’on casse une dent à Robayi’ ? Par Celui qui t’a envoyé, on ne lui cassera pas sa dent. – Ô Anas, répondit le Prophète, le Livre de Dieu prescrit la loi du talion. C’est alors que les parents de la victime renoncèrent à exercer la loi du talion et pardonnèrent le geste de Robayi’. Après cela, le Prophète dit : - Il y a parmi les adorateurs de Dieu, ceux que Dieu délie des serments prononcés en Son Nom. » Du mérite à concilier les gens Selon Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu a dit : « Un Musulman détenteur d’un bien et désirant le tester ne doit pas attendre deux jours pour que son testament soit rédigé par écrit. » |
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