25 - Le devoir de restituer le dépôt à son ayant droit - باب الأمر بأداء الأمانة
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Dieu (le Très-Haut) a dit : {Dieu vous ordonne de restituer les dépôts à leurs ayants droit}. (4/58)
قال اللَّه تعالى (النساء 58): {إن اللَّه يأمركم أن تؤدوا الأمانات إلى أهلها
{Nous avons proposé de dépôt aux cieux, à la terre et aux montagnes, mais ils refusèrent de le porter et en furent remplis de crainte. L'homme, lui, l'a pourtant porté. Il sera toujours un très grand injuste et un très grand ignorant}. (33/72)
و قال تعالى (الأحزاب 72): {إنا عرضنا الأمانة على السماوات والأرض والجبال فأبين أن يحملنها وأشفقن منها وحملها الإنسان؛ إنه كان ظلوماً جهولاً
199. Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "On reconnaît l'hypocrite à l'une de ces trois caractéristiques :
- Quand il parle il ment.
- Quand il promet il ne teint pas sa promesse
- Quand on lui confie un dépôt il le trahit. (Al-Boukhâri, Mouslim)
و عن أبي هريرة رَضِيِ اللَّهُ عَنْهُ أن رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم قال: <آية المنافق ᄁلاᄁ: إذا حدᄁكذب، وإذا وعد أخلف، وإذا اؤتمن خان> مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ
Dans une autre version il ajoute :
- â"quand bien même il a observé le jeûne, pratiqué la prière et prétendu être musulman.
و في رواية <وإن صام وصلى وزعم أنه مسلم
200. Houdhayfa Ibn Al-Yamân (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous a dit deux sentences dont j'ai déjà vu la réalisation de l'une d'elles et dont j'attends celle de l'autre. Il nous a dit que le respect du dépôt était descendu et ils enrichirent ainsi leur savoir à partir du Coran et de ma Tradition (sounna). Puis il nous a parlé du temps où le respect du dépôt remonterait au ciel. Il dit : "L'homme s'endort un moment et voilà que le respect du dépôt a été retiré de son cœur. Il n'y en restera plus qu'une trace légère. Puis il s'endort de nouveau et le respect du dépôt est retiré de son cœur. Sa trace n'y sera plus comme une boursouflure, telle une braise que tu laisses tomber sur ton pied et qui y provoque une cloque que tu vois proeminente mais qui ne contient rien de consistant (il prit en même temps un caillou qu'il laissa tomber sur son pied). Les gens en viennent à chercher quelqu'un à qui faire acte d'allégeance et voilà qu'il ne reste presque plus personne qui respecte le dépôt. Si bien qu'on finit par dire : "Il y a dans telle tribu un homme respectueux du dépôt", jusqu'à ce qu'on dise à son sujet : "Combien il est fort! Combien il est délicat et combien il est sage!", bien que dans son cœur il n'y ait même pas le poids d'un grain de moutarde de foi". J'ai connu des temps où je pouvais tranquillement faire acte d'allégeance à n'importe qui de vous : s'il était musulman c'était sa foi qui était garante et sa loyauté et s'il était chrétien ou juif, c'était son gouverneur qui en était garant. Tandis qu'aujourd'hui je ne donnerai mon allégeance qu'à untel et untel". (Al-Boukhâri, Mouslim)
و عن حذيفة بن اليمان رَضِيِ اللَّهُ عَنْهُ قال: حدᄁنا رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم حديᄁين قد رأيت أحدهما أنا أنتظر الآخر: حدᄁنا أن الأمانة نزلت في جذر قلوب الرجال ᄁم نزل القرآن فعلموا من القرآن وعلموا من السنة، ᄁم حدᄁنا عن رفع الأمانة فقال: <ينام الرجل النومة فتقبض الأمانة من قلبه فيظل أᄁرها مᄁل الوكت، ᄁم ينام النومة فتقبض الأمانة من قلبه فيظل أᄁرها مᄁل أᄁر المجل كجمر دحرجته على رجلك فنفط فتراه منتبراً وليس فيه شيء> ᄁم أخذ حصاةً فدحرجه على رجله <فيصبح الناس يتبايعون فلا يكاد أحد يؤدي الأمانة، حتى يقال: إن في بني فلان رجلاً أميناً، حتى يقال للرجل: ما أجلده! ما أظرفه! ما أعقله! وما في قلبه مᄁقال حبة من خردل من إيمان> . ولقد أتى علي زمان وما أبالي أيكم بايعت: لئن كان مسلماً ليردنه علي دينه، وإن كان نصرانياً أو يهودياً ليردنه علي ساعيه. وأما اليوم فما كنت أبايع منكم إلا فلاناً وفلاناً> مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ
قوله <جذر> بفتح الجيم وإسكان الذال المعجمة: وهو أصل الشيء
و <الوكت> بالتاء المᄁناة من فوق: الأᄁر اليسير
و <المجل> بفتح الميم وإسكان الجيم: وهو تنفطٌ في اليد ونحوها من أᄁر عمل وغيره
قوله <منتبراً> : مرتفعاً
قوله <ساعيه> : الوالي عليه
201. Selon Houdhayfa et Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Allâh, béni et exalté, ressemblera les gens. Les croyants resteront debout jusqu'à ce qu'on fasse venir le Paradis tout près d'eux. Ils vont alors trouver Adam (sur lui la paix) et lui disent : "Ô notre père! Prie pour nous ton Seigneur pour qu'Il nous ouvre les portes du Paradis!"
Il leur répond : "Qu'est-ce donc qui vous a sortis du Paradis si ce n'est la faute de votre père? Non, ce n'est pas à moi que revient cet honneur. Allez plutôt à mon fils Abraham, l'ami de Dieu".
Ils vont donc trouver Abraham qui leur dit : "Ce n'est pas à moi que revient cet honneur. Je n'ai été l'ami intime de Dieu que de derrière un écran. Allez plutôt trouver Moïse à qui Dieu a adressé directement la parole".
Ils vont voir Moïse qui leur dit : "Ce n'est pas à moi que revient cet honneur. Allez plutôt trouver Jésus, le Verbe de Dieu et Son Esprit".
Jésus leur dit : "Ce n'est pas à moi que revient cet honneur".
Ils vont alors voir Mouhammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui) qui se lève et voilà qu'on lui permet de faire ouvrir les portes du Paradis. C'est à ce moment que le respect du dépôt et le respect des liens de parenté sont suscités et se tiennent l'un à droite et l'autre à gauche du pont de l'enfer. Les premiers d'entre vous traverseront ce pont à la vitesse de l'éclair".
Je dis : "Que mon père et ma mère te servent de rançon! que veut dire : "Ils traverseront le pont comme l'éclair?""
Il dit : "Ne voyez-vous pas comment l'éclair traverse le ciel de part en part en un clin d'œil?".
"Puis les autres le traverseront à la vitesse du vent, d'autres à la vitesse de l'oiseau. Les hommes les plus forts ne passeront que grâce à leurs bonnes œuvres. Votre Prophète se tiendra devant le pont en disant : "Seigneur! Sauve-les, sauve-les!", jusqu'à ce que les œuvres des gens s'avèrent incapables de les faire passer. Si bien que l'homme vient ne pouvant marcher qu'à quatre pattes. Sur les deux bords du pont il y a des pinces accrochées ayant pour mission de saisir ceux qui leur sont désignés. C'est alors que certains sont blessés par ces tenailles mais finissent quand même par être sauvés mais d'autres vont s'entasser dans le Feu".
Par Celui qui tient l'âme de Abou Hourayra dans Sa main! La profondeur de l'Enfer équivaut à soixante-dix années de marche". (Mouslim)
و عن حذيفة وأبي هريرة رَضِيِ اللَّهُ عَنْهُما قالا قال رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم: <يجمع اللَّه تبارك وتعالى الناس فيقوم المؤمنون حتى تزلف لهم الجنة، فيأتون آدم صلوات اللَّه عليه فيقولون: يا أبانا استفتح لنا الجنة. فيقول: وهل أخرجكم من الجنة إلا خطيئة أبيكم لست بصاحب ذلك، اذهبوا إلى ابني إبراهيم خليل اللَّه. قال فيقول إبراهيم: لست بصاحب ذلك إنما كنت خليلاً من وراء وراء، اعمدوا إلى موسى الذي كلمه اللَّه تكليماً. فيأتون موسى فيقول: لست بصاحب ذلك، اذهبوا إلى عيسى كلمة اللَّه وروحه. فيقول عيسى: لست بصاحب ذلك . فيأتون محمداً صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم فيقوم فيؤذن له، وترسل الأمانة والرحم فتقومان جنبتي الصراط يميناً وشمالاً، فيمر أولكم كالبرق> قلت: بأبي وأمي أي شيء كمر البرق؟ قال: ألم تروا كيف يمر ويرجع في طرفة عين، ᄁم كمر الريح، ᄁم كمر الطير وشد الرجال: تجري بهم أعمالهم ونبيكم قائم على الصراط يقول: رب سلم سلم حتى تعجز أعمال العباد، وحتى يجيء الرجل لا يستطيع السير إلا زحفاً. وفي حافتي الصراط كلاليب معلقة مأمورة بأخذ من أمرت به، فمخدوش ناج، ومكردس في النار> والذي نفس أبي هريرة بيده إن قعر جهنم لسبعون خريفاً. رَوَاهُ مُسْلِمٌ
قوله <وراء وراء> هو بالفتح فيهما وقيل بالضم بلا تنوين: ومعناه لست بتلك الدرجة الرفيعة، وهي كلمة بذكر على سبيل التواضع. وقد بسطت معناها في شرح صحيح مسلم، والله أعلم
202. 'Abdoullâh Ibn Az-Zoubayr (رضي الله عنهما) a dit : "Le jour de la bataille du chameau, lorsque Az-Zoubayr se dressa entre les partisans de 'Aïcha et ceux de 'Ali, il m'appela et je me tins debout à son côté. Il me dit : "Mon petit! Voici un jour où ne sera tué qu'un injuste ou la victime d'une injustice, et je voix sûrement que je vais être tué aujourd'hui victime d'une injustice. Parmi mes plus grands soucis est certainement ma dette. Penses-tu que l'acquittement de ma dette vous laissera quelque chose de mes biens?"
Puis il dit : "Mon petit! Vends nos biens et paie notre dette. Il en légua le tiers et le tiers de ce tiers aux fils de 'Abdoullâh Ibn Az-Zoubayr".
Il dit : "Si, après le règlement de ma dette, il reste quelque chose de nos biens, que le tiers en soit donné à tes enfants".
Hishâm dit : "Le fils de 'Abdoullâh avait vu quelques-uns des fils de Az-Zoubayr, Khoubeyb et 'Abbâd. Il avait alors neuf fils et neuf filles".
'Abdoullâh dit : "Il se mit à me recommander sa dette en disant : "Mon petit! Si tu ne peux payer une partie de ta dette, cherche aide auprès de mon Seigneur".
Il dit : "Par Dieu, je n'ai pas compris ce qu'il disait et je lui dis : "Père! Qui est donc ton Seigneur?""
Il dit : "Allâh".
Il dit : "Chaque fois que j'ai eu des difficultés à payer ses dettes, je disais : "Maître de Az-Zoubayr, acquitte pour lui sa dette!", et Il l'acquittait".
Il dit : "Az-Zoubayr fut donc tué sans laissé ni dinars ni dirhams à part des terres, dont celle nommée "la forêt". Il laissa de même onze maisons à Médine, deux de Basra, une à Koufa et une en Egypte".
Il dit : "Toutes ses dettes ne provenaient que du fait suivant : "chaque fois que quelqu'un venait lui confier quelque chose, il lui disait : "Que ce soit à tire d'emprunt car je crains de la perdre"".
Jamais il n'a accepté un poste de commandement ou une charge de collecteur d'impôts ou autre à moins qu'il ne fût dans une campagne militaire avec le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) ou Abou Bakr, ou 'Omar, ou 'Othmân, que Dieu leur accorde satisfaction".
'Abdoullâh dit : "J'ai évalué le montant de sa dette et je l'ai trouvé de deux millions deux cent mille dinars".
Hakim Ibn Hizam rencontra 'Abdoullâh Ibn Az-Zoubayr et lui dit : "Ô fils de mon frère! Combien doit mon frère?"
Je lui en cachais la vraie valeur et lui dis : "Cent mille dinars".
Hakim dit : "Par Dieu! Je ne crois pas que vos biens suffiront à la payer".
'Abdoullâh dit : "Que dirais-tu si elle s'élevait à deux millions deux cent mille?"
Il dit : "Je ne vous vois pas capables de vous en tirez. De toutes façon, toutes les fois que vous aurez des difficultés, adressez-vous à moi".
Il dit : "Az-Zoubayr avait acheté "la forêt" pour cent soixante mille dinars. 'Abdullah la vendit pour un million six cent mille. Puis il se leva et dit : "Que celui à qui Az-Zoubayr doit quelque chose vienne me rejoindre à la forêt".
'Abdoullâh Ibn Ja'far l'y rejoignit. Az-Zoubayr lui devait quatre cent mille dinars.
Il dit à 'Abdullah Ibn Az-Zoubayr : "Si vous voulez je renonce pour vous à mon dû".
'Abdoullâh lui dit : "Non".
Il dit : "Si vous voulez, reportez à plus tard le paiement de ce que vous me devez".
'Abdullah dit encore :"Non".
Il dit : "Dans ce cas, donnez-moi une partie de "la forêt".
'Abdullah dit : "Tu en as d'ici à là-bas".
'Abdoullâh en vendit une partie. Cela suffit à payer la dette et il en resta quatre parts et demie. Il se rendit chez Mou'âwiyâ alors qu'il avait auprès de lui, 'Amr Ibn 'Othmân, Al-Mondhir Ibn Az-Zoubayr et Ibn Zam'a.
Mou'âwiyâ lui dit : "A combien a été évalué "la forêt"?
Il dit : "Chaque part a été estimée à cent mile dinars"
Il dit : "Combien en reste t-il?" Il dit : "Quatres partes et demie".
Al-Mondhir Ibn Az-Zoubayr dit : "J'en prends une pour cent mille dinars".
'Amr Ibn Othmân dit à son tour : "J'en prends une aussi à cent mille dinars".
Ibn Zam'a dit enfin : "J'en prends une à cent mille dinars".
Mou'âwiyâ dit alors : "Combien en reste t-il?"
Il dit : "Une part et demie".
Il dit : "Je les prends pour cent cinquante mille dinars".
Quand Ibn Az-Zoubayr régla le restant de la dette, les fils de Az-Zoubayr lui dirent : "Partage entre nous notre part d'héritage".
Il dit : "Par Dieu! Je ne la partagerai entre vous qu'après avoir crié durant le pèlerinage de quatre années consécutives : "A qui Az-Zoubayr doit encore quelque chose?"".
Une fois les quatre années révolues, il partagea l'héritage et leur en donna le tiers. Az-Zoubayr avait eu quatre femmes. A chacune d'elles revint la somme de un million deux cent mille dinars. Toute sa fortune s'élevait donc à cinquante millions et deux cent mille dinars". (Al-Boukhâri)
و عن أبي خبيب - بضم الخاء المعجمة - عبد اللَّه بن الزبير رَضِيِ اللَّهُ عَنْهُ قال: لما وقف الزبير يوم الجمل دعاني فقمت إلى جنبه. فقال: يا بني إنه لا يقتل اليوم إلا ظالم أو مظلوم، وإني لا أراني إلا سأقتل اليوم مظلوماً، وإن من أكبر همي لديني، أفترى ديننا يبقي من مالنا شيئاً؟ ᄁم قال: يا بني بع مالنا واقض ديني. وأوصى بالᄁلᄁ، وᄁلᄁه لبنيه (يعني لبني عبد اللَّه بن الزبير ᄁلᄁالᄁلᄁ) قال: فإن فضل من مالنا بعد قضاء الدين شيء فᄁلᄁه لبنيك. قال هشام: وكان ولد عبد اللَّه قد وازى بعض بني الزبير: خبيب وعباد، وله يومئذ تسعة بنين وتسع بنات. قال عبد اللَّه: فجعل يوصيني بدينه ويقول: يا بني إن عجزت عن شيء منه فاستعن عليه بمولاي. قال: فوالله ما دريت ما أراد حتى قلت: يا أبت من مولاك؟ قال: اللَّه. فوالله ما وقعت في كربة من دينه إلا قلت: يا مولى الزبير اقض عنه دينه فيقضيه. قال: فقتل الزبير ولم يدع ديناراً ولا درهماً إلا أرضين: منها الغابة، وإحدى عشرة داراً بالمدينة، ودارين بالبصرة، وداراً بالكوفة، وداراً بمصر. قال: وإنما كان دينه الذي عليه أن الرجل كان يأتيه بالمال فيستودعه إياه فيقول الزبير: لا ولكن هو سلف إني أخشى علية الضيعة. وما ولي إمارة قط ولا جباية ولا خراجاً ولا شيئاً إلا أن يكون في غزوة مع رَسُول اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم أو مع أبي بكر وعمر وعᄁمان رَضِيِ اللَّهُ عَنْهُم
قال عبد اللَّه: فحسبت ما عليه من الدين فوجدته ألفي ألف ومائتي ألف. فلقي حكيم بن حزام عبد اللَّه بن الزبير فقال: يا ابن أخي كم على أخي من الدين؟ فكتمته وقلت: مائة ألف. فقال حكيم: والله ما أرى أموالكم تسع هذه. فقال عبد اللَّه: أرأيتك إن كانت ألفي ألف ومائتي ألف؟ قال: ما أراكم تطيقون هذا فإن عجزتم عن شيء منه فاستعينوا بي. قال: وكان الزبير قد اشترى الغابة بسبعين ومائة ألف فباعها عبد اللَّه بألف ألف وستمائة ألف ᄁم قام فقال: من كان له على الزبير شيء فليوافنا بالغابة. فأتاه عبد اللَّه بن جعفر وكان له على الزبير أربعمائة ألف. فقال لعبد اللَّه: إن شئتم تركتها لكم. قال عبد اللَّه لا، قال: فإن شئتم جعلتموها فيما تؤخرون إن أخرتم، فقال عبد اللَّه لا، قال: فاقطعوا لي قطعة. قال عبد اللَّه: لك من ههنا إلى ههنا
فباع عبد اللَّه منها فقضى عنه دينه وأوفاه وبقي منها أربعة أسهم ونصف. فقدم على معاوية وعنده عمرو بن عᄁمان، والمنذر بن الزبير وابن زمعة. فقال له معاوية: كم قومت الغابة؟ قال: كل سهم مائة ألف. قال: كم بقي منها؟ قال: أربعة أسهم ونصف. فقال المنذر بن الزبير: قد أخذت سهماً بمائة ألف. وقال عمرو بن عᄁمان: قد أخذت سهماً بمائة ألف. وقال ابن زمعة: قد أخذت سهماً بمائة ألف فقال معاوية: كم بقي منها؟ قال: سهم ونصف. قال: قد أخذته بخمسين ومائة ألف. قال: وباع عبد اللَّه بن جعفر نصيبه من معاوية بستمائة ألف. فلما فرغ ابن الزبير من قضاء دينه قال بنو الزبير: اقسم بيننا ميراᄁنا. قال: والله لا أقسم بينكم حتى أنادي بالموسم أربع سنين: ألا من كان له على الزبير دين فليأتنا فلنقضه. فجعل كل سنة ينادي في الموسم. فلما مضى أربع سنين قسم بينهم ورفع الᄁلᄁ. وكان للزبير أربع نسوة فأصاب كل امرأة ألف ألف ومائتا ألف؛ فجميع ماله خمسون ألف ألف ومائتا ألف. رَوَاهُ الْبُخَارِيُّ
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