260 - L'interdiction du mensonge - باب تحريم الكذب
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Dieu (le Très-Haut) a dit : {Ne te laisse pas aller à ce dont tu n'as aucune science}. (17/36)
{Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire}. (50/18)
1542. Selon Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La sincérité mène à la bienfaisance. La bienfaisace mène au Paradis. L'homme ne cesse pas de dire la vérité jusqu'à ce qu'il soit inscrit auprès de Dieu comme absolument véridique. Le mensonge mène à la dépravation. La dépravation mène à l'Enfer. L'homme ne cesse pas de mentir jusqu'à ce qu'il soit inscrit auprès de Dieu comme grand menteur". (Al-Boukhâri, Mouslim)
1543. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Al-'As (que Dieu l'agrée), le Prophete (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quatre défauts, celui qui les possède tous est un pur hypocrite. Celui qui n'en a qu'un seul a l'une des caractéristiques de l'hypocrisie jusqu'a ce qu'il quitte ce défaut :
- Quand on lui fait confiance il trahit.
- Quand il parle il ment.
- Quand il prend un engagement il ne le respecte pas.
- Quand il est en litige il piétine toute justice et toute morale". (Al-Boukhâri, Mouslim)
1544. Selon Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما), le Prophete (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui prétend à tort avoir vu un rêve est chargé le jour de la résurrection, de nouer les extrémités de deux grains d'orge et il ne pourra jamais le faire. Celui qui écoute contre leur gré la conversation des autres, on lui versera dans ses oreilles, le jour de la résurrection, du plomb fondu. Celui qui reproduit l'image d'un être vivant sera astreint à lui insuffler la vie et il ne pourra jamais le faire". (Al-Boukhâri)
1545. Selon Ibn 'Omar (رضي الله عنهما), le Prophete (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Le plus grave mensonge est de prétendre avoir vu de ses yeux ce qu'on n'a pas vu". (Al-Boukhâri)
1546. Samoura Ibn Joundoub (que Dieu l'agrée) rapporte : "Parmi les questions que posait le plus souvent le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) à ses compagnons est celle-ci : "Est-ce que l'un de vous a vu quelque chose en rêve" Celui qui avait eu un rêve le lui racontait. Un matin il nous dit : "J'ai vu cette nuit en rêve deux visiteurs venus me dire : "Viens avec nous!" Je partis avec eux et nous trouvâmes en chemin un homme étendu sur le coté. Prés de lui se tenait debout un homme portant une grosse pierre. Il en frappait la tête du premier jusqu'à la lui fendre, la pierre roulait alors et il allait la ramasser de nouveau. Il ne frappait l'autre que lorsque la blessure de sa tête était guérie. A ce moment il le frappait encore une fois et lui fendait la tête comme à la précedente". Il dit : "Je dis aux deux visiteurs : "Gloire et pureté à Dieu ! Qu'est-ce donc que cela?" Ils dirent : "Avance! Avance!" Nous reprîmes notre marche et passâmes devant un homme étendu sur le dos. Prés de lui se tenait debout un homme avec une scie en acier à la main. Il lui posait la scie sur l'une des moitiés de son visage et coupait sa bouche en deux moitiés jusqu'à la nuque. Il en faisait de même de la narine et de l'oeil de cette partie du visage. Puis il faisait le même chose avec l'autre moitié. Il ne revenait à chacune des deux moitiés qu'une fois complétement guérie pour la scier de nouveau". Il dit : "Je dis : "Gloire et pureté à Dieu Que sont ces deux-la?" Ils me dirent : "Avance! Avance!" Nous reprimes notre marche et passâmes devant quelque chose comme un four à pain. (Il me semble qu'il a dit : "Voiloi que montaient de ce four une rumeur confuse et des voix".) Nous nous penchâmes pour voir dans son intérieur et voilà qu'il y avait des hommes et des femmes nus. Des flammes venaient les lécher par en bas. Quand les flammes les touchaient, ils se mettaient a crier". Je dis : "Que sont ceux-la?" Ils me dirent : "Avance! Avance!" Nous reprîmes donc notre marche et nous arrivâmes à une rivière. (Il me semble qu'il a dit : "Rouge comme le sang".) Dans la rivière apparut un homme qui nageait. Sur le bord de la rivière nous en vîmes un autre qui avait assemblé un tas de pierres. Le nageur venait a chaque fois vers lui et lui présentait sa bouche ouverte. L'autre y introduisait une pierre. Puis le nageur s'en allait et revenait ensuite vers l'autre, lui ouvrait sa bouche et l'autre y introduisait une pierre. Je leur dis : "Que sont ces deux-la?". Ils me dirent : "Avance! Avance!". Nous reprîmes notre marche et passâmes devant un homme à l'aspect hideux (ou le plus hideux qu'on ait jamais vu). Or voilà qu'il avait devant lui un feu qu'il attisait tout en tournant autour de lui. Je leur dis : "Qu'est cet homme?" Ils me dirent : "Avance! Avance!" Nous reprîmes notre marche et arrivâmes à un jardin plein de verdure exubérante et contenant toutes sortes de fleurs du printemps. Au milieu du jardin se tenait un homme tellement long qu'on voyait à peine sa tête dans le ciel. Autour de lui il y avait un nombre jamais vu d'enfants. Je dis : "Qu'est-ce cet homme et que sont ces enfants?" Ils dirent : "Avance! Avance!" Nous reprîmes notre marche et voilà que nous trouvâmes un trés grand arbre auquel je n'ai jamais vu de plus grand ni de plus beau. Ils me dirent : "Grimpe sur cet arbre". Nous montâmes ainsi jusqu'à une cité. Nous y frappâmes et l'on nous ouvrit. Nous entrâmes donc et furent accueillis par des hommes dont la moitié du corps était d'une beauté înouïe et dont l'autre était d'une laideur exceptionnelle. Ils dirent a ces hommes : "Allez vous jeter dans cette rivière!" Nous vîmes en effet une rivière en face de nous dont les flots coulaient tout blancs comme un lait trés pur. Ils allaient s'y jeter et revinrent tous. Leur moitié laide avait alors complétement disparu et ils apparurent dans leur plus belle image. Les deux anges me dirent : "Ceci est le Paradis-Eden et là-haut se trouve ta demeure". Je levai les yeux et vis un palais comme un nuage blanc. Ils me dirent : "C'est là-bas ta demeure". Je leur dis : "Que Dieu vous bénisse! Laissez-moi y entrer". Ils dirent : "Maintenant, non. Mais tu dois surement y entrer un jour". Je leur dis : "J'ai vu durant cette nuit des choses bouleversantes. Que sont-elles donc?" Ils me dirent : "Maintenant nous allons t'en informer. Le premier homme devant qui tu es passé et dont on fendait le crâne avec une pierre, c'est celui qui apprenait le Coran et refusait de le mettre en pratique. Il dormait aussi avant d'avoir fait sa prière obligatoire. Quant à l'homme devant qui tu es passé et dont on sciait la bouche jusqu'à la nuque ainsi que sa narine et son oeil, c'est un homme qui sortait le matin de chez lui pour dire un mensonge qui se progageait jusqu'aux provinces lointaines. Pour ce qui est des hommes et des femmes nus qui se tenaient dans une fosse semblable à un four à pain, ce sont les fornicateurs et les fornicatrices. L'homme devant qui tu es passé qui nageait dans la rivière et à qui on mettait une pierre dans la bouche, c'est le mangeur d'intêrets (l'usurier). L'homme à l'aspect hideux qui se tenait prés du feu qu'il attisait et autour duquel il tournait, c'est Mâlik, l'Ange Gardien de l'Enfer. L'homme trés grand qui était dans le jardin, c'est Ibrahîm. Quant aux enfants qui étaient autour de lui, ce sont tout enfant mort dans la saine nature".
Dans la version d'A-Barqâni : "Tout enfant né dans la saine nature (l'Islam)". Certains musulmans dirent : "S'agit-il aussi des enfants des idolâtres? Ô Messager de Dieu!". Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) leur dit : "Et les enfants des idolâtres. Quant aux gens dont la moitié?u corps était belle et l'autre moitié laide, ce sont des gens ayant une bonne oeuvre et une autre mauvaise. Dieu leur a pardonné". (Al-Boukhâri)
Dans une autre version d'Al-Boukhâri : "J'ai vu cette nuit deux hommes venus à moi. Ils me sortirent pour m'emmener à une terre sainte". Puis il raconta son rêve et dit : "Nous marchâmes jusqu'à une fosse pareille à un four à pain. Elle se rapétissait en haut et s'élargissait à la base. Dans son fond flambait un feu, Quand les flammes montaient, ils montaient jusqu'à faillir en sortir et quand les flammes baissaient, ils retournaient à son fond. Il y avait dans cette fosse des hommes et des femmes nus". Il dit entre autres : "Jusqu'a ce que nous arrivâmes une rivière de sang (dans cette version le narrateur n'a pas douté) Il y avait un homme debout au milieu de la rivière et un autre sur son bord ayant devant lui un tas de pierres. L'homme se trouvant dans la rivière vint à lui. Chaque fois qu'il voulait sortir sur la berge, l'autre lui jetait une pierre qui s'installait dans sa bouche et le faisait ainsi retourner à son point de départ". Il dit encore : "Les deux anges me firent grimper sur l'arbre. Ils me firent entrer dans une demeure à laquelle je n'avais jamais vu rien de plus beau. Il y avait dans cette maison des hommes vieux et des jeunes". Il dit : "Celui dont tu as vu scier la bouche, c'est un trés grand menteur qui racontait un mensonge que d'autres propageaient à leur tour jusqu'a ce qu'il parvienne aux provinces lointaines. Il est tourmenté de cette façon jusqu'au jour de la rérrection". Il dit aussi : "Celui dont tu as vu fendre la tête, c'est un homme à qui Dieu avait enseigné le Coran mais qui ne le lisait pas la nuit et ne le mettait pas en pratique le jour. Il est ainsi torturé jusqu'au jour de la résurrection. La première demeure où tu es entré est celle du commun des croyants et l'autre est celle des martyrs. Moi je suis Gabriel et celui-ci est Michael, Lève la tête" Je levai la tête et vis au-dessus de moi comme un nuage blanc. Ils me dirent : "C'est là-bas ta demeure". Je leur dis : "Laissez-moi entrer chez moi!". Ils dirent : "Il te reste encore du temps à vivre et, une fois que tu l'auras accompli, tu viendras à ta maison". (Al-Boukhâri)
قال اللَّه تعالى (الإسراء 36): {ولا تقف ما ليس لك به علم}.
وقال تعالى (ق 18): {ما يلفظ من قول إلا لديه رقيب عتيد}.
1542 - وعن ابن مسعود رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قال، قال رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم: <إن الصدق يهدي إلى البر وإن البر يهدي إلى الجنة، وإن الرجل ليصدق حتى يكتب عند اللَّه صدِّيقاً؛ وإن الكذب يهدي إلى الفجور وإن الفجور يهدي إلى النار، وإن الرجل ليكذب حتى يكتب عند اللَّه كذاباً> مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ.
1543 - وعن عبد اللَّه بن عمرو بن العاص رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُما أن النبي صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم قال: <أربع من كن فيه كان منافقاً خالصاً ومن كانت فيه خصلة منهن كانت فيه خصلة من نفاق حتى يدعها: إذا اؤتمن خان، وإذا حدثكذب، وإذا عاهد غدر، وإذا خاصم فجر> مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ. وقد سبق بيانه (انظر الحديثرقم 688) مع حديثأبي هريرة (انظر الحديثرقم 687) بنحوه في باب الوفاء بالعهد.
1544 - وعن ابن عباس رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُما عن النبي صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم قال: <من تحلم لحلم لم يره كلف أن يعقد بين شعيرتين ولن يفعل، ومن استمع إلى حديثقوم وهم له كارهون صب في أذنيه الآنك يوم القيامة، ومن صور صورة عذب وكلف أن ينفخ فيها الروح وليس بنافخ> رَوَاهُ البُخَارِيُّ.
<تحلّم> : أي قال إنه حلم في نومه ورأى كذا وكذا وهو كاذب.
و <الآنُك> بالمد وضم النون وتخفيف الكاف وهو: الرصاص المذاب.
1545 - وعن ابن عمر رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُما قال، قال النبي صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم: <أفرى الفرى أن يري الرجل عيناه ما لم تريا> رَوَاهُ البُخَارِيُّ.
معناه: يقول رأيت فيما لم يره.
1546 - وعن سمرة بن جندب رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قال: كان رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم مما يكثر أن يقول لأصحابه: <هل رأى أحد منكم رؤيا؟> فيقص عليه من شاء اللَّه أن يقص، وإنه
قال لنا ذات غداة: <إنه أتاني الليلة آتيان، وإنهما قالا لي: انطلق، وإني انطلقت معهما، وإنا أتينا على رجل مضطجع وإذا آخر قائم عليه بصخرة وإذا هو يهوي بالصخرة لرأسه فَيَثْلَغُ رأسه فيتدهده الحجر ها هنا، فيتبع الحجر فيأخذه فلا يرجع إليه حتى يصح رأسه كما كان، ثم يعود عليه فيفعل به مثل ما فعل المرة الأولى!> قال: <قلت لهما: سبحان اللَّه! ما هذان؟ قالا لي: انطلق انطلق، فانطلقنا فأتينا على رجل مستلق لقفاه وإذا آخر قائم عليه بِكَلُّوبٍ من حديد وإذا هو يأتي أحد شقي وجهه فيشرشر شدقه إلى قفاه ومنخره إلى قفاه وعينه إلى قفاه ثم يتحول إلى الجانب الآخر فيفعل به مثل ما فعل بالجانب الأول فما يفرغ من ذلك الجانب حتى يصح ذلك الجانب كما كان، ثم يعود عليه فيفعل مثل ما فعل في المرة الأولى> قال: <قلت: سبحان اللَّه! ما هذان؟ قال: قالا لي: انطلق انطلق، فانطلقنا فأتينا على مثل التنور> فأحسب أنه قال: <فإذا فيه لغط وأصوات، فاطلعنا فيه فإذا فيه رجال ونساء عراة، وإذا هم يأتيهم لهب من أسفل منهم فإذا أتاهم ذلك اللهب ضَوْضَوُوا. قلت: ما هؤلاء؟ قالا لي: انطلق انطلق، فانطلقنا فأتينا على نهر (حسبت أنه كان يقول أحمر مثل الدم) وإذا في النهر رجل سابح يسبح وإذا على شط النهر رجل قد جمع عنده حجارة كثيرة، وإذا ذلك السابح يسبح ما يسبح ثم يأتي ذلك الذي قد جمع عنده الحجارة فيفغر له فاه فيلقمه حجراً فينطلق فيسبح ثم يرجع إليه كلما رجع إليه فغر له فاه فألقمه حجراً، قلت لهما: ما هذان؟ قالا لي: انطلق انطلق، فانطلقنا فأتينا على رجل كريه المرآة أو كأكره ما أنت راءٍ رجلاً مرأى فإذا هو عنده نار يحشها ويسعى حولها. قلت لهما: ما هذا؟ قالا لي: انطلق انطلق، فانطلقنا فأتينا على روضة معتمة فيها من كل نَور الربيع، وإذا بين ظهري الروضة رجل طويل لا أكاد أرى رأسه طولاً في السماء وإذا حول الرجل من أكثر ولدان رأيتهم قط، قلت: ما هذا وما هؤلاء؟ قالا لي: انطلق انطلق، .
فانطلقنا فأتينا إلى دوحة عظيمة لم أر دوحة قط أعظم منها ولا أحسن قالا لي: ارق فيها. فارتقينا فيها إلى مدينة مبنية بلبِن ذهب ولبِن فضة، فأتينا باب المدينة فاستفتحنا ففتح لنا فدخلناها فتلقانا رجال شطر من خلقهم كأحسن ما أنت راء، وشطر منهم كأقبح ما أنت راء، قالا لهم: اذهبوا فقعوا في ذلك النهر، وإذا هو نهر معترض يجري كأن ماءه المحض في البياض، فذهبوا فوقعوا فيه ثم رجعوا إلينا قد ذهب ذلك السوء عنهم فصاروا في أحسن صورة> قال: قالا لي: <هذه جنة عدن، وهذاك منزلك، فسما بصري صعداً فإذا قصر مثل الربابة البيضاء. قالا لي: هذاك منزلك! قلت لهما: بارك اللَّه فيكما فذراني أدخله، قالا: أما الآن فلا وأنت داخله، قلت لهما: فإني رأيت منذ الليلة عجباً فما هذا الذي رأيت؟ قالا لي: أما إنا سنخبرك: أما الرجل الأول الذي أتيت عليه يثلغ رأسه بالحجر فإنه الرجل يأخذ القرآن فيرفضه، وينام عن الصلاة المكتوبة. وأما الرجل أتيت عليه يشرشر شدقه إلى قفاه ومنخره إلى قفاه وعينه إلى قفاه فإنه الرجل يغدو من بيته فيكذب الكذبة تبلغ الآفاق. وأما الرجال والنساء العراة الذين هم في مثل بناء التنور فإنهم الزناة والزواني. وأما الرجل الذي أتيت عليه يسبح في النهر ويلقم الحجارة فإنه آكل الربا. وأما الرجل الكريه المرآة الذي عند النار يحشها ويسعى حولها فإن مالك خازن جهنم. وأما الرجل الطويل الذي في الروضة فإنه إبراهيم. وأما الولْدان الذين حوله فكل مولود مات على الفطرة> وفي رواية البرقاني: <ولد على الفطرة> فقال بعض المسلمين: يا رَسُول اللَّهِ وأولاد المشركين؟ فقال رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم: <وأولاد المشركين. وأما القوم الذين كانوا شطر منهم حسن وشطر منه قبيح فإنهم قوم خلطوا عملاً صالحاً وآخر سيئاً تجاوز اللَّه عنهم> رَوَاهُ البُخَارِيُّ.
وفي رواية له: <رأيت الليلة رجلين أتياني فأخرجاني إلى أرض مقدسة> ثم ذكره وقال: <فانطلقنا إلى نقب مثل التنور أعلاه ضيق وأسفله واسع يتوقد تحته نار، فإذا ارتفعت ارتفعوا حتى كادوا أن يخرجوا، وإذا خمدت رجعوا فيها، وفيها رجال ونساء عراة> وفيها: <حتى أتينا على نهر من دم> ولم يشك <فيه رجل قائم على وسط النهر وعلى شط النهر رجل وبين يديه حجارة، فأقبل الرجل الذي في النهر فإذا أراد أن يخرج رمى الرجل بحجر في فيه فرده حيثكان، فجعل كلما جاء ليخرج جعل يرمي في فيه بحجر فيرجع كما كان> وفيها: <فصعدا بي الشجرة فأدخلاني داراً لم أر قط أحسن منها، فيها رجال شيوخ وشباب> وفيها: <الذي رأيته يشق شدقه فكذاب يحدثبالكذبة فتحمل عنه حتى تبلغ الآفاق فيصنع به ما رأيت إلى يوم القيامة> وفيها: <الذي رأيته يشدخ رأسه فرجل علمه اللَّه القرآن فنام عنه بالليل ولم يعمل فيه بالنهار فيفعل به إلى يوم القيامة، والدار الأولى التي دخلت دار عامة المؤمنين. وأما هذه الدار فدار الشهداء، وأنا جبريل وهذا ميكائيل، فارفع رأسك، فرفعت رأسي فإذا فوقي مثل السحاب، قالا: ذاك منزلك. قلت: دعاني أدخل منزلي. قالا: إنه بقي لك عمر لم تستكمله فلو استكملته أتيت منزلك> رَوَاهُ البُخَارِيُّ.
قوله <يثلغ رأسه> هو بالثاء المثلثة والغين المعجمة : أي يشدخه ويشقه.
قوله <يتدهده> أي يتدحرج.
و <الكَلُّوب> بفتح الكاف وضم اللام المشددة وهو معروف.
قوله <فيشرشر> : أي يقطع.
قوله <ضوضووا> وهو بضاضين معجمتين: أي صاحوا.
قوله <فيفغر> هو بالفاء والغين المعجمة: أي يفتح.
قوله <المرآة> بفتح الميم: أي المنظر.
قوله <يحشها> وهو بفتح الياء وضم الحاء المهملة والشين المعجمة: أي يوقدها.
قوله <روضة معتَمَّة> هو بضم الميم وإسكان العين وفتح التاء وتشديد الميم: أي وافية النبات طويلته.
قوله <دوحة> وهي بفتح الدال وإسكان الواو والحاء المهملة وهي: الشجرة الكبيرة.
قوله <المحض> هو بفتح الميم وإسكان الحاء المهملة والضاد وهو: اللبن.
قوله <فسما بصري> : أي ارتفع.
و <صُعداً> بضم الصاد والعين: أي مرتفعاً.
و <الربابة> بفتح الراء والياء الموحدة مكررة وهي: السحابة
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