'Abbâd Ibn Bichr | Islamopédie
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'Abbâd Ibn Bichr
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Ansarite, chef Aws, Badrite (un des trois cent treize Compagnons à la bataille de Badr la Grande).

Sa conversion

Il entra à l'Islam par Mous'ab Ibn Oumeyr.

'Abbâd fut pris de passion par le Coran dès l’instant où il l’entendit pour la première fois récité par la belle voix mélodieuse de Mus`ab Ibn `Umayr. C’était avant l’Hégire quand `Abbâd avait tout juste 15 ans. Depuis ce jour, le Coran avait conquis une place spéciale dans son cœur. Jour et nuit par la suite, on l’entendait réciter à l’envi les glorieuses Paroles de Dieu, si bien que parmi les Compagnons du Prophète on le surnomma "l’ami du Coran".

Ses fonctions

Il fut un des collecteurs de la Zakat au temps de l'Envoyé (Saluts et bénédictions d'Allah sur lui), chez Mouzeyna et Bani Souleym.

La bataille de Dhat Ar-Riqa' (4 H)

Sur le chemin du retour, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dressa, pour la nuit, un camp dans une vallée. Aussitôt que les musulmans avaient installé leur monture, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) demanda : "Qui sera de garde ce soir ?".
"Nous, ô Messager de Dieu" répondirent `Abbâd Ibn Bishr et `Ammâr Ibn Yâsir, deux hommes que le Prophète avait confiés l’un à l’autre en qualité de frères lorsqu’il arriva à Médine après l’Hégire.

`Abbâd et `Ammâr partirent pour l’entrée de la vallée afin de prendre leur fonction. `Abbâd vit que son frère était fatigué et lui demanda : "Pendant quelle partie de la nuit voudrais-tu dormir, la première ou la seconde ?"
"Je dormirai durant la première partie" répondit `Ammâr, qui plongea aussitôt dans un sommeil profond aux côtés de `Abbâd.

La nuit fut claire, calme et paisible. Etoiles, arbres, et rochers, tout semblait célébrer en silence les louanges de leur Seigneur. `Abbâd se sentait serein. Il n’y avait ni mouvement, ni signe de menace. Pourquoi ne pas passer son temps en dévotion et en récitation coranique ? Ô combien serait délicieux de prier tout en récitant avec mesure le Coran comme il affectionnait tant faire.

Ainsi dans le silence de la nuit, à son poste de garde dans le Najd, `Abbâd se tenait debout face à la Qibla. Levant ses mains en s’abandonnant à Dieu, il entra en prière. Finissant le chapitre d’ouverture du Coran, il commença à réciter la sourate Al-Kahf de sa douce et captivante voix.

Pendant qu’il était ainsi absorbé dans la récitation et la méditation des paroles divines, éternelles paroles d’illumination et de sagesse, un étranger inspectait les alentours de la vallée à la recherche de Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et de ses partisans. Il était l’un de ceux qui avaient planifié l’attaque contre le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), mais qui avaient fui dans les montagnes à l’approche des musulmans. Sa femme, qu’il avait laissée dans le village, avait été prise en otage par un musulman. Quand, par la suite, il découvrit qu’elle était partie, il jura par Al-Lât et Al-`Uzzâ, qu’il poursuivrait Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et ses compagnons et qu’il ne reviendrait sans avoir fait couler du sang.

De loin, l’homme vit la silhouette de `Abbâd se profilant à l’entrée de la vallée. Il savait que le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et ses partisans étaient assurément dans la vallée. Discrètement, il banda son arc et laissa partir une flèche. Elle pénétra inexorablement dans la chair de `Abbâd.

Calmement, ce dernier, toujours absorbé dans sa prière, ôta la flèche de son corps et poursuivit sa récitation. L’assaillant tira une deuxième flèche et une troisième toutes deux atteignant leur cible. `Abbâd retira l’une et l’autre. Il finit sa récitation, fit l'inclinaison et la prosternation. Affaibli et dans la douleur, il tendit, toujours en prosternation, sa main droite et secoua son compagnon endormi. `Ammâr se leva. Silencieusement, `Abbâd termina sa prière et dit alors : "Lève toi et tiens la garde à ma place : j’ai été blessé".

`Ammâr bondit et commença à hurler. Voyant qu’ils étaient deux, l’assaillant se sauva dans l’obscurité. Ammar retourna vers `Abbâd alors couché à terre, le sang fluant de ses blessures. "Ya Subhanallah (Gloire à Dieu) ! Pourquoi ne m’as-tu pas réveillé lorsque tu as été atteint par la première flèche ?".
"J’étais en pleine récitation de versets du Coran qui emplit mon âme de crainte et je ne voulais couper court à cette récitation. Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) m’a ordonné de retenir cette sourate. Plutôt mourir qu’interrompre sa récitation".

Sa mort à la bataille d'Al-Yamâma (45 ans)

`Abbâd mourut d’une mort de martyr à la bataille d’Al-Yamâma. Juste avant la bataille, il eut fort un pressentiment de mort, qui plus est d’une mort en martyr. Par ailleurs, il était peiné et contrarié du manque de confiance mutuelle entre les Muhajirin et les Ansâr. Il comprit que le succès des musulmans dans ces terribles batailles reposait sur la séparation entre Muhajirin et Ansâr, permettant ainsi de repérer ceux dignes de confiance et les fidèles au combat.

À l’aube, quand la bataille débuta, `Abbâd Ibn Bishr se tint sur une butte et cria : "Ô Ansâr, distinguez-vous du reste des hommes. Dégainez vos fourreaux. Aucun renoncement à l’islam". `Abbâd harangua les Ansâr jusqu’à ce que quatre cents hommes s’amassèrent autour de lui, à la tête desquels se trouvaient Thâbit Ibn Qays, Al-Barâ’ Ibn Malik et Abû Dujânah, le gardien de l’épée du Prophète. Avec sa force, `Abbâd lança une offensive contre les lignes ennemies qui émoussa leur avancée et les poussa jusqu’au " jardin de la mort ".

`Abbâd Ibn Bishr tomba au pied du mur de ce jardin. Ces blessures étaient si nombreuses qu’il était difficilement reconnaissable. Il avait vécu, combattu, et mourut en croyant.


Ses mérites

Parmi ses mérites, le récit rapporté par Boukhari, d'après Anas Ibn Malik, des deux lumières l'éclairant lui et Ouseyd Ibn Houdeyr, à leur retour chez eux, par une nuit sombre, de chez le Prophète (Saluts et bénédictions d'Allah sur lui).

Une fois tard dans la nuit, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — se leva pour accomplir la prière du Tahajjud dans la maison de `Âisha mitoyenne à la mosquée. Il entendit une douce voix récitant le Coran, aussi pure et fraîche que lorsque l’ange Jibril lui révéla les paroles divines. Il demanda : " `Âisha, est-ce la voix de `Abbâd Ibn Bishr ?".
"Oui, ô Messager de Dieu", répondit Aisha.
"Ô Seigneur, pardonne-lui" invoqua le Prophète par amour pour lui.

`Âisha, l’épouse du Prophète, dit une fois : "Il y a trois personnes parmi les Ansâr que nul ne peut surpasser en vertu : Sa`d Ibn Mu`âdh, Usayd Ibn Khudayr et `Abbâd Ibn Bishr".

`Alî avait également reconnu que `Abbâd était toujours digne de confiance dans les affaires d’argent.




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