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Habîb Ibn Zayd
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Son nom et sa généalogie

Habîb Ibn Zayd  Ibn 'Asim Al-Ansârî

    Son père

    Zayd Ibn 'Âsim (que Dieu l'agrée) avait été l'un des premiers hommes à Médine à embrasser l'islam.

    Sa mère

    Nousayba Bint Ka'b (que Dieu l'agrée).

Le serment d'Al-'Aqaba

Encore en bas âge, Habîb avait eu le privilège d'aller à La Mecque accompagné de sa mère, de son père, de son oncle maternel et de son frère avec la troupe comptant les soixante-quinze premières personnes qui avaient d'une part, prêté allégeance solennelle au Prophète, à Al-'Aqaba, et qui avaient joué un rôle fondamental dans la fondation du préliminaire historique de l'islam, d'autre part. En effet dans l'obscurité de la nuit à Al-'Aqaba le jeune Habîb avait déployé sa petite main et prêter allégeance au Prophète. Depuis ce jour-là, Habîb affectionnera le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) davantage même que ses propres parents maternels et l'Islam lui était alors plus précieux que le prix de sa propre existence.

Ses combats au service de Dieu

Étant donné qu'il était encore d'un très jeune âge il n'a pas participé à la Bataille de Badr et n'a eu l'occasion de pendre part à la Bataille d'Ouhoud. En effet, il était considéré encore trop jeune pour porter les armes. Cependant, il aura par la suite participé à toutes les autres expéditions dans lesquelles le Prophète avait bataillé et il s'y était nettement distingué de part sa bravoure et sa motivation au sacrifice.

La lettre qu'il porte à Mousaylama l'imposteur

Le Prophète désigna Habîb Ibn Zayd comme porteur de ce message à Mousaylama. En ce temps là, le tout jeune Habîb était en son âme et conscience un fervent croyant en la véracité de l'islam. Habîb se chargea alors de sa mission avec promptitude. Il s'en alla aussi vite qu'il le pouvait dans les montagnes du Najd, dans le territoire des Banû Hanifa où il y présenta la lettre à Mousaylama.

(Après lecture de la lettre) Mousaylama s'irrita tellement de colère que l'expression de son visage était fusillante. Il ordonna à ce que Habîb soit enchaîné dans l'immédiat et qu'il lui soit présenté le jour à venir.

Le jour venu, Mousaylama était en train de présider sa séance. Autour de lui se tenaient ses proches conseillers qui le servent dans cette vile cause. Par ailleurs, le peuple était autorisé à y assister. Il ordonna que Habîb, alors prisonnier et mis aux fers, lui soit présenté face à face.

Au milieu de la foule animée par la haine, Habîb était-là débout. Il conserva une station toute droite et continue, digne et fier aux allures même d'une lance robuste fermement plantée dans la terre; il n'était nullement impressionné.

Mousaylama se tourna et lui dit : "Témoignes-tu que Muhammad et le Messager de Dieu ?"
"Oui" répondit Habîb, "je témoigne que Muhammad est le Messager de Dieu".

Visiblement cette réponse envenima à nouveau Mousaylama qui poursuit : "Et témoignes-tu que je suis le messager de Dieu ?"
Au delà de cet interrogatoire il insistait même "Mes oreilles n'entendent pas ce genre de propos" répliqua Habîb. 

Le visage de Mousaylama changea alors de couleur tandis que ses lèvres se mirent à trembler de colère.
Il cria à son tortionnaire "Ampute-lui quelque chose de son corps". Le sombre tortionnaire s'avança vers Habîb avec un sabre à la main et lui amputa un de ses membres.

Mousaylama lui répéta encore la même question et une fois de plus Habîb ne changea en rien de ce qu'il venait de répondre. Il affirma qu'il croit en Muhammad en tant que Messager de Dieu et qu'au prix même de sa propre vie il refuse de reconnaître le partage de la mission [prophétique]. Sur ce, Mousaylama ordonna à son acolyte d'amputer de nouveau Habîb d'une partie de son corps. Celui-ci tomba à terre à coté du premier membre qui venait d'être coupé. La foule était éberluée en voyant que Habîb était à la fois maître de soi et restait ferme.

Face à l'interrogation incessante de Mousaylama et dans la profonde douleur infligée par ce tortionnaire, Habîb continua de répéter : "J'atteste que Muhammad est le Messager de Dieu".
Mais Habîb ne pouvait plus continuer à supporter cette torture et de pareilles atrocités inhumaines. Par conséquent, il ne tarda pas à mourir. À mesure que son sang s'écoulait, ses lèvres pures insistaient encore sur le nom du Prophète béni, le Prophète Muhammad, celui à qui il avait jadis prêté serment d'allégeance lors d'une nuit à Aqaba.

Les invocations en sa faveur

Le noble Prophète lui avait rendu hommages ainsi qu'à sa famille entière puis il avait invoqué : "Puisse Dieu bénir ce foyer. Puisse Dieu avoir de la miséricorde sur ce foyer.




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