Sa'd Ibn Abi Waqqâs - سعد بن أبي وقاص | Islamopédie
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Sa'd Ibn Abi Waqqâs - سعد بن أبي وقاص
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Son nom et sa généalogie

Son nom est Sa'd Ibn Malik Az-ZouHri.

    Son grand-père

    Son grand père, Ohayb Ibn Manaf, est l'oncle paternel d'Amina la mère du Messager (paix et bénédiction de Dieu sur lui).

    Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit de lui : "C'est mon oncle (maternel)! Que quelqu'un me présente son oncle".

Sa conversion qui fût de lui le troisième musulman à accepter le dernier divin

Il avait embrassé l'Islam à l'âge de 17 ans. Sa conversion était précoce. En parlant de lui même, il disait : "Un jour était venu, où je représentais le tiers des musulmans !" Il voulait dire qu'il était parmi les 3 premiers qui se convertirent à l'Islam.

Les persecutions qu'il subit pour la cause de Dieu

Pour contraindre Sa'd à l'idolâtrie de ses parents et de ses proches, sa mère avait déclaré qu'elle s'abstiendrait de prendre nourriture et boisson jusqu'à ce que Sa'd retourne à la religion de ses pères et de son peuple. En s'évertuant ainsi, elle a failli trouver la mort.
Sa'd ne soucia guère de cela et ne vendit jamais sa foi même si il devait payer pour cela la vie de sa mère.
Sur son lit de mort ses parents l'obligèrent à venir jeter un coup d'oeil d'Adieu sur sa mère agonisante, espérant attendrir son coeur en la voyant de la sorte. Sa'd est allé la voir, il vit un spectacle qui peut faire fondre le rocher.
Mais sa foi en Dieu et en Son Messager surpassait n'importe quel genre de rocher ou d'acier, il s'approcha du visage de sa mère et cria afin qu'elle l'entende : "Par Dieu tu sais ma mère. Si tu possédais cent âmes et ces âmes mouraient l'une après l'autre je ne laisserais ma religion pour n'importe quel prix. Mange si tu veux ou ne mange pas".
Sa mère se plia devant sa résolution et la révélation fut descendue au sujet de Sa'd pour fortifier son attitude : {Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensute, est votre retour, et alors, Je vous informerai de ce que vous faisiez.} (31/15)

La bataille d'Ouhoud

'Ali Ibn Abi Talib (que Dieu l'agrée) a dit : "Je n'ai jamais entendu le Messager donner en rançon ses père et mère à quiconque sauf à Sa'd, je l'ai entendu dire le jour de Ouhôud : "Tire Sa'd, que je te donne rançon père et mère"".

'Omar (que Dieu l'agrée) le choisis pour commander l'armée musulmane contre les perses

Le Prince des Croyants réfléchit et demanda à ses compagnons : "A qui pensez-vous, pour l'envoyer en Irak" ?
Ils se turent pour réfléchir.
Abdel Rahman Ibn 'Awf s'écria :"Je l'ai trouvé !"
'Omar dit : "Qui-est-ce"?
Abdel Rahman dit : "Le lion qui cache ses griffes. Sa'd Ibn Malek Az-ZouHri".
Les musulmans agréerent ce choix, le Prince des Croyants envoya une lettre à Sa'd Ibn Abi Waqas pour lui confier le commandement de l'armée et de l'Irak.

Il fut également commandant lors de la fameuse bataille dans la Qadisiya

Voilà la lettre de 'Omar lui ordonnant d'aller à Al Qadisiya, c'est la porte de la Perse, en rejetant dans son coeur des mots pleins de lumière et de guidée.
"Ô Sa'd Ibn Wouhaib. Ne te trompe pas si on te dit que tu es l'oncle du Messager et son compagnon, car nul ne se rapproche de Dieu que par son obéissance. Les gens aisé et les faible sont semblable pour Dieu. Dieu est leur Seigneur et ils sont ses adorateurs. Le meilleur c'est celui qui Le craint le plus, et celui qui fait le plus d'effort dans l'obéissance. Observe la manière dont le Messager s'est comporté depuis qu'il nous fut envoyé jusqu'à son départ, exécute ceci car c'est l'ordre".
Puis il lui dit : "Ecris-moi pour me faire part de votre état. Où vous campez? Et où se trouve votre ennemi vis-à-vis de vous. Que je sois par tes lettres comme si je vous regarde !"

Sa'd écrivait au Prince des Croyants comme s'il lui décrivait tous les détails jusqu'au point de lui déterminer la position de chaque soldat...
Sa'd arriva à Al Qadissiya, les Persans rassemblent armée et peuple à la fois, un rassemblement jamais vu auparavant, à leur tête se trouvait le chef le pus redouté et le plus renommé : Roustom.
Sa'd écrivit à Omar, et celui-ci lui répondit : "Ne t'angoisse pas par ce que tu entends comme nouvelle d'eux, confie-toi à Dieu et compte sur Lui. Envoie - à Roustom - des hommes intelligents et patients afin qu'ils l'appelle a embrasser la religion de Dieu. Ecris-moi chaque jour".
Sa'd écrivit au Prince des Croyants en disant : "Roustom a campé à SABAT et il envoie les chevaux et les éléphants pour nous attaquer".

Omar lui répondit pour l'assurer et annoncer la bonne nouvelle. Sa'd, le chevalier intelligent et téméraire, l'oncle du Messager et le premier à se convertir à l'Islam, le champion des guerres et des expéditions, son épée ne faibli jamais ni sa lance.. Il conduit son armée à l'une des plus grandes batailles de l'histoire, et lui, il ne se considère que comme un simple soldat. Ni l'orgueil de sa force, ni la vanité du commandant en chef ne le portèrent à être épris par sa confiance en lui-même. Mais il se fia au Prince des Croyants bien que des milliers de lieux les séparent, en échangeant des lettres et en demandant son conseil avant que la grande bataille ne soit entamée.
Sa'd savait qu'Omar à Médine ne décidait pas tout seul, mais il prenait le conseil des musulmans, des compagnons du Messager de Dieu . Sa'd refuse malgré les conditions de la guerre de priver son armée et soi même de la bénédiction du conseil et son avantage, surtout si Omar, le grand inspiré, se trouve parmi les magnats.
Sa'd exécuta le conseil d'Omar, il envoya chez (Roustom) le chef des perses quelques uns de ses compagnons pour l'amener à se convertir à l'Islam.
Le dialogue se prolonge entre eux et le chef des perses, puis ils mirent fin à la discussion en disant : "Dieu nous a choisi afin qu'il fasse sortir qui Il veut du polythéismes au monothéisme, de la gêne à l'aisance de ce bas monde, et de l'iniquité des gouverneurs à la justice de l'Islam. Celui qui accepte ceci de notre part nous l'acceptons et nous le laissons mais celui qui nous combat nous le combattons jusqu'à Aboutir à ce que Dieu a décidé".
Roustom demanda : "Qu'est ce que Dieu vous a promis ?"
Le compagnon lui répondit : "Le Paradis pour nos martyrs, et la victoire pour nos vivants". La délégation retourne chez Sa'd, le chef des musulmans, pour lui annoncer le début de la guerre.
Les yeux de Sa'd se remplirent de larmes. Il voulait que la bataille s'avance ou se retarde car en ce jour là il était très malade, les abcès emplissaient son corps au point qu'il ne pouvait ni s'asseoir, ni monter à cheval pour mener une guerre dure et acharnée !
Si la guerre se déroulait avant sa maladie, ou si elle était un peu retardée il aurait pu faire une grande preuve de sa bravoure. Mais non le Messager leur a appris de ne dire jamais "Si", car "Si" veut dire l'impuissance et l'impuissance ne se trouve pas chez le croyant fort qui ne laisse point échapper un moyen et ne faiblit jamais.
A ce moment-là "Le lion qui cache ses griffes" harangua son armée en commençant par le verset : {Au nom de Dieu le Miséricordieux, le Très Miséricordieux} {Et Nous avons certes écrit dans le ZAbour (les Psaumes), après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs}. (21/105)
Après son discours il fit la prière du midi avec l'armée puis il se tourna vers elle en s'écriant : "Dieu est grand. Dieu est grand. Dieu est grand. Dieu est grand."
L'univers retentit par les voix des soldats : "Dieu est grand", il leur pointa l'ennemi avec son bras en flèche et cria à ses soldats : "Allons-y par la grâce de Dieu".
Il monta en titubant et avec peine au balcon de la maison où il résidait et où était aussi son quartier général. Au balcon il s'assit posant la poitrine sur un coussin, la porte de la maison était ouverte et la moindre attaque des perses pouvait le faire tomber entre leurs mains mort ou vivant. Mais il n'avait aucune peur.
Ses abcès se creusaient et saignaient mais il ne se souciait plus car du balcon il lance les cris : "Dieu est grand", il donnait ses ordres à ceux-là d'avancer vers la droite! à d'autres de combler les lacunes de la gauche. Devant toi Moughaïra. Derrière eux Jarir. Frappe Nou'man. Attaque Al-Châth, et toi aussi Qa'qâ'. Avancez compagnons de Mohammed !
Sa voix emplie de fermeté et d'espoir faisait de chaque soldat une armée entière...
Les soldats Persans tombèrent comme des mouches, et avec eux le polythéisme et l'adoration du feu !
Leurs bataillons vaincus prirent la fuite après la mort de leur chef et leurs élites des soldats, l'armée musulmane les traqua jusqu'à Nahawand, puis Al-Madaine, et pénétrèrent pour s'emparer du palais de Chosroes et sa couronne comme butin !

La bataille d'Al-Madaine

La bataille d'Al-Madaine s'est déroulée deux ans après celle d'Al Qadissiya, à travers ces escarmouches entre les musulmans et les perses jusqu'à ce que le reste de l'armée Persane fusse rassemblé à Al-Madaine pour la bataille finale et décisive.
Sa'd pensant que le temps jouera pour ses ennemis, décida de leur ôter cet avantage. Mais comment le faire alors que le fleuve du Tigre le sépare d'Al-Madaine et que c'est la saison des pluies et la crue du Tigre !
Ici il y a un évènement où Sa'd prouvera qu'il est vraiment le "Lion qui cache ses griffes" comme l'a décrit Abdel Rahman Ibn 'Awf !
La foi de Sa'd et sa détermination braveront le danger et l'impossible avec une témérité incontestable !
Ainsi Sa'd donna l'ordre à son armée de franchir le fleuve du Tige et ordonna de chercher un endroit facilement franchissable pour pouvoir traverser à pieds. A la fin ils trouvèrent une place un peu périlleux.
Avant le passage de l'armée Sa'd pensa à retrouver un endroit sur l'autre rive où l'ennemi campait. Alors il prépara deux bataillons : Le premier appelé : "Le bataillon des terreurs". Sa'd plaça à la tête Assam Ibn Amr , le deuxième "Le bataillon muet" eut pour chef Al Qa'qâ' Ibn Amr.
Les soldats des deux bataillons devaient braver leurs peurs pour assurer un lieu sûr sur l'autre bord afin que l'armée traverse suivant leur chemin. Ils ont fait leur travail d'une habileté extraordinaire.
Le stratagème de Sa'd a réussi ce jour-là d'une façon qui surprendra les historiens... Même Sa'd Ibn Abi Waqas lui-même en fut surpris...
Aussi bien son compagnon dans la bataille, Salman Al Farisi qui se frottait les mains d'émotion en disant : "L'Islam me parait être une nouvelle religion : Par Dieu! Les mers ont été soumises aux musulmans comme la terre. Par celui que l'âme de Salman en sa main, les hommes sortiront en masse, comme ils sont entrés en masse".
Et ainsi il fut fait, ils ne perdirent pas un seul soldat, ni même un cheval.
Un combattant fit tomber son gobelet, comme il ne voulait pas être le seul parmi ses camarades qui perde quelque chose, il appela ses compagnons pour l'aider à le repêcher, le gobelet fut élevé par une marée où les passants ont purent le ramasser !
Un conte historique nous décrit la splendeur du spectacle à leur traversé du Tigre, il dit : "Sa'd ordonna aux musulmans de dire : "Dieu nous suffit Il est le meilleur Protecteur". Puis traversa sur son cheval le Tigre et les gens le suivirent. Personne ne resta en arrière. Ils marchèrent comme s'ils traversaient la terre ferme jusqu'à ce qu'ils remplirent les deux côtés, de sorte qu'on ne voyait pas la surface de l'eau. Des chevaliers et des fantassins s'entretenaient sans avoir rien à craindre, à cause du sentiment de tranquillité et de sûreté qu'ils éprouvaient en se confiant à Dieu espérant Sa victoire, Son secours et l'accomplissement de Sa promesse !"

L'époque où il fut gouverneur de Koufa en Irak

Jâbir Ibn Samoura (que Dieu l'agrée) rapporte : "Les habitants de Koufa se plaignirent de Sa'd (Ibn Abi Waqqàs) (que Dieu l'agrée) auprès de 'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée) qui le destitua et leur nomma un nouveau gouverneur en la personne de 'Ammâr (Ibn Yâser). Mais ils se plaignirent encore de 'Ammâr et, parmi les arguments qu'ils invoquèrent contre lui, ils prétendirent qu'il ne savait pas faire la prière. 'Omar envoya donc le chercher et lui dit : "Ô Abou Isaâc! Ces gens prétendent que tu ne sais pas faire la prière".
Il dit : "Pour ce qui me concerne, je jure par Dieu que je présidais à leur prière exactement à la manière du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sans rien en diminuer. Quand je faisais les deux prières du soir, je prolongeais la lecture dans les deux premières unités de prière et je la raccourcissais dans le reste".
Il lui dit : "C'est ce que nous avons toujours pensé de toi".
Il envoya avec lui quelqu'un (ou quelques-uns) à Koufa pour interroger sur lui ses habitants. Cet homme ne laissa pas une mosquée sans s'y renseigner sur lui. Tout le monde ne disait de lui que du bien. Il entra enfin dans une mosquée appartenant aux Béni 'Abs. L'un d'eux se leva, du nom de Ousâma Ibn Qatàda, surnommé Abou Sa'da.
Il dit : "Puisque tu nous demandes notre avis sur lui, Sa'd ne marche pas avec les expéditions militaires, ne partage pas équitablement le butin et n'est pas impartial dans ses jugements".
Sa'd dit alors : "Je me contenterai de faire contre toi ces trois invocations : "Seigneur Dieu! Si ton esclave que voici est menteur et ne cherche par son intervention qu'à se montrer et à se faire connaître, allonge-lui sa vie, allonge-lui sa pauvreté et expose-le aux tentations!"
Plus tard, quand on lui demandait qui il était, il disait : "Un pauvre vieux soumis aux tentations et frappé de la malédiction de Sa'd".
'Abdul Mâlik Ibn 'Omeyr qui rapporte ce Hadith de Jâbir dit : "Je l'ai vu de mes propres yeux alors que ses sourcils tombaient sur ses yeux à cause de l'âge. Il se mettait sur le chemin des jeunes filles pour croiser ses doigts avec les leurs". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Après un moment Omar voulait qu'il retourne à Koufa, Sa'd lui répondit en riant : "Tu m'ordonnes à retourner chez un peuple qui prétend que je ne fais la prière à la perfection?" Alors il préféra rester à Médine.

A la mort de 'Omar (que Dieu l'agrée), il fait parti du cercle de concertation pour choisir le prochain calife

Quand 'Omar le Prince des Croyants (que Dieu l'agrée) fut poignardé il choisit six hommes parmi les compagnons du Messager afin qu'on choisissent le nouveau Calife, il a dit que son choix devait porter sur l'un des six hommes dont le Messager était satisfait d'eux. Parmi eux il y avait Sa'd Ibn Abi Waqas.
On déduisit des derniers mots d'Omar que s'il avait le choix de nommer un Calife parmi les compagnons du Messager il aurait choisi Sa'd.
Il dit à ses compagnons en les conseillant et leur faisant ses adieux : "Si Sa'd devient calife il est digne, si un autre le devient qu'il demande à Sa'd de le seconder".

Lors du combat entre l'armée de 'Ali et celle de Mou'awiya, il resta neutre

Son neveu Hicham Ibn Atba Ibn Abou Waqas lui dit : "Ô mon oncle, voilà cent mille épées qui te considèrent comme le plus digne pour ce poste".
Sa'd lui répondit : "Je veux des cent mille épées une seule qui si elle touche le croyant il reste indemne, si elle touche l'athée elle le tue".
Le neveu, devinant le but de son oncle, le laissa à sa retraite et sa paix.

Et lorsque Mouâwiya, fut désigné calife il demanda à Sa'd : "Pourquoi tu n'as pas combattu à nos côtés?" Il lui a répondit : "J'ai passé par un vent ténébreux, j'ai dit : "Aïe! Aïe" J'ai fait agenouiller monture jusqu'à ce que tout fût dissipé..".
Mouâwiya lui dit : "Il n'y a pas dans le livre de Dieu : "Aïe! Aïe!" Mais Dieu (le Très-Haut) dit : {Si deux groupes de croyants se combattent, rétablissez la paix entre eux. Si l'un des deux se rebelle encore contre l'autre, luttez contre celui qui se rebelle jusqu'à ce qu'il s'incline devant l'Ordre de Dieu} (XLI/9). Et toi tu n'étais ni avec l'un ni avec l'autre".
Sa'd lui répondit : "Je n'avais pas le droit de combattre un homme - il veut dire 'Ali Ibn Abi Taleb - dont le Messager lui a dit : "Tu es pour moi comme était Aaron par rapport à Moïse mais il n'y aura plus de Prophète après moi"".

Sa mort (54 H)

Un jour de l'année cinquante-quatre de l'hégire, Sa'd avait dépassé ses quatre-vingt ans, il était à sa maison au 'Aqîq s'apprêtant à la rencontre de Dieu. Son fils nous raconte ses dernières minutes et dit : "La tête de mon père était dans mon giron pendant son agonie, il me dit : "Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô fils? Dieu ne me châtiera pas car je suis l'un des élus du Paradis !". Sa foi ferme n'avait pas été affaiblie par les affres de la mort.
Le Messager le lui avait annoncé cela et lui, il croyait à la véridicité des propos du Messager pourquoi donc avoir peur?

Mais il voulait rencontrer Dieu en portant les plus beaux souvenirs qui le lient à sa foi et au Messager. Il pointa son armoire, ils l'ouvrirent et en sortirent un ancien vêtement râpé, il ordonna à sa famille de l'utiliser comme son linceul en disant : "J'ai combattu les polythéistes en le portant le jour de Badr et je l'ai gardé pour ce jour".


Ses mérites

Alors que le Messager (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était assis parmi ses compagnons, il regarda vers l'horizon comme quelqu'un qui entendait une chose en secret, puis regarda les visages de ses compagnons et leur dit : "Maintenant vous allez recevoir un des élus du Paradis".
Les compagnons regardaient de tous les côtés et se dressaient pour voir cet élu.
Après un court moment ils virent apparaître Sa'd Ibn Abi Waqqas.
Plus tard Abdallah Ibn 'Amr s'approcha de lui et il lui demandant avec insistance de lui montrer l'œuvre et l'adoration qui le fera rapprocher de Dieu, pour le rendre digne de la récompense et de la bonne nouvelle, Sa'd lui dit : "Rien de plus de ce que nous œuvrons et nous adorons. Mais je ne garde ni rancune ni mal pour un musulman".

Alors le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) l'avait vu faire quelque chose qui lui plut beaucoup. Il invoqua pour lui Dieu en ces mots : "Grand Dieu! Dirige son tir et exauce ses invocations".

Il (que Dieu l'agrée) dit : "Par Dieu je suis le premier homme parmi les arabes qui lança une flèche dans la voie de Dieu". (Al-Boukhâri, Mouslim)




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