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Abou Al-'Âs
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Son nom et sa généalogie

Abou Al-As Ibn Ar-Rabî'a

Abou Al-As appartenait au clan des Abd Shams, de Qouraych.

La tante maternelle d'Abou Al-As était Khadija bint Khouwaylid, la femme de Muhammad Ibn Abdallah (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) . Elle le traitait comme une mère traite son propre fils, avec amour et affection.

Son commerce

Abou Al-As hérita de l'amour des Qouraychites pour le commerce. Les caravanes d'Abou Al-As faisaient toujours la navette entre la Mecque et la Syrie. Chaque caravane était composée de deux cents hommes et d'une centaine de chameaux. Les gens lui confiaient leurs richesses et leur biens pour qu'il négocie à leur place car il était connu pour ses qualité de marchand ; il était honnête et digne de confiance.

Son mariage avec Zaynab (que Dieu l'agrée)

Zaynab, la fille aînée du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), grandit très vite et s'épanouit telle une jolie fleur, à tel point que plusieurs fils de nobles mecquois souhaitaient se marier avec elle. Elle se maria finalement avec Abou Al-As.

Le début de la prophétie

Abou Al-As et Zaynab étaient seulement mariés depuis quelques années lorsque la lumière divine de l'Islam irradia la Mecque.

Muhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui), père de Zaynab, était maintenant le Prophète de Dieu , envoyé pour répandre la religion de la guidance et de la vérité. Il lui fût ordonné de répandre le message de l'Islam, tout d'abord à sa famille et à ses proches.

Le mari de Zaynab, ne voulant pas délaisser la religion de ses pères, refusa d'adopter la religion que sa femme avait décidé de suivre, et ce malgré la dévotion et l'amour pur et sincère qu'il portait pour elle.

Il refuse de répudier Zaynab (que Dieu l'agrée)

Au fil du temps, la confrontation entre le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) et les Qouraychites pris de l'ampleur. Les Qouraychites pensèrent qu'il devenait intolérable que leurs fis restent mariés aux filles de Mouhammad (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). Ils pensait également que ce serait une situation embarrassante et difficile pour Mouhammad (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) si ses filles retournaient chez lui. Ils allèrent donc trouver Abou Al-As et lui dirent : "Répudie ta femme, Abou Al-As ! Renvoie-la chez son père ! Nous te marierons alors à une femme des plus charmantes et des plus nobles de Qouraych que tu désireras".
"Non, par Dieu, dit Abou Al-As d'un ton sec, je ne répudierai pas ma femme et je ne souhaite qu'aucune femme au monde ne prenne sa place".

La bataille de Badr

Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) émigra vers Médine et sa mission devint plus forte. Les Qouraychites se sentaient chaque jour plus menacés. Ils étaient prêts à l'affronter à Badr. Abou Al-As fût contraint de s'aligner dans les rangs de l'armée des Qouraychites. Il n'avait pas réellement le désire de se battre contre les musulmans mais ne sentait pas non plus l'envie de les rejoindre. Mais sa position au sein des Qouraychites, d'honneur et de confiance, le poussa à participer à cette campagne contre Muhammad (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). La bataille de Badr se solda par une terrible défaite des Qouraychites et des associateurs. Certains furent tués ou furent faits prisonniers, d'autres réussirent à s'enfuire. Abou Al-As, le mari de Zaynab fût fait prisonnier.

Le paiement de la ran○

Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) fixa des montants pour les ran○s des prisonniers de guerre allant de mille à quatre mille dirhams, en fonction de la richesse et du statut social du prisonnier. Des émissaires de Qouraych faisaient l'aller-retour entre La Mecque et Médine apportant le montant de la ran○ demandée pour libérer leurs proches. Zaynab envoya son émissaire à Médine avec la ran○ qui était demandée pour son mari. La ran○ comprenait un collier que sa mère, Khadija, lui avait donné avant de mourir. Lorsque le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) vit le collier, son visage devint triste et il ressentit une montée subite de tendresse envers sa fille.

Il se tourna vers ses compagnons et dit : "Zaynab a envoyé ce montant pour la ran○ d'Abou Al-As. Si vous trouvez bon de libérer ce prisonnier et de rendre son bien à Zaynab, alors faites--le".
"Oui, acquiescèrent ses compagnons, nous feront tout ce qui pourra apaiser ton regard et te rendre heureux".

Le Prophète imposa une condition à Abou Al-As avant de le libérer: renvoyer sa fille Zaynab auprès de lui dès son retour, sans délai.

L'envoi de Zaynab (que Dieu l'agrée)

Aussitôt de retour à la Mecque, Abou Al-As s'arrangea pour tenir sa promesse. Il ordonna à sa femme de se préparer pour le voyage et l'informa que les émissaires de son père l'attendaient hors de La Mecque. Il prépara ses provisions et sa monture et ordonna à son frère, Amr Ibn ar-Rabi'a, de l'accompagner personnellement jusqu'aux émissaires du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) .

Amr pla¢son arc sur son épaule, s'empara de son carquois, pla¢Zaynab dans la cabine sur le dos de son chameau puis ils quittèrent la Mecque en pleine journée, bien en vue des Qouraychites.

Les Qouraychites étaient furieux. Ils poursuivirent Zaynab et 'Amr puis les rattrapèrent.
Zaynab fût effrayée.
'Amr pla¢son arc à son épaule et cria: "Par Dieu, tout homme qui tentera de s'approcher d'elle, je planterai cette flèche dans son cou". Amr était connu pour être un excellent tireur.

Abou Soufyan Ibn Harith, qui avait depuis rejoint les troupes de Qouraych, alla vers Amr et dit : "Fils de mon frère, laisse cette flèche et laisse moi te parler".
'Amr obéit et Abou Sufyan enchaîna : "Ce que tu as fait n'est pas prudent. Tu es parti avec Zaynab à la vue de tous. Tous les arabes connaissent le désastre que nous avons vécu à Badr à cause de son père Mouhammad. En partant ouvertement avec sa fille comme tu l'as fait, tu pousse les tribus à t'accuser de traîtrise et à dire que nous avons été humiliés. Retourne avec elle et demande lui de rester dans la maison de son mari quelques jours afin que les gens puissent dire qu'il l'a ramenée. Ensuite, tu pourra repartir avec elle en secret et la ramener à son père. Nous n'avons aucun besoin de la garder".

'Amr accepta et Zaynab retourna à La Mecque. Quelques jours plus tard, au milieu de la nuit, Amr prit Zaynab et l'amena jusqu'aux émissaires du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui), comme son frère lui avait demandé.

Le voyage en Syrie

Après le départ de sa femme, Abou Al-As resta à La Mecque pendant plusieurs années. Puis, peu avant la conquête de La Mecque, il partit en expédition commerciale en Syrie. Au retour de ce voyage, sa caravane comprenait quelques centaines de chameaux et cent soixante-dix hommes.

Alors que la caravane approchait de Médine, un détachement de musulmans l'assiégea par surprise. Ils confisquèrent les chameaux et capturèrent les hommes. Cependant, Abou Al-As réussit à s'échapper. Pendant la nuit qui était profondément noire, Abou Al-As entra craintif dans Médine. Il chercha ici et là jusqu'à qu'il parvienne à trouver la maison de Zaynab. Il demanda sa protection qu'elle lui accorda.

Sa conversion

A l'aube, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) se rendit à la mosquée pour guider la prière de l'aube. Il se tenait en direction du mihrâb et dit : " Allahou Akbar " pour commencer la prière. Les musulmans derrière lui firent de même. Au même moment, Zaynab, qui se trouvait dans la mosquée, du côté des femmes, cria : "Ô gens ! Je suis Zaynab fille de Muhammad. J'ai donné ma protection à Abou Al-As. Donnez lui également la vôtre".
Quand la prière se termina, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) se tourna vers l'assemblée et dit : "Avez-vous entendu ce que j'ai entendu ?".
"Oui, Messager de Dieu" répondirent-ils.
De retour chez lui, le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) dit à sa fille : "Prépare un endroit pour Abou Al-As et fais lui savoir que tu n'es plus légitime pour lui". Puis il somma aux hommes de l'expédition qui avaient saisi les chameaux et les hommes de la caravane et leur dit : "Vous avez saisi les biens de cet homme. Nous serions satisfaits si pouviez être généreux avec lui et lui rendre sa propriété. Cependant, si vous refusez, sachez que ces biens sont le butin décidé par Allah et auquel vous avez droit".
"Nous lui rendrons volontiers sa propriété, ô Messager de Dieu", répondirent-ils. Lorsque Abou Al-As vint récupérer ses biens, ils lui dirent : "Tu appartiens à la noblesse de Qouraych. Tu es le neveu du Messager de Dieu et son gendre. Accepterais-tu l'Islam ? Nous rendrions toutes ses richesses. Tu pourrais ensuite jouir de tous les biens et richesses que les Mecquois t'ont confiés et rester ici avec nous à Médine".
"Quelle horrible chose me proposez-vous là ! Entrer dans une nouvelle religion tout en commettant un acte de traîtrise !" rétorqua Abou Al-As.
Abou Al-As retourna à la Mecque avec la caravane et rendit toutes les richesses et les biens à leur propriétaires. Puis il demanda : "Ô gens de Qouraych ! y a-t-il quelque argent avec moi que l'un d'entre vous n'a pas récupéré ?"
"Non, répondit-on, et que Dieu te bénisse par Sa grande bonté. Nous t'avons trouvé noble et digne de confiance".
Ensuite, Abou Al-As annon¢: "Maintenant que je vous ai rendu tous ce qui vous appartenait, je déclare qu'il n'y a de Dieu qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah. Par Dieu, la seule chose qui m'a empêché de déclarer mon acceptation de l'Islam alors que j'étais avec Muhammad à Médine est la peur que vous pensiez que je l'avais fait pour m'approprier vos richesses. Maintenant que je me suis déchargé de ce poids, je déclare que je suis Musulman…".

Abou Al-As partit pour Médine où le prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) le reçu avec hospitalité et lui rendit sa femme.


Ses mérites

Le Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) disait à son propos : "Sa parole était pour moi véridique. Il me faisait des promesses et restait fidèle à ses paroles".




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